dimanche 7 août 2022

Préface du Principe Divin

Tout au long de l'histoire, les questions fondamentales concernant la vie et l'univers ont tourmenté les êtres humains.

Apocalypse 10 : 8-11

8 " Et la voix, que j'avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. 9 Et j'allai vers l'ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit : Prends-le, et avale-le; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. 10 Je pris le petit livre de la main de l'ange, et je l'avalai ; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l'eus avalé, mes entrailles furent remplies d'amertume. 11 Puis on me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois".

Jean 16:25-28

25 « Je vous ai dit ces choses en paraboles. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. 26 En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; 27 car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. 28 Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père ».

Jean 16:12-13

12 « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir ».

Marc 2:22

« Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin fait rompre les outres, et le vin et les outres sont perdus ; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves ». 

Le Principe divin est l’enseignement fondamental de révérend Sun Myung Moon.

Le tout premier manuscrit du Principe divin a été égaré durant la guerre en Corée du Nord.

En 1951, après avoir passé trois années dans un camp de travaux forcés et s’être réfugié à Busan, en Corée du Sud, le révérend Moon a écrit et dicté un deuxième manuscrit appelé Texte d’origine du Principe divin ( 원본, Wŏl-li Wŏn-bon). Par la suite, sous sa direction, Eu Hyo-won, premier président de l’Église de l’Unification en Corée, a préparé une présentation plus systématique de son enseignement, l’accompagnant de références bibliques, historiques et scientifiques.

Le président Eu a bénéficié d’instructions particulières du révérend Moon concernant le contenu de cette présentation qu’il s’est chargé de vérifier méticuleusement. Ces efforts se sont traduits par un texte plus élaboré, intitulé Explication du Principe divin ( 해설, Wŏl-li Hè-sŏl) publié en août 1957, et par la Présentation du Principe divin ( 강론, Wŏl-li Kang-non) publiée en mai 1966. Cette dernière présentation a été, dès lors, le texte de référence fondamental de l’enseignement du révérend Moon. À partir de septembre 2008, afin d’inclure et de partager ses enseignements les plus récents, le révérend Moon a aussi demandé que l’on organise de nouveaux séminaires sur Le Principe divin originel ( 본체론, Wŏl-li Bon-tché-ron).

La publication actuelle, Présentation du Principe divin, est la nouvelle traduction en français autorisée du Wŏl-li Kang-non. Elle fait suite à la première édition française publiée en 1975, intitulée Les Principes Divins et effectuée sur la base de la traduction en anglais de 1973 par Choe Won-pok, professeur de littérature anglaise et ancienne doyenne des Arts libéraux et des Sciences à l’université féminine Ehwa. Elle s’est efforcée de sélectionner avec le plus grand soin la terminologie exacte et de traduire l’esprit complexe de ce texte.

Consciente de la nature sacrée et fondamentale de l’ouvrage, elle s’est appliquée à rédiger une traduction aussi proche que possible du texte d’origine. Elle a ainsi établi la base de l’enseignement du Principe divin dans le monde occidental.

Lorsque le révérend Moon a suggéré une nouvelle traduction en anglais, il a demandé que les traducteurs suivent les conseils du professeur Choe, en reconnaissance de son œuvre de pionnière. Ses recommandations se sont avérées constructives, et elle a joué un rôle actif dans l’amélioration de la traduction. En ce sens, elle a réellement accompagné ce projet qui a été publié en 1996.

En ce qui concerne la version présente, les traducteurs ont cherché, par-dessus tout, sur la base de cette nouvelle traduction en anglais, à privilégier la compréhension en français du texte coréen. Celui-ci, en se conformant aux traditions littéraires de l’époque, utilise des phrases longues et compliquées, émaillées de nombreuses propositions. Il est quasiment impossible d’en rendre chaque nuance dans la structure des langues occidentales modernes.

Alors que ces langues veulent fixer chaque pensée dans une proposition sans équivoque, le coréen de l’époque exprimait souvent les idées de façon approximative et dynamique, utilisant des métaphores et le contexte pour en transmettre la signification.

Là où une traduction littérale n’aurait pas exprimé de manière fidèle la pensée et l’argumentation du texte, nous avons essayé de les formuler d’une manière plus adaptée à l’esprit occidental. Nous avons parfois eu recours à une phraséologie plus créative, plutôt qu’aux définitions du dictionnaire, pour évoquer des compréhensions, sentiments et rapprochements culturels comparables.

Par ailleurs, le Principe divin emploie certains termes spécifiques et donne des significations particulières à certains mots communs. Dans la mesure du possible, dans cette traduction, nous avons choisi le vocabulaire français usuel plutôt que d’inventer de nouveaux termes théologiques.

Ainsi, des mots ordinaires auront une signification spécifique, par exemple : « indemnité », « condition » et « fondement». Une compréhension correcte demande de l’attention quant à leur usage particulier dans ce texte. C’est aussi dans le but d’aider le lecteur qu’a été constitué un glossaire auquel il pourra se référer à la fin de cet ouvrage.

Le contexte historique et culturel dans lequel le premier ouvrage avait été rédigé a posé un autre problème aux traducteurs. Il avait été écrit dans les années 1960, alors que le communisme représentait une menace d’une extrême gravité pour le monde libre, et que le christianisme était encore confiant dans sa supériorité culturelle et sa capacité à continuer son expansion. Bien que ces circonstances aient pu évoluer dans les décennies suivantes, nous avons conservé les aspects du texte d’origine. Nombre d’événements annoncés dans le Principe divin sont devenus réalité à ce jour.

D’une certaine manière, cette nouvelle version aspire à accomplir davantage qu’une traduction conventionnelle. Dans les années 1960, alors que la Corée se remettait péniblement des ravages de la guerre, les textes historiques et scientifiques étaient pratiquement inexistants. Cette situation a entravé les efforts du président Eu dans le choix d’exemples scientifiques et historiques précis susceptibles d’illustrer le Principe divin à l’œuvre dans la nature et dans l’histoire.

Avec l’autorisation du révérend Moon et conformément aux conseils du professeur Choe, les traducteurs ont utilisé les connaissances des universitaires de différents domaines et ont effectué quelques changements mineurs, mais nécessaires, dans le cadre d’exemples scientifiques, historiques et bibliques. Nous avons néanmoins, tout au long de la traduction, essayé de répondre strictement aux vœux du révérend Moon afin que soient conservées l’intégrité et la pureté du texte originel. Enfin, la traduction en anglais de 1996, à laquelle se réfère le présent ouvrage, avait été soigneusement revue par les aînés de l’Église de l’Unification, notamment par le révérend Kim Young-hwi, et avait reçu leur approbation.

La Présentation du Principe divin exprime une vérité universelle dans le prolongement des révélations du judaïsme, du christianisme et de l’islam, tout en se référant aux traditions spirituelles de l’Orient. Si l’on considère l’augmentation des conflits qui, bien trop souvent, sont déclenchés par les différends entre religions, le Principe divin offre une base pour un dialogue interreligieux indispensable à la réalisation d’un monde de paix.

Les grandes étapes du ministère du révérend Moon

Au début de son ministère, le révérend Moon n’avait pas l’intention de créer un mouvement distinct. Il envisageait plutôt de partager son message avec les Églises établies, d’abord en Corée, puis aux États-Unis, et ensuite dans les autres pays. Ayant malheureusement fait face à beaucoup d’incompréhension et d’opposition, il a été contraint d’établir, à Séoul, le 1er mai 1954, l’Association de l’Esprit Saint pour l’unification du christianisme mondial (communément appelée « Église de l’Unification »), association qui a été centrale pour faire connaitre son enseignement et apporter un renouveau spirituel dans 194 pays.

Par la suite, inspirés par Dieu, le révérend Moon a fondé, dans de multiples domaines, nombre d’organisations et d’institutions dédiées à la paix et en mesure de résoudre les principaux problèmes auxquels le monde est confronté. Il a ainsi fait œuvre de pionnier dans la coopération interreligieuse et développé des projets d’utilité sociale, des activités interculturelles, éducatives, artistiques, sportives et liées aux médias.

