dimanche 13 septembre 2020

Le second avènement, Où le Christ reviendra-t-il ?

Chapitre Le Second Avènement

Jésus a clairement annoncé son retour. Mais il a ajouté que nul n’en connaissait la date et l’heure, ni les anges ni lui-même. Aussi a-t-on communément jugé téméraire de spéculer sur la date, le lieu et les modalités du second avènement.

Pourtant, à partir des paroles de Jésus : « Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît [...] personne que le Père, seul » et du verset : « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes », nous pouvons conclure que Dieu, qui connaît le jour et l’heure, révélera sûrement tous les secrets du second avènement à Ses prophètes avant de mener à bien Son œuvre.

Même si Jésus a dit qu’il viendrait comme un voleur, il est aussi écrit que le jour du second avènement ne surprendra pas, comme un voleur, ceux qui ne sont pas dans les ténèbres.

En réfléchissant aux événements entourant la première venue de Jésus, nous voyons qu’il vint tel un voleur pour les prêtres et les scribes qui étaient dans les ténèbres, mais que Dieu révéla clairement à l’avance la naissance de Jésus à la famille de Jean le Baptiste, qui était dans la lumière.

Quand Jésus naquit, Dieu en divulgua le secret aux trois mages, à Simon, Anne et aux bergers. Jésus déclara :

« Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s’abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » – Luc 21.34-36

Ainsi, Jésus suggéra que le secret de l’heure, du lieu et du mode de son retour serait révélé aux croyants vigilants, afin qu’ils puissent se préparer pour le jour du second avènement.

Dans la providence de la restauration, Dieu a toujours révélé à Ses prophètes ce qu’Il ferait avant de le mener à bien. Le jugement par le déluge à l’époque de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe et la naissance de Jésus en sont quelques exemples. Par conséquent, pour le second avènement du Christ, Dieu donnera sûrement des prophéties aux croyants fervents qui sont dans la lumière et qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Ainsi qu’il est écrit :

« Il se fera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. » – Ac 2.17

Section 3

Où le Christ reviendra-t-il ?

Si le Christ revient en naissant sur la terre, il apparaîtra certainement au milieu d’un peuple élu par Dieu selon Sa providence.

Quel lieu Dieu a-t-Il décidé pour le retour du Christ ?

Quel peuple est choisi pour le recevoir ?

3.1 Le Christ reviendra-t-il parmi le peuple juif ?

Certains chrétiens attendent le retour du Christ parmi le peuple juif, en s’appuyant sur certains passages de la Bible : « Et j’appris combien furent alors marqués du sceau : 144 000 de toutes les tribus des fils d’Israël63 » et « ... en vérité je vous le dis, vous n’achèverez pas le tour des villes d’Israël avant que ne vienne le Fils de l’homme ».

Pourtant, interpréter ces versets de la sorte, c’est mal comprendre la providence. Jésus se prononça à ce sujet dans la parabole des vignerons homicides.

« Écoutez une autre parabole. Un homme était propriétaire, et il planta une vigne ; il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. Quand approcha le moment des fruits, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour en recevoir les fruits. Mais les vignerons se saisirent de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, en lapidèrent un troisième. De nouveau il envoya d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers, et ils les traitèrent de même. Finalement il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais les vignerons, en voyant le fils, se dirent par-devers eux : “Celui-ci est l’héritier : venez ! tuons-le, que nous ayons son héritage.” Et, le saisissant, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Lors donc que viendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons-là ? » Ils lui disent : « Il fera misérablement périr ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en livreront les fruits en leur temps. » Jésus leur dit : « [...] Aussi, je vous le dis : le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui fera produire ses fruits. » – Mt 21.33-43

Dans cette parabole, le propriétaire représente Dieu, la vigne représente l’œuvre de Dieu, les vignerons investis de la tâche représentent le peuple juif, les serviteurs représentent les prophètes, le fils du propriétaire représente Jésus et les autres vignerons qui récoltent les fruits représentent un autre peuple, préparé à recevoir le Christ, au second avènement, et réaliser la volonté de Dieu. Par cette parabole, Jésus confia qu’il ne reviendrait pas parmi le peuple qui l’avait persécuté. Dieu retirera la mission qu’Il lui avait donnée auparavant pour la confier à un autre peuple qui en fera produire des fruits au retour du Christ.

