dimanche 13 septembre 2020

Le Second Avènement, de quelle manière le Christ reviendra-t-il ?

Chapitre Le Second Avènement

Jésus a clairement annoncé son retour. Mais il a ajouté que nul n’en connaissait la date et l’heure, ni les anges ni lui-même. Aussi a-t-on communément jugé téméraire de spéculer sur la date, le lieu et les modalités du second avènement.

Pourtant, à partir des paroles de Jésus : « Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît [...] personne que le Père, seul » et du verset : « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes », nous pouvons conclure que Dieu, qui connaît le jour et l’heure, révélera sûrement tous les secrets du second avènement à Ses prophètes avant de mener à bien Son œuvre.

Même si Jésus a dit qu’il viendrait comme un voleur, il est aussi écrit que le jour du second avènement ne surprendra pas, comme un voleur, ceux qui ne sont pas dans les ténèbres.

En réfléchissant aux événements entourant la première venue de Jésus, nous voyons qu’il vint tel un voleur pour les prêtres et les scribes qui étaient dans les ténèbres, mais que Dieu révéla clairement à l’avance la naissance de Jésus à la famille de Jean le Baptiste, qui était dans la lumière.

Quand Jésus naquit, Dieu en divulgua le secret aux trois mages, à Simon, Anne et aux bergers. Jésus déclara :

« Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s’abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » – Luc 21.34-36

Ainsi, Jésus suggéra que le secret de l’heure, du lieu et du mode de son retour serait révélé aux croyants vigilants, afin qu’ils puissent se préparer pour le jour du second avènement.

Dans la providence de la restauration, Dieu a toujours révélé à Ses prophètes ce qu’Il ferait avant de le mener à bien. Le jugement par le déluge à l’époque de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe et la naissance de Jésus en sont quelques exemples. Par conséquent, pour le second avènement du Christ, Dieu donnera sûrement des prophéties aux croyants fervents qui sont dans la lumière et qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Ainsi qu’il est écrit :

« Il se fera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. » – Ac 2.17

Section 2

De quelle manière le Christ reviendra-t-il ?

2.1 Perspectives sur la Bible

Dieu révèle longtemps à l’avance tous les aspects essentiels de Sa volonté en paraboles et en symboles, pour que les personnes de toutes les époques puissent comprendre les exigences de la providence pour leur temps et pour le futur en fonction du niveau de leur intelligence et de leur spiritualité. Le fait que Dieu ait parlé dans la Bible en symboles et paraboles a eu pour résultat inévitable de nombreuses interprétations divergentes. C’est une des raisons majeures de la division des Églises. Par conséquent, le plus important pour interpréter la Bible est de trouver la perspective juste.

Considérons l’exemple de Jean le Baptiste. Pendant 2 000 ans, nous avons lu la Bible avec l’idée préconçue que Jean avait accompli sa mission ; et donc des passages bibliques semblaient en apporter la confirmation. Mais quand nous réexaminons la Bible avec une optique différente, nous pouvons clairement comprendre qu’en fait Jean le Baptiste n’a pas accompli sa mission.

Jusqu’à présent, beaucoup d’entre nous ont lu la Bible avec l’idée préconçue que Jésus reviendrait sur les nuées, avec des signes et des prodiges. Cela se fonde sur des paroles de Jésus telles que : « ... et l’on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec une trompette sonore, pour rassembler ses élus des quatre vents... » – Mt 24.30-31

Si nous nous en tenons à une interprétation littérale, les indices bibliques semblent nous guider dans cette direction. Toutefois, l’idée que le Christ revienne sur les nuées est totalement inacceptable pour l’esprit scientifique des temps modernes. Nous sommes devant la nécessité d’explorer plus profondément la Bible avec une autre perspective, afin de saisir la vraie signification de tels versets.

Notre enquête précédente sur les passages concernant Jean le Baptiste nous suggère d’adopter une nouvelle perspective. Le prophète Malachie avait prédit qu’Élie reviendrait avant la venue du Messie. Alors qu’ils attendaient avec impatience ce jour, bien des juifs croyaient qu’Élie, qui était monté au ciel, reviendrait du ciel de la même façon qu’il y était monté. Or, contrairement à leur attente, Jésus proclama ouvertement que Jean le Baptiste, le fils de Zacharie, était Élie.