Citons notamment :

  1. L’Association étudiante CARP en 1964
  2. Les Conférences internationales pour l’unité des sciences (ICUS) en 1972
  3. L’Académie des professeurs pour la paix mondiale en 1973,
  4. Le Conseil au sommet pour la paix mondiale en 1981,
  5. La Fédération des femmes pour la paix mondiale en 1992,
  6. La Fédération des jeunes pour la paix en 1994, la Fédération des familles pour la paix et l’unité dans le monde en 1996,
  7. La Fédération interreligieuse et internationale pour la paix en 1999 et la Fédération pour la paix universelle en 2005.

Jusqu’à son décès, le 3 septembre 2012, le révérend Moon a œuvré inlassablement afin de partager sa foi et ses idées, léguant à l’humanité huit différentes collections d’écrits, de manuels et matériels d’enseignement qui sont publiés dans plus de mille volumes.

Ils comprennent la présente publication, Présentation du Principe divin, et plusieurs volumes qui rassemblent les enseignements qu’il a donnés postérieurement à cette publication, notamment :

Recueil de messages de paix, (평화경, Pyeong Hwa Gyeong)

Recueil d’extraits de sermons (천성경, Cheon Seong Gyeong)

World Scripture [une anthologie comparative des Écritures des religions du monde], particulièrement le volume II qui inclut un grand nombre de citations du révérend Moon sur les différents thèmes abordés.

Ce patrimoine impressionnant, d’une grande richesse spirituelle, contribue actuellement à inspirer toutes les personnes de bonne volonté en les engageant à poursuivre son œuvre.

Nous prions pour que, à travers cette nouvelle édition, le message vivifiant du Principe divin bénéficie d’un accueil chaleureux dans l’ensemble des pays francophones.

Le comité de traduction en français, Paris, le 23 août 2013


Témoignage du retour du Messie

Un moine trappiste

Un personnage mystérieux apparut, un moine trappiste, qui normalement était cloitré, il disait qu´il avait reçu une révélation, au sujet du retour du Christ, qu´il avait eu accès aux archives secrètes du Saint-Office du Vatican, qu´il avait copié la lettre du troisième secret de Fatima.

Ce fut une nouvelle incroyable et surprenante concernant le troisième secret qui avait été écrit par la voyante Lucie en 1944, mis dans une enveloppe scellée, qui pouvait être ouverte seulement après 1960. Cette enveloppe fut remise en 1957 aux Archives secrètes du Vatican. En 1960, le pape Jean XXIII, refuse de le publier, en 1965, Paul VI, refuse aussi de le publier. Le moine me confirma que le troisième secret, révèle les signes du retour du Christ, qui viendra de l´Orient, vêtu de blanc, qui luttera contre le communisme, qui sera suivi par des jeunes de toutes les nations. C´était pour moi une confirmation que le Principe Divin est révélation de Dieu. Et que Sun Myung Moon est le retour de Jésus.

(Auteur inconnu)


samedi 6 août 2022

Transmettre la parole a Hyungjin Sean Moon

Transmettre la parole a Hyungjin Sean Moon

Une prière de bénédiction ne doit pas simplement consister en des mots. Avec ce contenu de prière de bénédiction, il y a la forme, la substance et le noyau central de trois âges, l'Ancien, Nouveau et Testament complété. Les âges, représentant la formation, la croissance et la perfection. Tous ces éléments sont liés, réunis et liés entre eux sur la base de ce contenu et lorsque cette relation est établie, vous saurez comment embrasser et digérer le royaume de votre amour partenaire idéal.

Je vous fais savoir qu'une fois que vous devenez de telles personnes, vous pouvez devenir le représentant historique, où tout ce que vous pouvez faire mène au succès. Par conséquent, les Vrais Parents aimeraient tout transmettre, mais la première chose que nous voudrions transmettre, c'est la Parole, La Parole historique, la Parole que les Vrais Parents aimaient, la Parole que Dieu désirait et qui est donnée par les Vrais Parents. Ces paroles ne sont pas simplement des mots pour eux-mêmes ; ils sont dérivés du noyau de la Parole, de sa substance et atteindre le domaine de sa contrepartie avec la forme externe.

Je transmettrai cette Parole, la Parole de l’espérance de Dieu et la Parole que les Vrais Parents pratiquaient en se centrant sur la norme de cet espoir que vous devenez le représentant de cette Parole. Lorsque vous devenez le propriétaire de la Parole et non seulement lire la Parole, mais aussi aborder leur contenu plus profond, vous trouverez la Parole "remporter la victoire sur le ressentiment".

Si vous allez en Amérique et ouvrez la première porte, vous voyez à East Garden, vous aurez la devise : " Atteindre la victoire sur le ressentiment ". Quel ressentiment et quelle douleur amère soulagez-vous ? C’est le ressentiment du ciel et de la terre. Il faut vaincre le ressentiment dans la racine, le tronc et le pousse, le ressentiment de trois époques. Le ressentiment des Âges de l'Ancien, du Nouveau et du Testament Accompli. Plus tard, vous devez surmonter le ressentiment du royaume du cœur du quatrième Adam. Le monde est transitoire, ça passe.

Quelles relations pouvez-vous établir avec ce monde qui passe ?

La royauté et toute autre chose disparaîtront.

Ne soyez pas hésitant à quitter ce monde. Surmontez la dernière colline que le ciel exige de vous. Devenez le représentant d'un vainqueur, l'héritier du vainqueur, et hériter de la position clé de la racine du cœur du quatrième Adam. De là, vous devez vous rendre dans le monde du cœur de la troisième libération, où vous pourrez servir et assister le ciel.

Les Vrais Parents aussi travaillent dans cette voie. Cependant, vous devez savoir qu'il reste un chemin sur lequel vous devez vaincre, avec vigueur. Les frontières entre le second Caïn et Abel qui se préparent au monde du cœur.

Vous comprenez ?

En cette occasion, je donne le contenu de la Parole, et je transmets également le domaine substantiel de ce que les Vrais Parents ont réellement pratiqué. La parole est précieuse ; la réalité des Vrais Parents est également précieuse. Cependant, je vous demande d’avoir la conviction que vous allez devenir le représentant, Prince et princesse, et héritier qui peut gravir la colline de cœur qui est la réalité de Dieu. Comprenez-vous ? Alors à la lumière de ceci, je vous transmets ceci (la Parole).

 


 

Je rencontre le mouvement de l’unification à Paris

 

Témoignage

Je rencontre le mouvement de l’unification à Paris, en 1972 ; J'ai étudié le Principe Divin, l'enseignement central du révérend Sun Myung Moon, parmi ses Huit manuels de textes sacrés.

Le Principe Divin enseigne clairement que Dieu existe, explique pourquoi l'humanité ne pourrait pas être sous Dieu à cause de la chute de nos ancêtres dans le jardin ; Expliquez que la chute est un acte sexuel en dehors du Principe, expliquer quels principes Dieu utilise pour ramener l'homme déchu au statut d'homme originel. Dans son contenue, C'est un message stimulant, en même temps exigeant.

Il enseigne le vrai message de Jésus écrit dans la Bible, non pas comme un message ou un enseignement religieux statique que nous connaissons, mais comme un appel de Dieu à bâtir son royaume sur la terre à tout moment, même maintenant.

Pour la première fois, mon esprit a commencé à respirer un air pur. C'est un enseignement clair et logique que je n'ai trouvé nulle part ailleurs. Je vous encourage à étudier sincèrement le Principe Divin pour vous-même, je vous laisse le lien sur les informations contenues dans cette vidéo. Par conséquent, j'ai conclu et accepté que Sun Myung Moon est le retour du Christ et, plus d'un demi-siècle plus tard, je suis reconnaissant d'être ici et reconnaissant au Christ, Il est un guide pour moi. Je ne regrette pas mon choix.