Pourquoi alors la Bible paraît-elle décrire le Christ revenant en Israël ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord étudier ce qu’on entend par « Israël ». Ce terme désigne celui qui l’a emporté.

Jacob reçut ce nom après avoir vaincu l’ange qui lutta contre lui au gué du Yabboq65. Jacob lutta avec l’ange afin d’assurer la position d’Abel dans le fondement de substance. En parvenant à assurer la position d’Abel, et en réalisant l’offrande substantielle, Jacob établit le fondement familial pour le Messie. Ses descendants, qui héritèrent la responsabilité dans la providence sur ce fondement, sont appelés Israël ou le peuple élu. Le terme « Israël » désigne donc le peuple de Dieu qui a triomphé par la foi et ne s’applique pas nécessairement à ceux qui sont nés de la lignée de Jacob.

Ainsi Jean le Baptiste disait-il aux juifs : « ... et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes : “Nous avons pour père Abraham.” Car je vous le dis, Dieu peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Abraham ».

Paul disait en outre : « Car le Juif n’est pas celui qui l’est au-dehors, et la circoncision n’est pas au-dehors dans la chair, le vrai Juif l’est au-dedans et la circoncision dans le cœur, selon l’esprit et non pas selon la lettre... » Et « Car tous les descendants d’Israël ne sont pas Israël. » Ils réprimandaient ces juifs qui se vantaient d’être le peuple élu à partir de leurs seuls liens de sang avec Abraham, alors qu’en fait, ils ne vivaient pas selon la volonté de Dieu.

On peut dire que les descendants de Jacob étaient Israël quand ils sortirent d’Égypte sous la conduite de Moïse, mais ils ne le furent plus quand ils se tournèrent contre Dieu dans le désert. Aussi Dieu les abandonna-t-Il dans le désert en guidant seulement la jeune génération vers Canaan ; ce sont eux que Dieu considéra comme le véritable Israël. Parmi les descendants d’Abraham qui entrèrent en Canaan, les dix tribus du Royaume du Nord, Israël, qui offensèrent Dieu, périrent après avoir perdu leur qualification de peuple élu de Dieu. Seules les deux tribus du Royaume du Sud, Juda, en restant soumises à la volonté de Dieu, demeurèrent le peuple élu qui allait finalement recevoir Jésus. Toutefois, en conduisant Jésus à la croix, eux aussi perdirent leur qualification de peuple avec la responsabilité centrale dans la providence.

Qui est devenu le peuple élu après la crucifixion de Jésus ?

Nul autre que les chrétiens, qui héritèrent de la foi d’Abraham et reprirent la mission que les descendants d’Abraham n’avaient pas remplie. Paul écrivit : « ... mais leur faux pas a procuré le salut aux païens, afin que leur propre jalousie en fût excitée », témoignant que le centre de la providence de la restauration était passé des juifs aux païens. Le peuple élu qui a la responsabilité de poser le fondement pour le Christ au second avènement n’est donc pas la descendance d’Abraham, mais plutôt les chrétiens qui ont hérité de la foi d’Abraham.

3.2 Le Christ reviendra dans une nation d’Orient

Ainsi que Jésus l’expliqua dans la parabole des vignerons homicides, lorsque, comme les vignerons qui tuèrent le fils du propriétaire, le peuple juif livra Jésus à la croix, il perdit sa mission providentielle. Quelle nation, alors, héritera l’œuvre de Dieu et en portera les fruits ? La Bible suggère qu’il s’agit d’une nation d’Orient.