Si nous acceptons le témoignage de Jésus, cela veut dire que le retour d’Élie n’avait jamais été prévu de la façon miraculeuse que beaucoup de juifs attendaient. Il se produisit en fait par la naissance d’un enfant. De même, bien des chrétiens jusqu’à ce jour ont cru que Jésus reviendrait sur les nuées. Toutefois, ce que nous enseigne la façon dont Élie est revenu suggère une autre possibilité : que le retour du Christ s’accomplira par la naissance d’un enfant, tout comme la première venue. Avec cette nouvelle optique, étudions de près les versets bibliques se rapportant au second avènement.

Lors de la venue de Jésus, bien des érudits en Israël pensaient que le Messie naîtrait à Bethléem, de la lignée du roi David. Mais il y avait sans nul doute de nombreux autres juifs qui attendaient le Messie venant sur les nuées. Cette croyance se fondait sur la lecture de la prophétie de Daniel : « Je contemplais, dans les visions de la nuit : Voici, venant sur les nuées du ciel, comme un Fils d’homme », et sur d’autres prophéties d’événements surnaturels devant survenir aux derniers jours.

C’est pourquoi les Pharisiens et Sadducéens questionnèrent Jésus, demandant qu’il leur donne un signe du ciel comme preuve qu’il était le Messie. Sans la présence d’un seul des signes surnaturels prédits dans la Bible, ils ne pouvaient l’accepter aisément comme le Messie longtemps attendu. La croyance que le Messie viendrait de façon surnaturelle perdura après la mort de Jésus, même parmi certains chrétiens hétérodoxes qui croyaient qu’il n’était pas venu dans un corps de chair. L’apôtre Jean condamna ces croyants comme des antichrists : C’est que beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist. – 2 Jn 7

Bien des chrétiens affirment que la prophétie de Daniel concerne le second avènement du Christ. Or, dans l’ère de l’Ancien Testament, Dieu œuvrait pour mener à bien la totalité de la providence de la restauration avec la venue de Jésus, comme la Bible l’atteste : « Tous les prophètes en effet, ainsi que la Loi, ont mené leurs prophéties jusqu’à Jean » et « Car la fin de la Loi, c’est le Christ pour la justification de tout croyant. » Aussi, avant que Jésus ne commence lui-même à évoquer son retour, nul n’avait envisagé un second avènement. Il est évident qu’aucun juif, à l’époque, ne pensait que ce verset de Daniel pût désigner autre chose que ce qu’ils croyaient être le premier et le seul avènement du Messie.

Contrairement aux attentes de beaucoup de juifs fervents qui, Bible à l’appui, croyaient que le Messie viendrait sur les nuées avec des signes et des présages dans le ciel, Jésus naquit sur terre d’une famille modeste. Aussi devrions-nous réexaminer la Bible avec la perspective que le second avènement du Christ puisse ne pas avoir lieu d’une façon miraculeuse. Il se peut qu’il ait lieu, en fait, de la même manière que le premier avènement.

2.2 Le Christ reviendra en naissant sur la terre

Jésus fit nombre de prédictions sur ce qui arriverait au Fils de l’homme à son retour : « Mais il faut d’abord qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. » – Lc 17.25

Si Jésus devait revenir littéralement sur les nuées du ciel, avec puissance et grande gloire, envoyant ses anges avec une trompette sonore, ne serait-il pas promptement accepté et honoré, même par ce monde rongé par le péché ? Revenant de la sorte, il ne saurait en aucun cas souffrir de persécution ou de rejet.

Pourquoi, alors, Jésus prédit-il qu’il connaîtrait un sort si funeste à son retour ?

Impatients, les juifs de son temps guettaient le jour où Élie descendrait du ciel. Il était censé précéder la venue du Messie, tel son héraut, comme Malachie l’avait prophétisé. Au lieu de cela, avant que le peuple ait eu vent d’un quelconque retour d’Élie, Jésus, homme de condition modeste, vint tel un voleur, se proclamant le Messie.