Cependant, après la mort du révérend Moon, une chose triste, un coup d’État a eu lieu contre le successeur et héritier du révérend Sun Myung Moon. Oui, un changement historique, il y a eu un coup d'État contre le successeur du révérend Moon. Quelques semaines après la mort du révérend Moon, Hyung Jin Sean Moon, successeur et héritier du révérend Sun Myung Moon, fut expulsé dans le désert. Il a été dépouillé de toutes les positions laissées par son père et finalement faussement accusé de désobéissance.

L'héritier et le successeur était prêt à renoncer à tout (positions et avoirs) pour protéger les écrits et l'héritage de son père, Sun Myung Moon. Selon le Sanctuaire de l'unification, avant de le destituer, la Fédération de la famille avait essayé, avec la méthode de l'archange, ou plutôt, Hyung Jin Sean se voir offrir des positions et des richesses à condition qu'il soit conforme aux changements hérétiques des enseignements de base et théologie du révérend Moon, que beaucoup considèrent comme une profanation de l'héritage de son père.

Le même jour, alors que le père Moon se retrouvait à l'hôpital entre la vie et la mort, Hak Ja Han avait déjà en tête de changer les Huit manuels de textes sacrés du révérend Moon. Le père Moon lui-même, a maintes reprise dans ses discours nous a dit absolument de ne pas changer, corriger les Huit manuels de textes sacrés, car ce sont des manuels d'éducation pour le salut de l’humanité; et bien, Hak Ja Han, ex-épouse du révérend Moon, a modifié ces Textes sacrés spécialement pour l'adapter à sa nouvelle théologie, se proclamant sans péché originel, être Dieu, le Messie et fille unique. Péniblement Hak Ja Han, a nié son unité avec les proclamations, les Écritures officielles et le désir du révérend Moon concernant son héritier et son successeur.

Le Retour du Christ tel qu'expliqué dans le Principe Divin est un homme, pas une femme, il est un individu, pas un couple.

En conclusion, je dirais que derrière l'esprit de mère Hak Ja Han, il y a des forces perverses qui veulent éliminer les enseignements originaux, les traditions du révérend Moon et avant tout, je dirais que l'objectif essentiel est d'éliminer l'héritier et le successeur du révérend Moon a cause de la ignée [La lignée est plus importante que l'amour et plus importante que la vie]

Le but de cette vidéo est donc d'informer les membres de la Fédération de la famille et les non-membres de ce que Hak Ja Han soutient. En vérité, elle ne fait que promouvoir elle-même et promouvoir sa tribu Han, promotion radicalement opposée à l'enseignement du révérend Moon.


dimanche 13 septembre 2020

Le Second Avènement La profusion chaotique des langues

Chapitre Le second avènement

Jésus a clairement annoncé son retour. Mais il a ajouté que nul n’en connaissait la date et l’heure, ni les anges ni lui-même. Aussi a-t-on communément jugé téméraire de spéculer sur la date, le lieu et les modalités du second avènement.

Pourtant, à partir des paroles de Jésus : « Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît [...] personne que le Père, seul » et du verset : « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes », nous pouvons conclure que Dieu, qui connaît le jour et l’heure, révélera sûrement tous les secrets du second avènement à Ses prophètes avant de mener à bien Son œuvre.

Même si Jésus a dit qu’il viendrait comme un voleur, il est aussi écrit que le jour du second avènement ne surprendra pas, comme un voleur, ceux qui ne sont pas dans les ténèbres.

En réfléchissant aux événements entourant la première venue de Jésus, nous voyons qu’il vint tel un voleur pour les prêtres et les scribes qui étaient dans les ténèbres, mais que Dieu révéla clairement à l’avance la naissance de Jésus à la famille de Jean le Baptiste, qui était dans la lumière.

Quand Jésus naquit, Dieu en divulgua le secret aux trois mages, à Simon, Anne et aux bergers. Jésus déclara :

« Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s’abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » – Luc 21.34-36

Ainsi, Jésus suggéra que le secret de l’heure, du lieu et du mode de son retour serait révélé aux croyants vigilants, afin qu’ils puissent se préparer pour le jour du second avènement.

Dans la providence de la restauration, Dieu a toujours révélé à Ses prophètes ce qu’Il ferait avant de le mener à bien. Le jugement par le déluge à l’époque de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe et la naissance de Jésus en sont quelques exemples. Par conséquent, pour le second avènement du Christ, Dieu donnera sûrement des prophéties aux croyants fervents qui sont dans la lumière et qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Ainsi qu’il est écrit :

« Il se fera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. » – Ac 2.17

Section 5

La profusion chaotique des langues et la nécessité de leur unification

Si nos premiers ancêtres n’avaient pas chuté, nous aurions formé une famille mondiale, qu’on peut comparer à un corps dont les membres sont tous reliés les uns avec les autres, Dieu représentant la tête. Alors nous aurions tous parlé la même langue ; il n’aurait jamais surgi une profusion de langues créant l’incompréhension entre les êtres humains. La raison pour laquelle des langages variés sont apparus, empêchant les peuples de communiquer librement entre eux est que, une fois leur lien vertical avec Dieu rompu à cause de la chute, tous les liens horizontaux entre les êtres humains ont aussi été brisés. Alors le genre humain s’est éparpillé, se dispersant en différents lieux et formant des communautés isolées.

Un passage de la Bible donne aussi un aperçu spirituel de la confusion des langues. C’est le récit de la tour de Babel. Les descendants de Noé avaient partagé une même langue. Or, un jour, les descendants du deuxième fils de Noé, Cham, qui avait péché contre Dieu, bâtirent la tour de Babel pour se hausser même au-dessus de Dieu, favorisant ainsi la volonté de Satan. Lorsque les descendants de Sem et de Japhet, qui étaient du côté de Dieu, prirent part à la construction, Dieu mit une telle confusion dans leurs langues qu’ils ne pouvaient plus communiquer entre eux pour favoriser le dessein de Satan.

Étant enfants des mêmes parents, nous devrions tous avoir les mêmes sentiments de joie, de colère, de chagrin et de plaisir. Or, nous ne pouvons partager nos sentiments les plus profonds les uns avec les autres, parce que nous parlons des langues différentes. N’est-ce pas un des plus grands malheurs du genre humain ?

Si nous sommes amenés à réaliser le monde idéal d’une famille planétaire unique qui peut honorer le Christ, au second avènement, en tant que Vrai Parent, nous devrons sûrement unifier nos langues. Comme le récit de la construction de la tour de Babel l’exprime, le chaos est apparu dans nos langues quand nous avons mis en avant la volonté de Satan. Le principe de la restauration par l’indemnité veut que nous prenions part à la construction de la tour de Dieu et à la glorification de Sa volonté pour unifier toutes les langues.

Quelle langue servira de base pour unifier l’ensemble des langues ?

La réponse à cette question va de soi. Les enfants devraient apprendre la langue de leurs parents. Si c’est bien en Corée que le Christ revient, il parlera sûrement le coréen qui est ainsi appelé à devenir la langue maternelle pour toute l’humanité. Tous les peuples devraient finir par parler la langue des Vrais Parents, en tant que langue maternelle.

Toute l’humanité deviendra un seul peuple et parlera une seule langue, établissant ainsi une nation universelle sous Dieu.


Le second avènement Parallèles entre l’époque de Jésus et la nôtre

Chapitre Le Second Avènement

Jésus a clairement annoncé son retour. Mais il a ajouté que nul n’en connaissait la date et l’heure, ni les anges ni lui-même. Aussi a-t-on communément jugé téméraire de spéculer sur la date, le lieu et les modalités du second avènement.

Pourtant, à partir des paroles de Jésus : « Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît [...] personne que le Père, seul » et du verset : « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes », nous pouvons conclure que Dieu, qui connaît le jour et l’heure, révélera sûrement tous les secrets du second avènement à Ses prophètes avant de mener à bien Son œuvre.

Même si Jésus a dit qu’il viendrait comme un voleur, il est aussi écrit que le jour du second avènement ne surprendra pas, comme un voleur, ceux qui ne sont pas dans les ténèbres.