L’Apocalypse décrit l’ouverture d’un parchemin scellé de sept sceaux :

Et je vis dans la main droite de Celui qui siège sur le trône un livre roulé, écrit au recto et au verso, et scellé de sept sceaux. Et je vis un Ange puissant proclamant à pleine voix : « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux ? » Mais nul n’était capable, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, d’ouvrir le livre et de le lire. Et je pleurais fort de ce que nul ne s'était trouvé digne d'ouvrir le livre et de le lire. L’un des Vieillards me dit alors : « Ne pleure pas. Voici : il a remporté la victoire, le Lion de la tribu de Juda, le Rejeton de David ; il ouvrira donc le livre aux sept sceaux. » – Ap 5.1-5

Le Lion de la tribu de Juda désigne le Christ ; c’est lui qui ouvrira les sept sceaux dans les derniers jours. Après que six sceaux eurent été ouverts :

Puis je vis un autre Ange monter de l’orient, portant le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix puissante [...] : « Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu. » Et j'appris combien furent alors marqués du sceau : 144 000 de toutes les tribus des fils d'Israël. – Ap 7.2-4

Cela indique que le sceau du Dieu vivant sera marqué sur le front des 144 000 en Orient, là où monte l’Ange. Ces élus accompagneront l’Agneau à son retour. Nous pouvons donc en conclure que la nation qui héritera l’œuvre de Dieu et en portera les fruits au second avènement se trouve en Orient. C’est là que le Christ naîtra, et qu’il sera reçu par les 144 000 élus de Dieu.

Parmi les nations d’Orient, laquelle sera choisie pour recevoir le Messie ?

3.3 Cette nation d’Orient est la Corée

Depuis les temps anciens, on entend traditionnellement par nations d’Orient les trois pays que sont la Chine, le Japon et la Corée.

Parmi elles, le Japon a rendu un culte, tout au long de son histoire, à la déesse du soleil Amaterasu-omi-kami. Le Japon est entré dans la période du second avènement comme nation fasciste et a sévèrement persécuté le christianisme en Corée.

La Chine, à l’époque du second avènement, allait être un foyer du communisme et devenir un État communiste. Les deux nations se trouvent donc du côté de Satan. La Corée est dès lors la nation d’Orient où le Christ reviendra.

Examinons du point de vue du Principe les diverses façons dont la Corée s’est qualifiée pour recevoir le Christ, au second avènement. En tant que nation dans laquelle le Christ reviendrait, la Corée devait satisfaire aux conditions suivantes.

3.3.1 Une condition d’indemnité au niveau national

Pour que la Corée devienne une nation qualifiée pour recevoir le Messie, elle devait établir un fondement national, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, dans le but de restaurer Canaan au niveau universel.

Pourquoi cette condition d’indemnité fut-elle demandée à la Corée ?

Si le Christ revient en Corée, le peuple coréen est destiné à devenir le troisième Israël. Dans l’ère de l’Ancien Testament, les descendants d’Abraham qui observèrent la volonté de Dieu et endurèrent la persécution en Égypte, furent le premier Israël.

Les chrétiens, traités d’hérétiques par les juifs alors qu’ils honoraient le Christ ressuscité et menaient la providence de la restauration, devinrent le deuxième Israël. Le Christ au second avènement risque pareillement d’être condamné comme hérétique par les chrétiens de son temps, d’après la prophétie selon laquelle il souffrira et sera rejeté par sa génération74, comme le fut Noé en son temps. En ce cas, Dieu devra abandonner les chrétiens qui persécutent le Christ, tout comme Il abandonna les juifs qui rejetèrent Jésus75. Alors le peuple coréen, en servant le Christ au second avènement et en lui apportant son soutien pour mener à bien le troisième chapitre de la providence, deviendra le troisième Israël.

Le premier Israël connut 400 ans de souffrance en Égypte. Il établit ainsi une condition, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, nécessaire pour que le cours pour restaurer Canaan au niveau national puisse débuter. Le deuxième Israël dut endurer les 400 ans de persécution sous l’Empire romain afin d’établir une condition, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, nécessaire pour commencer le cours pour restaurer Canaan au niveau mondial. En tant que troisième Israël, le peuple coréen eut à souffrir sous le joug d’une nation du côté de Satan afin d’établir une condition, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, nécessaire pour commencer le cours pour restaurer Canaan au niveau universel. Ce fut la période de 40 ans pendant laquelle la Corée subit d’indicibles épreuves sous l’occupation japonaise.