C’est pourquoi Jésus fut méprisé et persécuté. Réfléchissant à cette situation, Jésus prédit qu’au second avènement, les chrétiens guetteraient son retour en scrutant le ciel une fois encore. D’où la possibilité qu’ils persécutent le Christ, au second avènement, quand il naîtrait dans la chair et apparaîtrait sans prévenir, tel un voleur. Ils le condamneraient comme hérétique, tout comme Jésus fut condamné.

C’est pourquoi il prédit que le Fils de l’homme souffrirait et serait rejeté par sa génération. Cette prophétie ne peut s’accomplir que si le Christ revient dans la chair ; elle ne peut pas se réaliser s’il vient sur les nuées.

Jésus disait encore : « Je vous dis qu’il leur fera prompte justice. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » – Lc 18.8

Alors que le monde entre dans les derniers jours, un nombre croissant de chrétiens s’efforce de développer une foi plus forte.

Comment pourraient-ils tous tomber dans l’incrédulité au second avènement du Christ s’il vient littéralement sur les nuées du ciel au son des trompettes des anges et dans la gloire de Dieu ?

Cette prophétie non plus ne peut s’accomplir si le Christ revient d’une façon surnaturelle.

À l’époque de Jésus, beaucoup de juifs pensaient que le Messie naîtrait à Bethléem et se manifesterait comme leur roi, mais seulement après qu’Élie fut revenu du ciel. Contrariant leur attente, avant qu’Élie n’apparaisse, un fils de charpentier, originaire de Nazareth, s’avança et se présenta lui-même comme le Messie. Nous pouvons donc comprendre que Jésus n’ait pu trouver un seul fidèle parmi les juifs, dont le zèle et la foi soient assez grands pour le suivre jusqu’à la mort. Cette situation affligea Jésus, lui faisant redouter que quelque chose de semblable se produise à son retour. Il prévit qu’au second avènement, les croyants regarderaient seulement en direction du ciel, pensant que le Christ reviendrait sur les nuées dans la gloire.

Aussi, lorsque le Christ naîtra effectivement sur la terre avec des origines modestes, il se peut qu’il ne trouve aucune foi, comme ce fut le cas à l’époque de Jésus. Cette prophétie de Luc ne pourra jamais s’accomplir à moins que le Christ à son retour ne naisse sur terre.

Certains exégètes interprètent ainsi ce verset : les épreuves des derniers jours seront si pénibles que tous les croyants deviendront incrédules. Or, dans le cours de la providence, nulle tribulation, si amère soit-elle, n’a pu réellement barrer le chemin aux croyants fidèles. Encore moins dans les derniers jours, quand les chrétiens fervents voudront ardemment franchir l’ultime porte du ciel. C’est un trait de la foi qui est vraiment universel : plus dures sont les épreuves et tribulations, plus ardemment nous cherchons le salut venant de Dieu.

Jésus dit également : « Beaucoup me diront en ce jour-là Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? En ton nom que nous avons chassé les démons ? En ton nom que nous avons fait bien des miracles ?” Alors je leur dirai en face : “Jamais je ne vous ai connus ; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” » – Mt 7.22-23

Si un chrétien a une telle foi qu’il accomplit des miracles au nom du Seigneur, avec quelle ardeur croira-t-il et servira-t-il le Messie s’il revient sur les nuées en pleine gloire ! Le Christ ne l’accueillera-t-il pas chaleureusement ? Pourquoi, alors, Jésus parla-t-il comme s’il allait rejeter ces chrétiens fervents à son retour ? Si le Christ à son retour rejette des croyants si zélés, qui donc dans les derniers jours pourra être sauvé ? Cette prophétie non plus ne peut s’accomplir si Jésus revient sur les nuées.

À l’époque de Jésus, il dut y avoir bien des juifs avec une foi si ardente qu’ils pouvaient faire des miracles au nom de Dieu. Mais comme ils croyaient qu’Élie lui-même descendrait du ciel avant la venue du Messie, il leur fut difficile d’accepter qu’Élie résidait parmi eux sous les traits de Jean le Baptiste – et ce d’autant plus que Jean nia être Élie. Ils n’acceptèrent donc pas Jésus comme le Messie et le rejetèrent de leur communauté. Par conséquent, Jésus en larmes dut les abandonner. De même, au second avènement du Christ, ces chrétiens qui guettent sa venue miraculeuse et glorieuse le rejetteront presque certainement s’il revient dans la chair par une naissance humble. Si fervents soient-ils, le Messie n’aura d’autre choix que d’abandonner ces chrétiens parce qu’ils auront transgressé la volonté de Dieu.