En réfléchissant aux événements entourant la première venue de Jésus, nous voyons qu’il vint tel un voleur pour les prêtres et les scribes qui étaient dans les ténèbres, mais que Dieu révéla clairement à l’avance la naissance de Jésus à la famille de Jean le Baptiste, qui était dans la lumière.

Quand Jésus naquit, Dieu en divulgua le secret aux trois mages, à Simon, Anne et aux bergers. Jésus déclara :

« Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s’abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » – Luc 21.34-36

Ainsi, Jésus suggéra que le secret de l’heure, du lieu et du mode de son retour serait révélé aux croyants vigilants, afin qu’ils puissent se préparer pour le jour du second avènement.

Dans la providence de la restauration, Dieu a toujours révélé à Ses prophètes ce qu’Il ferait avant de le mener à bien. Le jugement par le déluge à l’époque de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe et la naissance de Jésus en sont quelques exemples. Par conséquent, pour le second avènement du Christ, Dieu donnera sûrement des prophéties aux croyants fervents qui sont dans la lumière et qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Ainsi qu’il est écrit :

« Il se fera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. » – Ac 2.17

Section 4

Parallèles entre l’époque de Jésus et la nôtre

L’époque du second avènement est parallèle à celle de Jésus. La situation actuelle du christianisme rappelle celle du judaïsme du temps de Jésus. Étudions quelques-uns de ces parallèles.

Le christianisme de nos jours, comme le judaïsme à l’époque de Jésus, a un lien trop rigide avec les autorités établies et les rites, tandis que la corruption intérieure y sévit. Au temps de Jésus, trop de prêtres et de scribes étaient devenus esclaves du ritualisme et du légalisme et leur vie spirituelle était corrompue. Aussi les juifs animés d’une foi sincère se rassemblèrent-ils autour de Jésus, cet homme accusé d’hérésie, afin d’étancher leur soif spirituelle.

De même, dans le christianisme actuel, trop d’ecclésiastiques sont prisonniers de leur hiérarchie et attachés à leurs rituels alors que leur esprit s’affaiblit chaque jour. Aussi les chrétiens fervents errent-ils par monts et par vaux, en quête du vrai chemin. Ils cherchent de nouveaux guides qui puissent les conduire au-delà de ce désert spirituel et leur indiquer la voie de la lumière intérieure.

Nos responsables chrétiens, tels les chefs juifs à l’époque de Jésus, seront probablement les premiers à persécuter le Christ, au second avènement. Jésus vint fonder une ère nouvelle qui devait accomplir les paroles de l’Ancien Testament proclamées par les prophètes. Il ne se borna pas à répéter les paroles de l’Ancien Testament, mais donna de nouvelles paroles de vérité faites pour des temps nouveaux. Les prêtres juifs et les scribes s’en prirent à Jésus pour ses paroles et ses actes, en s’appuyant sur leur compréhension limitée de l’Ancien Testament. Leur jugement erroné les conduisit à livrer Jésus à la croix.

De même, le but du Christ, au second avènement, est de bâtir un ciel nouveau et une terre nouvelle86, sur la base du salut spirituel que le christianisme a établi dans l’ère du Nouveau Testament. Quand il reviendra, ce ne sera pas simplement pour répéter les paroles du Nouveau Testament données voilà 2 000 ans, mais il ajoutera sûrement de nouvelles paroles de vérité nécessaires pour fonder un ciel nouveau et une terre nouvelle.

Or, les chrétiens d’aujourd’hui, dont l’esprit demeure étroitement attaché à la lettre du Nouveau Testament, critiqueront les paroles et les actes du Christ à son retour en s’appuyant sur leur compréhension limitée des Écritures. On peut donc s’attendre à les voir traiter le Messie d’hérétique et le persécuter.

C’est pourquoi Jésus prédit que, au second avènement, le Christ souffrirait d’abord beaucoup et serait rejeté par sa génération.

En recevant des révélations sur le Christ, au second avènement, ou en entendant ses paroles, les gens réagiront de la même façon que les juifs à l’époque de Jésus.

Dieu n’a pas révélé la nouvelle de la naissance de Jésus aux prêtres et aux scribes, mais à des astrologues païens et à des bergers au cœur pur. C’est une situation comparable à celle d’un père qui, à cause de l’ignorance de ses propres enfants, doit se confier à son enfant adoptif.

De même, il se peut très bien que Dieu révèle la nouvelle du retour du Christ d’abord à des laïcs, des groupes spirituels et des Églises minoritaires que l’orthodoxie traite avec mépris, ou à des personnes de conscience, non-croyantes. Ce serait seulement plus tard que la nouvelle atteindrait le clergé chrétien traditionnel, qui s’accroche de manière irréfléchie à des attitudes de foi conventionnelles.

Au temps de Jésus, ceux qui ont accueilli sincèrement l’Évangile n’étaient pas les dirigeants juifs, mais des gens du peuple et des païens. De même, quand le Christ reviendra, des gens simples, chrétiens ou non, accepteront ses paroles avant les dirigeants chrétiens, qui se prennent pour les élus de Dieu.

C’est ce qu’indique la parabole du festin nuptial. Lorsque les invités et les élites de la communauté déclinèrent l’invitation du roi, Jésus poursuivit : « Alors il dit à ses serviteurs :

“La noce est prête, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux départs des chemins, et conviez aux noces tous ceux que vous pourrez trouver.” Ces serviteurs s’en allèrent par les chemins, ramassèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noces fut remplie de convives. » – Mt 22.8-10

Au second avènement comme à l’époque de Jésus, bien des croyants sincères qui se sont lancés sur le chemin de la foi avec l’espoir d’entrer au ciel peuvent en réalité se retrouver en enfer. Du temps de Jésus, les prêtres et les scribes avaient la responsabilité de guider le peuple élu de Dieu, aussi auraient-ils dû être les premiers à reconnaître que le Messie était venu et à amener le peuple juif vers lui.

Pour les aider à remplir leur mission, Jésus prit les devants ; visitant le Temple, c’est d’abord à eux qu’il enseigna l’Évangile88. Mais, quand ils ne le reçurent pas, Jésus n’eut d’autre choix que de sillonner les rives de la mer de Galilée pour appeler ses premiers disciples parmi les pêcheurs. Il lui fallut témoigner au rebut de la société, fréquenter des pécheurs, des collecteurs d’impôts et des prostituées. En fin de compte, les prêtres et les scribes le persécutèrent à un tel point qu’il dut accepter le destin de la croix. Ils commirent ce meurtre, croyant avoir bien agi en éliminant un hérétique qui blasphémait dangereusement. Puis ils renouèrent avec leurs tâches cléricales habituelles pour le restant de leur vie, récitant les Écritures saintes, payant leur dîme et offrant leurs sacrifices au Temple, se croyant tous assurés d’aller au ciel. Or, en quittant ce monde, ils se retrouvèrent contre toute attente en enfer. Quelle ironie ! En prenant ce chemin pour atteindre le ciel, ils s’étaient égarés !

Sachant que de telles choses pourraient se produire aux derniers jours, chacun de nous devrait faire un examen de conscience. Bien des chrétiens, de nos jours, se hâtent sur un chemin qu’ils croient mener au ciel. Mais s’ils font un faux pas, leur chemin pourrait bien les mener en enfer. C’est pourquoi Jésus a dit qu’il rejetterait beaucoup de croyants zélés dans les derniers jours, même ceux dont la foi sera si forte qu’ils pourront chasser les démons et faire des miracles en son nom : « Jamais je ne vous ai connus ; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »

En vérité, nul n’est devant une situation plus précaire que les croyants qui vivent une période de transition historique comme celle d’aujourd’hui. Si grande qu’ait été notre foi durant notre vie, si nous faisons, comme les élites juives du temps de Jésus, l’erreur d’aller à l’encontre du Christ à son retour, tous nos efforts auront été vains. De ces gens, Daniel avait dit : « Beaucoup seront lavés, blanchis, et purifiés ; les méchants feront le mal, les méchants ne comprendront point ; les doctes comprendront. »

Chapitre suivant


Le second avènement, Où le Christ reviendra-t-il ?