La Corée était l’un des objectifs prioritaires de la politique impérialiste du Japon. Le traité d’Ulsa, conclu en 1905 par Hirobumi Ito, pour le Japon, et Lee Wan-yong, pour la Corée76, imposait à la Corée le statut de protectorat japonais. Tous les droits diplomatiques de la Corée furent placés sous la direction du ministère des Affaires étrangères japonais. Le Japon installa un gouverneur général et plaça dans chaque district des administrateurs militaires pour contrôler toutes les affaires intérieures de la Corée. En peu de temps, le Japon avait imposé sa volonté au peuple coréen, lui dictant sa politique, sa diplomatie et sa gestion économique.

Le Japon annexa de force la Corée en 1910. Les Japonais firent subir des atrocités aux Coréens, emprisonnant et exécutant de nombreux patriotes, et privant la population de liberté. Quand un mouvement d’indépendance éclata le 1er mars 1919, les Japonais tuèrent des milliers de civils dans toute la péninsule. À l’époque du grand séisme de Kanto en 1923, les Japonais prirent des Coréens innocents habitant Tokyo comme boucs émissaires et en massacrèrent beaucoup. Cependant, de nombreux Coréens, qui ne pouvaient plus supporter l’oppression nipponne, quittèrent leur maison et fuirent pour chercher la liberté dans les régions désertiques de Mandchourie.

Là ils subirent des difficultés indicibles et se donnèrent corps et âme à la lutte d’indépendance pour leur patrie. Les soldats japonais fouillèrent village après village pour trouver ces Coréens loyaux. Dans certains villages, ils entassaient indistinctement jeunes et vieux dans des bâtiments et y mettaient le feu, les brûlant vifs. La tyrannie du Japon se poursuivit jusqu’à sa défaite à la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1945.

Les Coréens tués lors du Mouvement d’indépendance du 1er mars ou dans le désert mandchou étaient en majorité des chrétiens. Vers la fin du régime colonial, le Japon mena une politique tristement célèbre pour écraser les chrétiens indépendantistes en Corée. Les chrétiens étaient contraints d’assister au culte shinto ; les insoumis étaient emprisonnés ou exécutés. Quand l’empereur Hirohito du Japon capitula à la fin de la deuxième guerre mondiale, le peuple coréen asservi recouvra finalement la liberté.

Le calvaire des Coréens a duré 40 ans, du traité d’Ulsa en 1905 à la libération en 1945. Leur martyre fut parallèle aux épreuves du premier Israël en Égypte et du deuxième Israël sous l’Empire romain. Ce sont surtout les chrétiens qui menèrent le Mouvement d’indépendance de la Corée, autant à l’intérieur du pays qu’au dehors ; ce furent eux qui souffrirent le plus de la tyrannie japonaise.

3.3.2 La ligne de front entre Dieu et Satan

Dans les derniers jours, le monde est divisé entre monde démocratique et monde communiste. Dieu ayant accordé à Adam la bénédiction de régner sur toute la création, en raison de la chute, Il dut permettre à Satan de créer, à travers les descendants d’Adam, un monde hors-Principe. Dans le même temps, Dieu a dû Se lancer à la poursuite de Satan, œuvrant pour ramener de Son côté ce monde hors-Principe.

Quand le Christ reviendra pour restaurer ce monde déchu à l’état originel où Dieu l’avait créé, il œuvrera certainement pour sauver le monde communiste. Il ne fait pas de doute que le pays dans lequel il reviendra jouera le rôle central dans cette providence.

La Corée, nation où le Christ reviendra, est l’endroit le plus cher à Dieu et le plus détesté par Satan. C’est la ligne de front à la fois pour Dieu et pour Satan, un lieu où les forces de la démocratie et celles du communisme entrent en collision. Cette ligne de confrontation est le 38e parallèle en Corée, frontière tracée en conformité avec la providence.