La série de prophéties concernant les derniers jours en Luc, chapitre, ne peut pas s’accomplir si le Christ revient d’une façon surnaturelle. Ces versets peuvent s’expliquer seulement à partir des prémisses que le Christ reviendra en naissant sur la terre. Examinons chacun d’eux attentivement.

« La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer. » – Lc 17.20

Si le Christ revient sur les nuées ou de façon miraculeuse, le Royaume de Dieu se fera voir à tous. Même au temps du premier avènement, le règne de Dieu avait déjà commencé sur la terre avec la naissance de Jésus. Or, le peuple juif n’en vit rien, car attendant toujours un Élie revenant du ciel, il ne pouvait croire en Jésus. De même, au second avènement, le règne de Dieu aura beau avoir commencé sur la terre avec la naissance du Christ, les chrétiens croyant qu’il doit venir sur les nuées, accompagné d’événements surnaturels, se défieront de lui et ne verront donc pas le Royaume de Dieu.

« Car voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous » – Lc 17.21

À l’époque de Jésus, ceux qui croyaient en lui et le suivaient goûtaient déjà au Royaume de Dieu dans leur cœur. De même, au second avènement du Christ, parce qu’il naîtra sur la terre, le Royaume de Dieu se réalisera d’abord dans les cœurs de ceux qui croiront en lui et le suivront. Lorsque ces personnes augmenteront en nombre pour former des sociétés et des nations, le Royaume de Dieu intérieur se manifestera graduellement dans le monde par une réalité visible, extérieure.

Par conséquent, Jésus voulait dire que le Royaume de Dieu promis ne se réaliserait pas instantanément, comme cela serait le cas si le Christ devait revenir sur les nuées.

« Viendront des jours où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. » – Lc 17.22

Si le Christ vient sur les nuées au son des trompettes des anges, tout un chacun pourra le voir. Qui, alors, pourrait désirer voir un seul des jours du Fils de l'homme, et ne pas le voir ?

Or, Jésus prédit que les gens ne verraient pas ce jour. Au premier avènement de Jésus, le jour du Fils de l’homme apparut sur la terre avec sa naissance, mais les juifs incrédules ne le virent pas. De même, au second avènement du Christ, le jour du Fils de l’homme commencera avec sa naissance sur la terre. Or, beaucoup de chrétiens ne seront pas en mesure de voir ce jour car, étant convaincus qu’il doit venir de façon miraculeuse, ils ne croiront pas en lui ou ne le suivront pas, même après l’avoir rencontré. Bien que le jour du Fils de l’homme soit déjà venu, ils ne seront pas en mesure de le voir.

« On vous dira “Le voilà !” “Le voici !” N’y allez pas, n’y courez pas. » – Lc 17.23

Comme on l’a vu auparavant23, dans les derniers jours, les chrétiens qui ont atteint un certain niveau spirituel peuvent recevoir la révélation qu’ils sont le Seigneur. Ne comprenant pas la raison selon le Principe d’une telle révélation, ils risquent de prétendre être le Messie et devenir ainsi des antichrists qui s’opposeront au Christ à son retour. Aussi Jésus prononça-t-il ces paroles afin de mettre en garde les croyants pour qu’ils ne se laissent pas égarer ou dérouter par ces personnes.

« Comme l’éclair en effet, jaillissant d’un point du ciel, resplendit jusqu’à l’autre, ainsi en sera-t-il du Fils de l’homme lors de son Jour. » – Lc 17.24

Quand Jésus naquit, la nouvelle que le roi des juifs était né parvint au roi Hérode, semant l’émoi dans tout Jérusalem. Au second avènement, grâce aux progrès de la communication et des transports, la nouvelle du second avènement atteindra les lieux les plus éloignés du globe, d’Est en Ouest, à la vitesse de la lumière.