Chapitre Le Second Avènement

Jésus a clairement annoncé son retour. Mais il a ajouté que nul n’en connaissait la date et l’heure, ni les anges ni lui-même. Aussi a-t-on communément jugé téméraire de spéculer sur la date, le lieu et les modalités du second avènement.

Pourtant, à partir des paroles de Jésus : « Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît [...] personne que le Père, seul » et du verset : « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes », nous pouvons conclure que Dieu, qui connaît le jour et l’heure, révélera sûrement tous les secrets du second avènement à Ses prophètes avant de mener à bien Son œuvre.

Même si Jésus a dit qu’il viendrait comme un voleur, il est aussi écrit que le jour du second avènement ne surprendra pas, comme un voleur, ceux qui ne sont pas dans les ténèbres.

En réfléchissant aux événements entourant la première venue de Jésus, nous voyons qu’il vint tel un voleur pour les prêtres et les scribes qui étaient dans les ténèbres, mais que Dieu révéla clairement à l’avance la naissance de Jésus à la famille de Jean le Baptiste, qui était dans la lumière.

Quand Jésus naquit, Dieu en divulgua le secret aux trois mages, à Simon, Anne et aux bergers. Jésus déclara :

« Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s’abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » – Luc 21.34-36

Ainsi, Jésus suggéra que le secret de l’heure, du lieu et du mode de son retour serait révélé aux croyants vigilants, afin qu’ils puissent se préparer pour le jour du second avènement.

Dans la providence de la restauration, Dieu a toujours révélé à Ses prophètes ce qu’Il ferait avant de le mener à bien. Le jugement par le déluge à l’époque de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe et la naissance de Jésus en sont quelques exemples. Par conséquent, pour le second avènement du Christ, Dieu donnera sûrement des prophéties aux croyants fervents qui sont dans la lumière et qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Ainsi qu’il est écrit :

« Il se fera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. » – Ac 2.17

Section 3

Où le Christ reviendra-t-il ?

Si le Christ revient en naissant sur la terre, il apparaîtra certainement au milieu d’un peuple élu par Dieu selon Sa providence.

Quel lieu Dieu a-t-Il décidé pour le retour du Christ ?

Quel peuple est choisi pour le recevoir ?

3.1 Le Christ reviendra-t-il parmi le peuple juif ?

Certains chrétiens attendent le retour du Christ parmi le peuple juif, en s’appuyant sur certains passages de la Bible : « Et j’appris combien furent alors marqués du sceau : 144 000 de toutes les tribus des fils d’Israël63 » et « ... en vérité je vous le dis, vous n’achèverez pas le tour des villes d’Israël avant que ne vienne le Fils de l’homme ».

Pourtant, interpréter ces versets de la sorte, c’est mal comprendre la providence. Jésus se prononça à ce sujet dans la parabole des vignerons homicides.

« Écoutez une autre parabole. Un homme était propriétaire, et il planta une vigne ; il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. Quand approcha le moment des fruits, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour en recevoir les fruits. Mais les vignerons se saisirent de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, en lapidèrent un troisième. De nouveau il envoya d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers, et ils les traitèrent de même. Finalement il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais les vignerons, en voyant le fils, se dirent par-devers eux : “Celui-ci est l’héritier : venez ! tuons-le, que nous ayons son héritage.” Et, le saisissant, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Lors donc que viendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons-là ? » Ils lui disent : « Il fera misérablement périr ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en livreront les fruits en leur temps. » Jésus leur dit : « [...] Aussi, je vous le dis : le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui fera produire ses fruits. » – Mt 21.33-43

Dans cette parabole, le propriétaire représente Dieu, la vigne représente l’œuvre de Dieu, les vignerons investis de la tâche représentent le peuple juif, les serviteurs représentent les prophètes, le fils du propriétaire représente Jésus et les autres vignerons qui récoltent les fruits représentent un autre peuple, préparé à recevoir le Christ, au second avènement, et réaliser la volonté de Dieu. Par cette parabole, Jésus confia qu’il ne reviendrait pas parmi le peuple qui l’avait persécuté. Dieu retirera la mission qu’Il lui avait donnée auparavant pour la confier à un autre peuple qui en fera produire des fruits au retour du Christ.

Pourquoi alors la Bible paraît-elle décrire le Christ revenant en Israël ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord étudier ce qu’on entend par « Israël ». Ce terme désigne celui qui l’a emporté.

Jacob reçut ce nom après avoir vaincu l’ange qui lutta contre lui au gué du Yabboq65. Jacob lutta avec l’ange afin d’assurer la position d’Abel dans le fondement de substance. En parvenant à assurer la position d’Abel, et en réalisant l’offrande substantielle, Jacob établit le fondement familial pour le Messie. Ses descendants, qui héritèrent la responsabilité dans la providence sur ce fondement, sont appelés Israël ou le peuple élu. Le terme « Israël » désigne donc le peuple de Dieu qui a triomphé par la foi et ne s’applique pas nécessairement à ceux qui sont nés de la lignée de Jacob.

Ainsi Jean le Baptiste disait-il aux juifs : « ... et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes : “Nous avons pour père Abraham.” Car je vous le dis, Dieu peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Abraham ».

Paul disait en outre : « Car le Juif n’est pas celui qui l’est au-dehors, et la circoncision n’est pas au-dehors dans la chair, le vrai Juif l’est au-dedans et la circoncision dans le cœur, selon l’esprit et non pas selon la lettre... » Et « Car tous les descendants d’Israël ne sont pas Israël. » Ils réprimandaient ces juifs qui se vantaient d’être le peuple élu à partir de leurs seuls liens de sang avec Abraham, alors qu’en fait, ils ne vivaient pas selon la volonté de Dieu.

On peut dire que les descendants de Jacob étaient Israël quand ils sortirent d’Égypte sous la conduite de Moïse, mais ils ne le furent plus quand ils se tournèrent contre Dieu dans le désert. Aussi Dieu les abandonna-t-Il dans le désert en guidant seulement la jeune génération vers Canaan ; ce sont eux que Dieu considéra comme le véritable Israël. Parmi les descendants d’Abraham qui entrèrent en Canaan, les dix tribus du Royaume du Nord, Israël, qui offensèrent Dieu, périrent après avoir perdu leur qualification de peuple élu de Dieu. Seules les deux tribus du Royaume du Sud, Juda, en restant soumises à la volonté de Dieu, demeurèrent le peuple élu qui allait finalement recevoir Jésus. Toutefois, en conduisant Jésus à la croix, eux aussi perdirent leur qualification de peuple avec la responsabilité centrale dans la providence.

Qui est devenu le peuple élu après la crucifixion de Jésus ?

Nul autre que les chrétiens, qui héritèrent de la foi d’Abraham et reprirent la mission que les descendants d’Abraham n’avaient pas remplie. Paul écrivit : « ... mais leur faux pas a procuré le salut aux païens, afin que leur propre jalousie en fût excitée », témoignant que le centre de la providence de la restauration était passé des juifs aux païens. Le peuple élu qui a la responsabilité de poser le fondement pour le Christ au second avènement n’est donc pas la descendance d’Abraham, mais plutôt les chrétiens qui ont hérité de la foi d’Abraham.

3.2 Le Christ reviendra dans une nation d’Orient

Ainsi que Jésus l’expliqua dans la parabole des vignerons homicides, lorsque, comme les vignerons qui tuèrent le fils du propriétaire, le peuple juif livra Jésus à la croix, il perdit sa mission providentielle. Quelle nation, alors, héritera l’œuvre de Dieu et en portera les fruits ? La Bible suggère qu’il s’agit d’une nation d’Orient.