Sur la ligne de confrontation entre Dieu et Satan, un sacrifice doit être offert, comme condition pour décider de l’issue de leur combat.

Le peuple coréen est ce sacrifice, placé sur cette ligne de front pour être offert en vue de la restauration de l’univers. Aussi Dieu a-t-Il divisé la nation coréenne, tout comme les sacrifices d’Abraham auraient dû être partagés. Telle est la raison sous-jacente à la division de la Corée par le 38e parallèle qui la coupe en deux États : l’un de type Caïn, et l’autre de type Abel.

Le 38e parallèle est la ligne de front du combat entre la démocratie et le communisme. C’est en même temps la ligne de front du combat entre Dieu et Satan. La guerre de Corée, qui fit rage de part et d’autre du 38e parallèle, ne fut pas une simple guerre civile ; ce fut un conflit entre le monde démocratique et le monde communiste. Ce fut de plus un conflit entre Dieu et Satan. C’est parce que cette guerre avait une signification mondiale pour l’accomplissement de la providence de la restauration que les forces armées des États membres de l’Organisation des Nations unies furent mobilisées pour la première fois dans l’histoire. Même si les nations participantes peuvent ne pas avoir saisi cet enjeu providentiel, elles ont agi en accord avec la volonté de Dieu visant la libération de la patrie spirituelle.

Au moment de la chute de nos premiers ancêtres, le côté de Dieu et celui de Satan divergèrent à partir d’un même point d’origine. La vie et la mort, le bien et le mal, l’amour et la haine, le bonheur et le malheur, la chance et l’infortune, se sont tous séparés à partir d’un même point, ne cessant de s’affronter tout au long de l’histoire. Ces entités divisées se sont renforcées séparément en monde de type Abel et monde de type Caïn, qui ont finalement mûri jusqu’à former le monde démocratique et le monde communiste.

Lorsque ces deux mondes s’engagèrent dans un conflit généralisé, celui-ci fut centré sur la péninsule coréenne. Les religions, idéologies, forces politiques et systèmes économiques entrèrent tous en conflit, plongeant la société coréenne dans la confusion avant d’avoir un impact mondial. La raison en est que des phénomènes ayant lieu dans le monde spirituel se manifestèrent sous forme physique en Corée, la nation providentielle centrale, et connurent une amplification mondiale.

Cette éruption du chaos idéologique et social était un signe évident qu’un monde nouveau approchait à grands pas. Comme Jésus le disait : « Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. »

Quand les disciples interrogèrent Jésus sur le lieu de son retour, il dit : « Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront. » La vie éternelle et la mort éternelle s’affrontent en Corée, la ligne de front du combat entre Dieu et Satan. Des démons, symbolisés par les vautours, se rassemblent dans ce pays à la recherche des personnes spirituellement mortes, alors que le Christ à son retour vient dans ce pays à la recherche des personnes qui ont une vie de foi abondante.

3.3.3 Le partenaire objet du cœur de Dieu

Pour devenir les partenaires objets du cœur de Dieu, nous devons d’abord traverser un chemin de sang, de sueur et de larmes. Depuis que les êtres humains sont tombés sous la domination de Satan et se sont rebellés contre Dieu, celui-ci a souffert avec le cœur d’un parent qui a perdu ses enfants. Dieu a œuvré sans relâche dans ce monde pécheur pour sauver les êtres humains immoraux et dénaturés qui n’en sont pas moins Ses enfants. En outre, dans Ses efforts pour retrouver Ses enfants rebelles, Dieu a dû à maintes reprises laisser les plus justes et ceux qu’Il aimait le plus servir de sacrifices pour le monde satanique, allant jusqu’à livrer Jésus, Son fils unique, sur la croix. Chaque jour depuis la chute, Dieu a souffert de cette façon.

Par conséquent, un individu, une famille ou une nation qui combat le monde satanique pour réaliser la volonté de Dieu, ne peut éviter un chemin de sang, de sueur et de larmes. Comment nous, Ses enfants loyaux et fidèles, pouvons-nous connaître le confort, être satisfaits de nous-mêmes et espérer malgré tout demeurer les partenaires objets de notre Père céleste qui souffre dans une profonde agonie ?