« Et comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l’homme. » – Lc 17.26

Voyant l’imminence du jugement par le déluge, Noé avertit ses contemporains. Mais personne n’écouta ses paroles et tous furent noyés. De même aux derniers jours, le Christ reviendra dans la chair et appellera les gens à entrer dans l’arche de vérité. Mais les chrétiens qui gardent obstinément les yeux fixés au ciel, attendant de voir des signes miraculeux de l’apparition du Christ, n’écouteront pas les paroles de vérité proclamées sur la terre. Pire, ils rejetteront le Messie comme étant hérétique. Sourds comme la génération de Noé, ils échoueront à suivre la volonté de Dieu.

« Qui cherchera à épargner sa vie la perdra, et qui la perdra la sauvegardera. » – Lc 17.33

Faudra-t-il risquer sa vie pour suivre le Christ s’il revient sur les nuées au son des trompettes des anges ? Parce que le Christ va revenir par une naissance physique, il sera considéré comme hérétique par les chrétiens qui guettent sa venue de façon miraculeuse. Ainsi, ceux qui le suivront devront être prêts à affronter même la mort. Le verset signifie que, si les gens croient en lui et le suivent au risque de leur vie, ils vivront. Si, au contraire, influencés par l’environnement séculier, ils se détournent et se démarquent de lui pour épargner leur propre vie, la mort les engloutira.

« Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront. » – Lc 17.37

Ainsi Jésus répondit-il par une énigme à une question sur le lieu du second avènement. Rappelons que des rapaces s’abattirent sur la tourterelle et le pigeonneau qui n’avaient pas été partagés sur l’autel d’Abraham. Cela enseigne que Satan cherche toujours une occasion de prendre ce qui n’est pas sanctifié. Nous pouvons donc saisir le sens de la réplique mystérieuse de Jésus : tout comme les vautours se rassemblent autour d’une carcasse pour la manger, et que les démons se rassemblent autour de ceux qui sont spirituellement morts pour les prendre, le Messie, qui est la source de la vie, viendra en un lieu de vie spirituelle abondante. Jésus voulait dire que le Messie apparaîtrait parmi les croyants fervents. Au second avènement du Christ, les personnes ayant une foi ardente se rassembleront avec le soutien de nombreux esprits. Ce sera le lieu de vie où le Christ apparaîtra. Jésus naquit parmi le peuple élu, qui adorait Dieu le plus fidèlement. En particulier, il se révéla être le Messie à ceux qui avaient la foi pour le servir et devenir ses disciples.

Puisque le Christ naîtra sur la terre au second avènement, il est écrit : « Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son trône... »

Ici, le sceptre de fer représente la parole de Dieu, avec laquelle le Messie jugera le monde déchu et restaurera le Royaume de Dieu sur la terre. On a expliqué précédemment en détail que le jugement par le feu est le jugement par la Parole.

La parole de Jésus, qui sera notre juge au dernier jour, est donc la même parole par laquelle les cieux et la terre seront jetés dans le feu du jugement, et elle se trouve être le souffle même de la bouche du Messie, par lequel il frappera l’Impie. La parole que prononce Jésus est aussi appelée « le souffle de ses lèvres » et « la férule de sa bouche ». Elle est symbolisée par le sceptre de fer, comme il est écrit : « C’est avec un sceptre de fer qu’il les mènera comme on fracasse des vases d’argile ! »

Le verset parle d’un enfant mâle, né d’une femme et enlevé auprès de Dieu et de Son trône. Qui donc est né d’une femme pour être digne de s’asseoir sur le trône de Dieu et de mener toutes les nations avec la parole de Dieu ? Ce ne peut être que le Christ, au second avènement, qui naîtra sur la terre, avec un nom nouveau connu de lui seul. Il régnera comme le Roi des rois et bâtira le Royaume de Dieu sur la terre.

Au commencement de l’Évangile selon Matthieu, on trouve la mention de quatre femmes adultères ou païennes dans la lignée de Jésus. Cela montre que le sauveur de l’humanité doit naître comme un homme sans péché d’une lignée de péché pour sauver tous les descendants de lignées déchues. Bien des chrétiens ont interprété « la Femme » dans le verset ci-dessus comme étant l’Église. Ils ont tiré cette interprétation de l’idée que le Christ, à son second avènement, viendrait sur les nuées.