L’Apocalypse décrit l’ouverture d’un parchemin scellé de sept sceaux :

Et je vis dans la main droite de Celui qui siège sur le trône un livre roulé, écrit au recto et au verso, et scellé de sept sceaux. Et je vis un Ange puissant proclamant à pleine voix : « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux ? » Mais nul n’était capable, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, d’ouvrir le livre et de le lire. Et je pleurais fort de ce que nul ne s'était trouvé digne d'ouvrir le livre et de le lire. L’un des Vieillards me dit alors : « Ne pleure pas. Voici : il a remporté la victoire, le Lion de la tribu de Juda, le Rejeton de David ; il ouvrira donc le livre aux sept sceaux. » – Ap 5.1-5

Le Lion de la tribu de Juda désigne le Christ ; c’est lui qui ouvrira les sept sceaux dans les derniers jours. Après que six sceaux eurent été ouverts :

Puis je vis un autre Ange monter de l’orient, portant le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix puissante [...] : « Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres, que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu. » Et j'appris combien furent alors marqués du sceau : 144 000 de toutes les tribus des fils d'Israël. – Ap 7.2-4

Cela indique que le sceau du Dieu vivant sera marqué sur le front des 144 000 en Orient, là où monte l’Ange. Ces élus accompagneront l’Agneau à son retour. Nous pouvons donc en conclure que la nation qui héritera l’œuvre de Dieu et en portera les fruits au second avènement se trouve en Orient. C’est là que le Christ naîtra, et qu’il sera reçu par les 144 000 élus de Dieu.

Parmi les nations d’Orient, laquelle sera choisie pour recevoir le Messie ?

3.3 Cette nation d’Orient est la Corée

Depuis les temps anciens, on entend traditionnellement par nations d’Orient les trois pays que sont la Chine, le Japon et la Corée.

Parmi elles, le Japon a rendu un culte, tout au long de son histoire, à la déesse du soleil Amaterasu-omi-kami. Le Japon est entré dans la période du second avènement comme nation fasciste et a sévèrement persécuté le christianisme en Corée.

La Chine, à l’époque du second avènement, allait être un foyer du communisme et devenir un État communiste. Les deux nations se trouvent donc du côté de Satan. La Corée est dès lors la nation d’Orient où le Christ reviendra.

Examinons du point de vue du Principe les diverses façons dont la Corée s’est qualifiée pour recevoir le Christ, au second avènement. En tant que nation dans laquelle le Christ reviendrait, la Corée devait satisfaire aux conditions suivantes.

3.3.1 Une condition d’indemnité au niveau national

Pour que la Corée devienne une nation qualifiée pour recevoir le Messie, elle devait établir un fondement national, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, dans le but de restaurer Canaan au niveau universel.

Pourquoi cette condition d’indemnité fut-elle demandée à la Corée ?

Si le Christ revient en Corée, le peuple coréen est destiné à devenir le troisième Israël. Dans l’ère de l’Ancien Testament, les descendants d’Abraham qui observèrent la volonté de Dieu et endurèrent la persécution en Égypte, furent le premier Israël.

Les chrétiens, traités d’hérétiques par les juifs alors qu’ils honoraient le Christ ressuscité et menaient la providence de la restauration, devinrent le deuxième Israël. Le Christ au second avènement risque pareillement d’être condamné comme hérétique par les chrétiens de son temps, d’après la prophétie selon laquelle il souffrira et sera rejeté par sa génération74, comme le fut Noé en son temps. En ce cas, Dieu devra abandonner les chrétiens qui persécutent le Christ, tout comme Il abandonna les juifs qui rejetèrent Jésus75. Alors le peuple coréen, en servant le Christ au second avènement et en lui apportant son soutien pour mener à bien le troisième chapitre de la providence, deviendra le troisième Israël.

Le premier Israël connut 400 ans de souffrance en Égypte. Il établit ainsi une condition, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, nécessaire pour que le cours pour restaurer Canaan au niveau national puisse débuter. Le deuxième Israël dut endurer les 400 ans de persécution sous l’Empire romain afin d’établir une condition, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, nécessaire pour commencer le cours pour restaurer Canaan au niveau mondial. En tant que troisième Israël, le peuple coréen eut à souffrir sous le joug d’une nation du côté de Satan afin d’établir une condition, sur la base du nombre 40, pour se séparer de Satan, nécessaire pour commencer le cours pour restaurer Canaan au niveau universel. Ce fut la période de 40 ans pendant laquelle la Corée subit d’indicibles épreuves sous l’occupation japonaise.

La Corée était l’un des objectifs prioritaires de la politique impérialiste du Japon. Le traité d’Ulsa, conclu en 1905 par Hirobumi Ito, pour le Japon, et Lee Wan-yong, pour la Corée76, imposait à la Corée le statut de protectorat japonais. Tous les droits diplomatiques de la Corée furent placés sous la direction du ministère des Affaires étrangères japonais. Le Japon installa un gouverneur général et plaça dans chaque district des administrateurs militaires pour contrôler toutes les affaires intérieures de la Corée. En peu de temps, le Japon avait imposé sa volonté au peuple coréen, lui dictant sa politique, sa diplomatie et sa gestion économique.

Le Japon annexa de force la Corée en 1910. Les Japonais firent subir des atrocités aux Coréens, emprisonnant et exécutant de nombreux patriotes, et privant la population de liberté. Quand un mouvement d’indépendance éclata le 1er mars 1919, les Japonais tuèrent des milliers de civils dans toute la péninsule. À l’époque du grand séisme de Kanto en 1923, les Japonais prirent des Coréens innocents habitant Tokyo comme boucs émissaires et en massacrèrent beaucoup. Cependant, de nombreux Coréens, qui ne pouvaient plus supporter l’oppression nipponne, quittèrent leur maison et fuirent pour chercher la liberté dans les régions désertiques de Mandchourie.

Là ils subirent des difficultés indicibles et se donnèrent corps et âme à la lutte d’indépendance pour leur patrie. Les soldats japonais fouillèrent village après village pour trouver ces Coréens loyaux. Dans certains villages, ils entassaient indistinctement jeunes et vieux dans des bâtiments et y mettaient le feu, les brûlant vifs. La tyrannie du Japon se poursuivit jusqu’à sa défaite à la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1945.

Les Coréens tués lors du Mouvement d’indépendance du 1er mars ou dans le désert mandchou étaient en majorité des chrétiens. Vers la fin du régime colonial, le Japon mena une politique tristement célèbre pour écraser les chrétiens indépendantistes en Corée. Les chrétiens étaient contraints d’assister au culte shinto ; les insoumis étaient emprisonnés ou exécutés. Quand l’empereur Hirohito du Japon capitula à la fin de la deuxième guerre mondiale, le peuple coréen asservi recouvra finalement la liberté.

Le calvaire des Coréens a duré 40 ans, du traité d’Ulsa en 1905 à la libération en 1945. Leur martyre fut parallèle aux épreuves du premier Israël en Égypte et du deuxième Israël sous l’Empire romain. Ce sont surtout les chrétiens qui menèrent le Mouvement d’indépendance de la Corée, autant à l’intérieur du pays qu’au dehors ; ce furent eux qui souffrirent le plus de la tyrannie japonaise.

3.3.2 La ligne de front entre Dieu et Satan

Dans les derniers jours, le monde est divisé entre monde démocratique et monde communiste. Dieu ayant accordé à Adam la bénédiction de régner sur toute la création, en raison de la chute, Il dut permettre à Satan de créer, à travers les descendants d’Adam, un monde hors-Principe. Dans le même temps, Dieu a dû Se lancer à la poursuite de Satan, œuvrant pour ramener de Son côté ce monde hors-Principe.

Quand le Christ reviendra pour restaurer ce monde déchu à l’état originel où Dieu l’avait créé, il œuvrera certainement pour sauver le monde communiste. Il ne fait pas de doute que le pays dans lequel il reviendra jouera le rôle central dans cette providence.