La nation qui peut recevoir le Messie doit devenir le partenaire objet du cœur de Dieu en montrant sa piété filiale. Aussi doit-elle suivre un chemin de sang, de sueur et de larmes. Tant le premier que le deuxième Israël ont suivi un chemin d’afflictions. Le peuple coréen, troisième Israël, a connu un sort semblable. Son histoire misérable était le chemin requis pour le peuple élu de Dieu. Il est difficile de se faire une idée des grandes bénédictions qu’un tel chemin d’afflictions peut finalement apporter.

La nation qualifiée pour devenir l’objet du cœur de Dieu doit être celle d’un peuple dévoué au bien. En plus de 4 000 ans d’histoire, le peuple coréen, ethnie homogène, n’a presque jamais envahi d’autres nations. Même durant les périodes des royaumes de Goguryeo et Silla, où il s’enorgueillissait d’une puissance militaire conséquente, il n’a usé de ses forces que pour repousser les envahisseurs.

Si l’on considère qu’un trait essentiel du côté de Satan est d’agresser autrui, alors il est clair que le peuple coréen est qualifié pour être du côté de Dieu. La stratégie de Dieu est de revendiquer la victoire après que Son camp aura d’abord été attaqué.

Bien que tant de saints et de prophètes aient été sacrifiés tout au long de l’histoire, et que Jésus lui-même soit mort sur la croix, à la fin, Dieu a toujours remporté la victoire. Bien que le côté de Satan ait déclenché les hostilités durant les première et deuxième guerres mondiales, ce sont en définitive les nations du côté de Dieu qui ont remporté la victoire.

De même, les Coréens ont été envahis bien des fois par des puissances étrangères. Le véritable dessein de Dieu en leur faisant endurer ces tribulations était de les avoir de Son côté et d’assurer la victoire finale.

Les Coréens sont par nature dotés d’un caractère religieux. Leur inclination religieuse leur a toujours fait chercher ce qui transcende la réalité physique et recèle une plus grande valeur. Depuis les temps anciens, quand leur culture était encore primitive, les Coréens ont témoigné d’un vif désir d’adorer Dieu. Ils n’ont jamais eu beaucoup d’estime pour les religions qui déifient superstitieusement la nature ou cherchent le bonheur dans la vie temporelle. Ils ont toujours vénéré des vertus telles que la loyauté, la piété filiale et la chasteté. Leur engouement pour les légendes qui exaltent ces vertus, comme le récit de Shim Chung (la fille de l’homme aveugle) et la légende de la fidèle Chun Hyang, vient de ce fondement sous-jacent à leur culture.

3.3.4 Des prophéties messianiques

Les Coréens ont longtemps caressé un espoir messianique, nourri des témoignages éclairés de leurs prophètes. Le premier Israël croyait dans les témoignages de ses prophètes, à savoir que le Messie viendrait comme un roi, établirait le Royaume de Dieu et apporterait le salut. Le deuxième Israël fut capable d’endurer un chemin de foi rude, en partie grâce à son espoir dans le retour du Christ. De même, le peuple coréen, troisième Israël, a cru en une prophétie selon laquelle le « Roi de Justice » viendrait fonder un royaume glorieux et éternel dans son pays. Se raccrochant à cet espoir, il a puisé la force d’endurer ses souffrances. Cette idée messianique répandue parmi les Coréens fut révélée dans le Djŏng Gam Nok, livre de prophéties écrit au XIVe siècle, au début de la dynastie Yi.

Parce que cette prophétie annonçait la venue d’un nouveau roi, la classe dirigeante voulut la supprimer. Le régime colonial japonais essaya de fouler aux pieds cette notion en brûlant ce livre et en opprimant ceux qui s’en réclamaient. Après que le christianisme eut été largement accepté, cette idée fut traitée de superstition ridicule.