Certains chrétiens croient que le second avènement du Christ se produit chaque fois que Jésus vient résider dans le cœur des personnes, par la descente de l’Esprit Saint. Jésus réside dans le cœur des croyants depuis sa résurrection et la descente de l’Esprit Saint au moment de la Pentecôte. Si cela était réellement le second avènement, alors il se serait déjà produit il y a 2 000 ans.

Par ailleurs, certaines confessions enseignent que Jésus reviendra en esprit. Jésus apparut pourtant à ses disciples aussitôt après sa résurrection du tombeau le troisième jour, avec la même apparence que durant sa vie terrestre. Depuis lors, il a visité et enseigné en toute liberté de nombreux chrétiens parvenus à un niveau spirituel élevé. Ce type de second avènement a donc lui aussi eu lieu il y a 2 000 ans. Si de telles interprétations étaient fondées, nous n’aurions aucune raison de nous attendre à un second avènement dans l’histoire, ni de le guetter comme le jour qui concrétisera nos plus chères espérances.

Bien que ses disciples aient eu de fréquentes rencontres avec Jésus ressuscité qui leur apparaissait en esprit, ils n’en attendaient pas moins son second avènement.

Nous pouvons en déduire qu’ils n’envisageaient pas que le second avènement soit le retour du Christ en esprit. Par exemple, lorsque Jésus apparut en vision à l’apôtre Jean, il lui dit : « Oui, mon retour est proche ! », à quoi Jean répondit : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! » Ici, Jésus et Jean faisaient tous deux clairement la distinction entre les apparitions spirituelles de Jésus et le second avènement. Cela montre que le Christ, à son second avènement, ne viendra pas en esprit. Il naîtra sur la terre, tout comme au premier avènement.

Plusieurs raisons, selon le Principe, font que le Christ doit revenir en naissant sur terre.

Dieu créa le monde immatériel et le monde matériel. Puis Dieu fit les êtres humains de chair et d’esprit, attendant d’eux qu’ils règnent sur les deux mondes et accomplissent Ses trois grandes bénédictions. À cause de la chute d’Adam, les êtres humains ont perdu leur qualification de seigneurs des deux mondes. Par conséquent, la création a été privée de ses véritables maîtres et s’est lamentée en attendant avec impatience la révélation des enfants de Dieu vraiment capables de régner sur elle. Jésus, l’Adam parfait, vint comme parfait seigneur des deux mondes. En se greffant à tous les croyants et en les amenant à s’unir à lui, il voulait leur permettre de se qualifier comme seigneurs de l’univers.

Toutefois, quand les juifs se sont opposés à Jésus, Dieu a dû livrer son corps à la crucifixion, en rançon pour la rédemption de l’humanité. Puisque le corps physique de Jésus était livré entre les mains de Satan, le salut physique demeura inaccompli. Jésus quitta ce monde terrestre avec la promesse qu’il reviendrait et accomplirait le salut qu’il n’avait réalisé que spirituellement48. Durant cette période, il n’y a pas eu une seule personne sur la terre qui ait atteint la perfection à la fois spirituellement et physiquement, et ait régné sur les mondes spirituel et physique, les amenant à l’harmonie. C’est pour cette raison que le Christ ne peut revenir seulement avec un corps spirituel.

Comme au premier avènement, il doit venir en tant qu’homme et croître vers la perfection à la fois en esprit et dans la chair. Ensuite, en se greffant à toute l’humanité spirituellement et physiquement, il doit la guider vers la perfection dans l’esprit et dans la chair et permettre aux êtres humains de se qualifier pour être les seigneurs à la fois des mondes spirituel et physique.

Au départ, Jésus était censé restaurer le Royaume de Dieu sur la terre. Il devait devenir le Vrai Parent de l’humanité restaurée et le roi du Royaume de Dieu sur la terre. Toutefois, à cause de l’incrédulité du peuple, il n’a pu accomplir cette volonté originelle de Dieu, mais a dû aller à la croix, promettant qu’il reviendrait ultérieurement pour l’accomplir à coup sûr. Par conséquent, au second avènement, le Christ a de nouveau la responsabilité de construire le Royaume de Dieu sur la terre et d’y devenir le Vrai Parent et le roi de toute l’humanité. C’est une autre raison pour laquelle, comme à son premier avènement, le Christ au second avènement doit naître sur la terre.