La Corée, nation où le Christ reviendra, est l’endroit le plus cher à Dieu et le plus détesté par Satan. C’est la ligne de front à la fois pour Dieu et pour Satan, un lieu où les forces de la démocratie et celles du communisme entrent en collision. Cette ligne de confrontation est le 38e parallèle en Corée, frontière tracée en conformité avec la providence.

Sur la ligne de confrontation entre Dieu et Satan, un sacrifice doit être offert, comme condition pour décider de l’issue de leur combat.

Le peuple coréen est ce sacrifice, placé sur cette ligne de front pour être offert en vue de la restauration de l’univers. Aussi Dieu a-t-Il divisé la nation coréenne, tout comme les sacrifices d’Abraham auraient dû être partagés. Telle est la raison sous-jacente à la division de la Corée par le 38e parallèle qui la coupe en deux États : l’un de type Caïn, et l’autre de type Abel.

Le 38e parallèle est la ligne de front du combat entre la démocratie et le communisme. C’est en même temps la ligne de front du combat entre Dieu et Satan. La guerre de Corée, qui fit rage de part et d’autre du 38e parallèle, ne fut pas une simple guerre civile ; ce fut un conflit entre le monde démocratique et le monde communiste. Ce fut de plus un conflit entre Dieu et Satan. C’est parce que cette guerre avait une signification mondiale pour l’accomplissement de la providence de la restauration que les forces armées des États membres de l’Organisation des Nations unies furent mobilisées pour la première fois dans l’histoire. Même si les nations participantes peuvent ne pas avoir saisi cet enjeu providentiel, elles ont agi en accord avec la volonté de Dieu visant la libération de la patrie spirituelle.

Au moment de la chute de nos premiers ancêtres, le côté de Dieu et celui de Satan divergèrent à partir d’un même point d’origine. La vie et la mort, le bien et le mal, l’amour et la haine, le bonheur et le malheur, la chance et l’infortune, se sont tous séparés à partir d’un même point, ne cessant de s’affronter tout au long de l’histoire. Ces entités divisées se sont renforcées séparément en monde de type Abel et monde de type Caïn, qui ont finalement mûri jusqu’à former le monde démocratique et le monde communiste.

Lorsque ces deux mondes s’engagèrent dans un conflit généralisé, celui-ci fut centré sur la péninsule coréenne. Les religions, idéologies, forces politiques et systèmes économiques entrèrent tous en conflit, plongeant la société coréenne dans la confusion avant d’avoir un impact mondial. La raison en est que des phénomènes ayant lieu dans le monde spirituel se manifestèrent sous forme physique en Corée, la nation providentielle centrale, et connurent une amplification mondiale.

Cette éruption du chaos idéologique et social était un signe évident qu’un monde nouveau approchait à grands pas. Comme Jésus le disait : « Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. »

Quand les disciples interrogèrent Jésus sur le lieu de son retour, il dit : « Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront. » La vie éternelle et la mort éternelle s’affrontent en Corée, la ligne de front du combat entre Dieu et Satan. Des démons, symbolisés par les vautours, se rassemblent dans ce pays à la recherche des personnes spirituellement mortes, alors que le Christ à son retour vient dans ce pays à la recherche des personnes qui ont une vie de foi abondante.

3.3.3 Le partenaire objet du cœur de Dieu

Pour devenir les partenaires objets du cœur de Dieu, nous devons d’abord traverser un chemin de sang, de sueur et de larmes. Depuis que les êtres humains sont tombés sous la domination de Satan et se sont rebellés contre Dieu, celui-ci a souffert avec le cœur d’un parent qui a perdu ses enfants. Dieu a œuvré sans relâche dans ce monde pécheur pour sauver les êtres humains immoraux et dénaturés qui n’en sont pas moins Ses enfants. En outre, dans Ses efforts pour retrouver Ses enfants rebelles, Dieu a dû à maintes reprises laisser les plus justes et ceux qu’Il aimait le plus servir de sacrifices pour le monde satanique, allant jusqu’à livrer Jésus, Son fils unique, sur la croix. Chaque jour depuis la chute, Dieu a souffert de cette façon.

Par conséquent, un individu, une famille ou une nation qui combat le monde satanique pour réaliser la volonté de Dieu, ne peut éviter un chemin de sang, de sueur et de larmes. Comment nous, Ses enfants loyaux et fidèles, pouvons-nous connaître le confort, être satisfaits de nous-mêmes et espérer malgré tout demeurer les partenaires objets de notre Père céleste qui souffre dans une profonde agonie ?

La nation qui peut recevoir le Messie doit devenir le partenaire objet du cœur de Dieu en montrant sa piété filiale. Aussi doit-elle suivre un chemin de sang, de sueur et de larmes. Tant le premier que le deuxième Israël ont suivi un chemin d’afflictions. Le peuple coréen, troisième Israël, a connu un sort semblable. Son histoire misérable était le chemin requis pour le peuple élu de Dieu. Il est difficile de se faire une idée des grandes bénédictions qu’un tel chemin d’afflictions peut finalement apporter.

La nation qualifiée pour devenir l’objet du cœur de Dieu doit être celle d’un peuple dévoué au bien. En plus de 4 000 ans d’histoire, le peuple coréen, ethnie homogène, n’a presque jamais envahi d’autres nations. Même durant les périodes des royaumes de Goguryeo et Silla, où il s’enorgueillissait d’une puissance militaire conséquente, il n’a usé de ses forces que pour repousser les envahisseurs.

Si l’on considère qu’un trait essentiel du côté de Satan est d’agresser autrui, alors il est clair que le peuple coréen est qualifié pour être du côté de Dieu. La stratégie de Dieu est de revendiquer la victoire après que Son camp aura d’abord été attaqué.

Bien que tant de saints et de prophètes aient été sacrifiés tout au long de l’histoire, et que Jésus lui-même soit mort sur la croix, à la fin, Dieu a toujours remporté la victoire. Bien que le côté de Satan ait déclenché les hostilités durant les première et deuxième guerres mondiales, ce sont en définitive les nations du côté de Dieu qui ont remporté la victoire.

De même, les Coréens ont été envahis bien des fois par des puissances étrangères. Le véritable dessein de Dieu en leur faisant endurer ces tribulations était de les avoir de Son côté et d’assurer la victoire finale.

Les Coréens sont par nature dotés d’un caractère religieux. Leur inclination religieuse leur a toujours fait chercher ce qui transcende la réalité physique et recèle une plus grande valeur. Depuis les temps anciens, quand leur culture était encore primitive, les Coréens ont témoigné d’un vif désir d’adorer Dieu. Ils n’ont jamais eu beaucoup d’estime pour les religions qui déifient superstitieusement la nature ou cherchent le bonheur dans la vie temporelle. Ils ont toujours vénéré des vertus telles que la loyauté, la piété filiale et la chasteté. Leur engouement pour les légendes qui exaltent ces vertus, comme le récit de Shim Chung (la fille de l’homme aveugle) et la légende de la fidèle Chun Hyang, vient de ce fondement sous-jacent à leur culture.

3.3.4 Des prophéties messianiques

Les Coréens ont longtemps caressé un espoir messianique, nourri des témoignages éclairés de leurs prophètes. Le premier Israël croyait dans les témoignages de ses prophètes, à savoir que le Messie viendrait comme un roi, établirait le Royaume de Dieu et apporterait le salut. Le deuxième Israël fut capable d’endurer un chemin de foi rude, en partie grâce à son espoir dans le retour du Christ. De même, le peuple coréen, troisième Israël, a cru en une prophétie selon laquelle le « Roi de Justice » viendrait fonder un royaume glorieux et éternel dans son pays. Se raccrochant à cet espoir, il a puisé la force d’endurer ses souffrances. Cette idée messianique répandue parmi les Coréens fut révélée dans le Djŏng Gam Nok, livre de prophéties écrit au XIVe siècle, au début de la dynastie Yi.

Parce que cette prophétie annonçait la venue d’un nouveau roi, la classe dirigeante voulut la supprimer. Le régime colonial japonais essaya de fouler aux pieds cette notion en brûlant ce livre et en opprimant ceux qui s’en réclamaient. Après que le christianisme eut été largement accepté, cette idée fut traitée de superstition ridicule.