Pourtant cet espoir messianique est encore vivant, imprégnant profondément l’âme du peuple coréen. Le Roi de Justice attendu dont parle le Djŏng Gam Nok a pour nom Djŏng Do Ryŏng (celui qui vient avec la vraie parole de Dieu). C’est en fait une prophétie coréenne sur le Christ qui doit revenir en Corée. Avant même l’introduction du christianisme en Corée, Dieu avait révélé par le Djŏng Gam Nok que le Messie reviendrait dans ce pays. Aujourd’hui les érudits affirment que de nombreux passages de ce livre de prophéties coïncident avec les prophéties bibliques.

En outre, parmi les fidèles de toutes les religions en Corée, il en est qui ont reçu des révélations selon lesquelles le fondateur de leur religion reviendrait en Corée. Notre étude du progrès des sphères culturelles81 nous a enseigné que toutes les religions convergent vers une seule religion. Le désir de Dieu est que le christianisme aux derniers jours devienne cette religion finale qui peut assumer la responsabilité d’accomplir les buts des nombreuses religions de l’histoire. Le Christ à son retour, qui vient comme le centre du christianisme, achèvera les buts que les fondateurs de ces religions avaient voulu accomplir. Aussi, au regard de sa mission, le Christ à son retour peut être perçu comme la seconde venue du fondateur de chaque religion82. Quand les secondes venues des fondateurs des diverses religions se réaliseront en Corée pour accomplir les diverses révélations, ces fondateurs ne reviendront pas en tant qu’individus distincts. Une seule personne, le Christ au second avènement, viendra comme l’accomplissement de toutes ces révélations. Le Seigneur dont la venue a été révélée aux croyants de religions variées, comme, par exemple, le bouddha Maitreya du bouddhisme, l’Homme Vrai du confucianisme, le retour de Choi Sou-oun qui fonda la religion de Tch’ŏn Do Gyo, et le Djŏng Do Ryŏng du Djŏng Gam Nok, ne sera personne d’autre que le Christ, au second avènement.

Enfin, nous sommes témoins de révélations et de signes donnés à des chrétiens spirituellement ouverts, attestant le second avènement du Christ en Corée ; ils surgissent de partout comme les champignons après la pluie. La promesse de Dieu de répandre Son esprit sur toute chair83 est en train de s’accomplir pleinement parmi le peuple coréen.

Alors que des chrétiens fervents entrent en contact avec des esprits de différents niveaux dans le monde spirituel, allant des niveaux inférieurs jusqu’au paradis, beaucoup reçoivent des révélations claires sur le retour du Christ en Corée. Néanmoins, les dirigeants actuels des Églises chrétiennes en Corée sont assoupis. Ignorants spirituellement, ils vaquent à leur ministère en oubliant ces signes des temps. Cela est semblable à ce qui se produisit à l’époque de Jésus. Les prêtres, les rabbins et les scribes, qui auraient dû être les premiers à reconnaître la naissance du Messie, l’ignorèrent complètement car ils étaient spirituellement aveugles. Ce sont d’abord les astrologues et les bergers qui, par révélation, apprirent la naissance de Jésus.

Jésus disait : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. » Il déplorait l’ignorance spirituelle des dirigeants juifs de son temps, mais louait Dieu par ailleurs d’avoir donné Sa grâce aux croyants purs et peu éduqués, en leur révélant Sa providence. Le christianisme actuel en Corée, en un temps parallèle à celui de Jésus, connaît des phénomènes semblables, quoique sous une forme encore plus complexe. Dieu a révélé maints secrets célestes au sujet des derniers jours par l’intermédiaire de laïcs purs et innocents. Mais, parce qu’ils se feraient traiter d’hérétiques s’ils les proclamaient publiquement, ils ont gardé ces vérités pour eux-mêmes. Pendant ce temps, tels les prêtres, les rabbins et les scribes de l’époque de Jésus, de nombreux ecclésiastiques chrétiens ont tiré fierté de leur connaissance de la Bible et de leur compétence à l’interpréter. Ils ont pris goût à la déférence que leur témoignent les fidèles ; ils se satisfont de mener à bien les tâches imposantes liées à leur ministère ; or ils ignorent tout de la providence de Dieu dans les derniers jours et Lui causent de la peine.