La rédemption de nos péchés n’est possible qu’au cours de notre vie terrestre50. Pour racheter nos péchés sur la terre, le Christ doit venir en tant qu’homme sur la terre. Or, le salut que Jésus a apporté par sa crucifixion se limite au plan spirituel. Il ne résout pas le péché originel, qui se transmet par notre corps physique et demeure actif en chacun de nous. Aussi est-il indispensable que le Christ revienne apporter le salut complet à l’humanité, y compris le salut physique. Il ne peut sûrement pas le faire en venant seulement en esprit. Il doit venir dans un corps physique, comme à sa première venue.

Nous avons donc clarifié le fait que le second avènement du Christ ne sera pas une venue spirituelle, mais une venue physique semblable au premier avènement. Même en supposant que le Christ revienne en esprit, il serait surprenant que son esprit, transcendant le temps et l’espace et perceptible seulement par les sens spirituels, se déplace sur les nuages composés de matière.

D’un autre côté, si le second avènement devait se produire par une apparition soudaine du Christ dans la chair, chevauchant les nuées, comment resterait-il suspendu dans les airs ? Où aurait-il résidé avant son apparition ?

D’aucuns objecteront à ces questions, en soutenant que pour le Dieu tout-puissant, rien n’est impossible. Toutefois, Dieu ne peut ignorer Ses propres lois et principes. Dieu ne peut – et n’a pas besoin de – mener Sa providence en faisant résider le Christ dans l’espace et revenir ensuite porté par les nuées, alors qu’il devrait revenir dans une chair semblable à la nôtre, car cela violerait Son propre Principe. Pour conclure, nous avons montré de façon indubitable que le second avènement du Christ aura lieu par sa naissance dans la chair sur la terre.

2.3 Que signifie le verset disant que le Christ reviendra sur les nuées ?

Puisque le Christ reviendra en naissant sur la terre, que peuvent signifier les prophéties bibliques de son retour sur les nuées ? Pour explorer cette question, demandons-nous d’abord ce que les nuées représentent. Voici un passage typique : Voici, il vient avec les nuées ; chacun le verra, même ceux qui l’ont transpercé, et sur lui se lamenteront toutes les races de la terre. – Oui, Amen ! – Ap 1.7

Selon ce verset, chacun serait capable d’apercevoir le Christ au second avènement. Quand Étienne fut martyrisé, seuls lui-même et les chrétiens fervents dont les sens spirituels étaient ouverts purent voir Jésus debout à la droite de Dieu.

De même, si Jésus est amené à descendre du monde spirituel en esprit, alors seuls les croyants ayant les sens spirituels ouverts seront capables de le voir ; ainsi, tous les yeux ne pourront pas voir le Christ quand il reviendra.

La prophétie biblique que tous verront le Christ ne peut s’accomplir que s’il revient dans la chair. Puisqu’un corps de chair ne peut chevaucher les nuées, les nuées de ce verset doivent symboliser autre chose.

Dans le même passage, il est aussi écrit que « même ceux qui l’ont transpercé » verront son retour. Ceux qui ont transpercé Jésus étaient des soldats romains. Toutefois, ces soldats ne seront pas en mesure de voir le Christ au second avènement. Pour le contempler ces soldats devraient ressusciter ; or, selon la Bible, ceux qui ressusciteront au retour du Christ sont seulement les chrétiens fervents qui prendront part à la première résurrection. Le reste des esprits ne ressuscitera qu’après une période de « mille ans » dans le royaume.

C’est pourquoi « même ceux qui l’ont transpercé » doit être une métaphore décrivant un autre groupe de personnes, et non pas des soldats romains. Ce passage désigne en fait les chrétiens vivant au temps du second avènement qui s’accrochent à leur croyance en un retour du Christ sur les nuées. Quand le Christ reviendra sur la terre par une naissance humble contrairement à leur attente, ils ne le reconnaîtront pas mais le persécuteront. Si « même ceux qui l’ont transpercé » est une métaphore, alors les nuées dans le même verset doivent aussi être une métaphore.

Que symbolisent au juste les nuées ?