3.3.5 L’aboutissement de toutes les civilisations

La civilisation spirituelle et matérielle, reposant sur la religion et la science – les quêtes pour vaincre les deux aspects de l’ignorance humaine – doit connaître une synthèse harmonieuse. C’est alors seulement que l’on pourra résoudre les problèmes fondamentaux de la vie humaine et réaliser le monde idéal voulu par Dieu. Dans le monde que le Christ vient réaliser, la science sera hautement développée. Ce sera une société d’un niveau de civilisation très élevé, où toutes les civilisations qui se sont développées durant le cours vertical de l’histoire providentielle seront restaurées horizontalement sous la conduite du Messie. C’est pourquoi les aspects spirituel et matériel de la civilisation développés par la religion et la science, qui ont fleuri dans le monde entier, seront embrassés et harmonisés en Corée en étant guidés par la nouvelle vérité. Ils porteront alors des fruits dans le monde idéal que Dieu désire si profondément.

Premièrement, l’essence de toutes les civilisations qui se sont développées sur la terre ferme devrait porter des fruits en Corée. Les anciennes civilisations continentales, qui sont nées en Égypte et en Mésopotamie, ont transmis leurs fruits aux civilisations péninsulaires de Grèce, de Rome et d’Ibérie, puis à la civilisation insulaire de Grande-Bretagne. La civilisation insulaire a transmis sa culture aux États-Unis, une civilisation continentale. Puis la direction s’est inversée, avec les États-Unis transmettant leur culture à la civilisation insulaire du Japon. Ces fruits doivent maintenant être récoltés dans la civilisation péninsulaire de Corée, là où le Christ doit naître.

Ensuite, l’essence des civilisations nées sur les bords des fleuves et des mers devrait porter des fruits dans la civilisation du Pacifique à laquelle appartient la Corée. Les civilisations fluviales qui ont émergé sur les bords du Nil, de l’Euphrate et du Tigre, ont transmis leur culture aux civilisations riveraines de la Méditerranée : la Grèce, Rome, l’Espagne et le Portugal. Celles-ci transmirent leurs fruits aux civilisations de l’Atlantique : notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis. Tous ces fruits seront récoltés dans la civilisation du Pacifique qui relie ensemble les États-Unis, le Japon et la Corée.

Enfin, les civilisations nées dans diverses zones climatiques devraient porter leurs fruits en Corée. Dans le cycle des saisons, les êtres vivants commencent leur vie et se multiplient au printemps, fleurissent en été, portent des fruits en automne, et font leurs provisions en hiver. Les cycles du printemps, de l’été, de l’automne et de l’hiver se répètent non seulement d’année en année, mais de jour en jour : le matin correspond au printemps, l’après-midi à l’été, le soir à l’automne et la nuit à l’hiver. Les quatre phases de la vie humaine – enfance, jeunesse, maturité et vieillesse – suivent également ce modèle. L’histoire aussi se déroule selon des saisons parce qu’un aspect du Principe de Dieu qui sous-tend Sa création est le cycle harmonieux et saisonnier de la vie.

Dieu créa Adam et Ève au printemps de l’histoire. Celle-ci devait donc débuter dans la civilisation de zone tempérée de l’Éden. Puis l’été, elle aurait dû migrer vers une civilisation tropicale ; en automne vers une civilisation fraîche ; et elle aurait dû culminer dans une civilisation froide analogue à l’hiver. Néanmoins, la chute fit tomber l’être humain à l’état de sauvage. Loin de bâtir une civilisation tempérée, il en vint à vivre prématurément dans les zones tropicales, tel un homme primitif. En Afrique, la civilisation tropicale de l’Égypte vit le jour. Puis cette civilisation continentale transmit sa culture aux péninsules et îles où des civilisations fraîches se développèrent. Elles transmirent leurs fruits à la civilisation froide de l’Union soviétique.

Ce courant culmine à présent dans la formation d’une civilisation de zone tempérée du nouvel Éden. Cela devrait certainement se produire en Corée, où toutes les civilisations sont amenées à porter leurs fruits.

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