Les nuages se forment quand l’eau de la terre s’évapore. L’eau symbolise souvent dans la Bible les êtres humains déchus. Nous pouvons en déduire que les nuées symbolisent les chrétiens zélés dont le cœur réside au ciel et non sur la terre car ils sont nés à nouveau en s’arrachant à leur état déchu.

La Bible et d’autres textes sacrés parlent aussi de nuées pour symboliser des multitudes. On rencontre même parfois cette figure de style dans la conversation courante. Dans le cours de Moïse, la colonne de nuée, qui guidait les Israélites le jour, représentait Jésus qui devait venir comme le chef d’Israël ; la colonne de feu la nuit représentait l’Esprit Saint qui, comme partenaire de Jésus, mènerait les Israélites par le feu de l’inspiration.

Nous pouvons conclure que la venue de Jésus sur les nuées signifie qu’il apparaîtra parmi un groupe de croyants nés à nouveau, pour être le guide des chrétiens, le deuxième Israël. Rappelons que Jésus, interrogé sur le lieu de son retour, répondit : « Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront. »

Jésus voulait exprimer par ces mots qu’il reviendrait là où les croyants fervents se seront rassemblés, ce qui a la même signification que la prophétie du retour du Christ sur les nuées.

Quand nous interprétons les nuées de cette façon allégorique, il est évident qu’à sa première venue, Jésus lui-même est venu symboliquement du ciel sur les nuées. Il est écrit : « Le premier homme, issu du sol, est terrestre, le second, lui, vient du ciel » et « Nul n’est monté au ciel, hormis celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. » Bien que Jésus soit né sur la terre, du point de vue de la providence et au regard de sa vraie valeur, il venait en fait du ciel. C’est aussi le véritable sens de la prophétie de Daniel qui prédisait que Jésus viendrait sur les nuées.

2.4 Pourquoi Jésus disait-il que le Fils de l’homme reviendrait sur les nuées ?

Jésus avait deux motifs pour prophétiser le retour du Fils de l’homme sur les nuées. C’était d’abord pour empêcher des antichrists de semer la confusion chez les croyants par des illusions. Si Jésus avait révélé clairement qu’il reviendrait par une naissance sur la terre, il aurait été impossible d’empêcher les faux messies de susciter une grande confusion.

Puisque Jésus était apparu comme Messie issu d’un milieu humble, n’importe qui, issu d’un milieu social quelconque et ayant un certain niveau spirituel, pourrait prétendre être son second avènement et aveugler le monde par une grande imposture.

Puisque heureusement la plupart des chrétiens ont attendu le retour du Christ sur les nuées, en gardant les yeux au ciel, cette confusion a pu être largement évitée. À présent toutefois, le temps est venu de révéler la vérité selon laquelle le Christ reviendra par une naissance dans la chair.

C’était ensuite pour encourager les chrétiens qui suivaient un chemin de foi difficile. En d’autres occasions, Jésus tint des propos paradoxaux pour encourager ses disciples à accomplir la volonté de Dieu aussi vite que possible. Il dit par exemple : « ... en vérité je vous le dis, vous n’achèverez pas le tour des villes d’Israël avant que ne vienne le Fils de l’homme ». Cela fit croire à ses disciples que le second avènement du Christ aurait lieu dans un proche avenir. Quand Jésus confia à Pierre la proximité de son martyre, Pierre lui demanda ce qu’il adviendrait du disciple Jean. Jésus répondit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » Jésus déclara aussi : « En vérité je vous le dis : il en est d’ici présents qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venant avec son Royaume. » Ces paroles firent penser aux disciples qu’ils verraient le retour de Jésus de leur vivant.

L’espoir d’un retour imminent de Jésus enflamma le zèle de ses disciples, leur donnant la force de surmonter la persécution du judaïsme et de l’Empire romain. Encouragés par leur ardent espoir du second avènement, ils furent emplis de l’Esprit Saint et établirent l’Église chrétienne primitive, même au milieu d’une grande adversité.

Jésus voulait inspirer et encourager ses disciples qui allaient porter une lourde croix. Pour cette raison, il prophétisa qu’il reviendrait sur les nuées dans la puissance et la gloire de Dieu et accomplirait toutes choses avec la vitesse de l’éclair.

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