Pourtant cet espoir messianique est encore vivant, imprégnant profondément l’âme du peuple coréen. Le Roi de Justice attendu dont parle le Djŏng Gam Nok a pour nom Djŏng Do Ryŏng (celui qui vient avec la vraie parole de Dieu). C’est en fait une prophétie coréenne sur le Christ qui doit revenir en Corée. Avant même l’introduction du christianisme en Corée, Dieu avait révélé par le Djŏng Gam Nok que le Messie reviendrait dans ce pays. Aujourd’hui les érudits affirment que de nombreux passages de ce livre de prophéties coïncident avec les prophéties bibliques.

En outre, parmi les fidèles de toutes les religions en Corée, il en est qui ont reçu des révélations selon lesquelles le fondateur de leur religion reviendrait en Corée. Notre étude du progrès des sphères culturelles81 nous a enseigné que toutes les religions convergent vers une seule religion. Le désir de Dieu est que le christianisme aux derniers jours devienne cette religion finale qui peut assumer la responsabilité d’accomplir les buts des nombreuses religions de l’histoire. Le Christ à son retour, qui vient comme le centre du christianisme, achèvera les buts que les fondateurs de ces religions avaient voulu accomplir. Aussi, au regard de sa mission, le Christ à son retour peut être perçu comme la seconde venue du fondateur de chaque religion82. Quand les secondes venues des fondateurs des diverses religions se réaliseront en Corée pour accomplir les diverses révélations, ces fondateurs ne reviendront pas en tant qu’individus distincts. Une seule personne, le Christ au second avènement, viendra comme l’accomplissement de toutes ces révélations. Le Seigneur dont la venue a été révélée aux croyants de religions variées, comme, par exemple, le bouddha Maitreya du bouddhisme, l’Homme Vrai du confucianisme, le retour de Choi Sou-oun qui fonda la religion de Tch’ŏn Do Gyo, et le Djŏng Do Ryŏng du Djŏng Gam Nok, ne sera personne d’autre que le Christ, au second avènement.

Enfin, nous sommes témoins de révélations et de signes donnés à des chrétiens spirituellement ouverts, attestant le second avènement du Christ en Corée ; ils surgissent de partout comme les champignons après la pluie. La promesse de Dieu de répandre Son esprit sur toute chair83 est en train de s’accomplir pleinement parmi le peuple coréen.

Alors que des chrétiens fervents entrent en contact avec des esprits de différents niveaux dans le monde spirituel, allant des niveaux inférieurs jusqu’au paradis, beaucoup reçoivent des révélations claires sur le retour du Christ en Corée. Néanmoins, les dirigeants actuels des Églises chrétiennes en Corée sont assoupis. Ignorants spirituellement, ils vaquent à leur ministère en oubliant ces signes des temps. Cela est semblable à ce qui se produisit à l’époque de Jésus. Les prêtres, les rabbins et les scribes, qui auraient dû être les premiers à reconnaître la naissance du Messie, l’ignorèrent complètement car ils étaient spirituellement aveugles. Ce sont d’abord les astrologues et les bergers qui, par révélation, apprirent la naissance de Jésus.

Jésus disait : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. » Il déplorait l’ignorance spirituelle des dirigeants juifs de son temps, mais louait Dieu par ailleurs d’avoir donné Sa grâce aux croyants purs et peu éduqués, en leur révélant Sa providence. Le christianisme actuel en Corée, en un temps parallèle à celui de Jésus, connaît des phénomènes semblables, quoique sous une forme encore plus complexe. Dieu a révélé maints secrets célestes au sujet des derniers jours par l’intermédiaire de laïcs purs et innocents. Mais, parce qu’ils se feraient traiter d’hérétiques s’ils les proclamaient publiquement, ils ont gardé ces vérités pour eux-mêmes. Pendant ce temps, tels les prêtres, les rabbins et les scribes de l’époque de Jésus, de nombreux ecclésiastiques chrétiens ont tiré fierté de leur connaissance de la Bible et de leur compétence à l’interpréter. Ils ont pris goût à la déférence que leur témoignent les fidèles ; ils se satisfont de mener à bien les tâches imposantes liées à leur ministère ; or ils ignorent tout de la providence de Dieu dans les derniers jours et Lui causent de la peine.

3.3.5 L’aboutissement de toutes les civilisations

La civilisation spirituelle et matérielle, reposant sur la religion et la science – les quêtes pour vaincre les deux aspects de l’ignorance humaine – doit connaître une synthèse harmonieuse. C’est alors seulement que l’on pourra résoudre les problèmes fondamentaux de la vie humaine et réaliser le monde idéal voulu par Dieu. Dans le monde que le Christ vient réaliser, la science sera hautement développée. Ce sera une société d’un niveau de civilisation très élevé, où toutes les civilisations qui se sont développées durant le cours vertical de l’histoire providentielle seront restaurées horizontalement sous la conduite du Messie. C’est pourquoi les aspects spirituel et matériel de la civilisation développés par la religion et la science, qui ont fleuri dans le monde entier, seront embrassés et harmonisés en Corée en étant guidés par la nouvelle vérité. Ils porteront alors des fruits dans le monde idéal que Dieu désire si profondément.

Premièrement, l’essence de toutes les civilisations qui se sont développées sur la terre ferme devrait porter des fruits en Corée. Les anciennes civilisations continentales, qui sont nées en Égypte et en Mésopotamie, ont transmis leurs fruits aux civilisations péninsulaires de Grèce, de Rome et d’Ibérie, puis à la civilisation insulaire de Grande-Bretagne. La civilisation insulaire a transmis sa culture aux États-Unis, une civilisation continentale. Puis la direction s’est inversée, avec les États-Unis transmettant leur culture à la civilisation insulaire du Japon. Ces fruits doivent maintenant être récoltés dans la civilisation péninsulaire de Corée, là où le Christ doit naître.

Ensuite, l’essence des civilisations nées sur les bords des fleuves et des mers devrait porter des fruits dans la civilisation du Pacifique à laquelle appartient la Corée. Les civilisations fluviales qui ont émergé sur les bords du Nil, de l’Euphrate et du Tigre, ont transmis leur culture aux civilisations riveraines de la Méditerranée : la Grèce, Rome, l’Espagne et le Portugal. Celles-ci transmirent leurs fruits aux civilisations de l’Atlantique : notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis. Tous ces fruits seront récoltés dans la civilisation du Pacifique qui relie ensemble les États-Unis, le Japon et la Corée.

Enfin, les civilisations nées dans diverses zones climatiques devraient porter leurs fruits en Corée. Dans le cycle des saisons, les êtres vivants commencent leur vie et se multiplient au printemps, fleurissent en été, portent des fruits en automne, et font leurs provisions en hiver. Les cycles du printemps, de l’été, de l’automne et de l’hiver se répètent non seulement d’année en année, mais de jour en jour : le matin correspond au printemps, l’après-midi à l’été, le soir à l’automne et la nuit à l’hiver. Les quatre phases de la vie humaine – enfance, jeunesse, maturité et vieillesse – suivent également ce modèle. L’histoire aussi se déroule selon des saisons parce qu’un aspect du Principe de Dieu qui sous-tend Sa création est le cycle harmonieux et saisonnier de la vie.

Dieu créa Adam et Ève au printemps de l’histoire. Celle-ci devait donc débuter dans la civilisation de zone tempérée de l’Éden. Puis l’été, elle aurait dû migrer vers une civilisation tropicale ; en automne vers une civilisation fraîche ; et elle aurait dû culminer dans une civilisation froide analogue à l’hiver. Néanmoins, la chute fit tomber l’être humain à l’état de sauvage. Loin de bâtir une civilisation tempérée, il en vint à vivre prématurément dans les zones tropicales, tel un homme primitif. En Afrique, la civilisation tropicale de l’Égypte vit le jour. Puis cette civilisation continentale transmit sa culture aux péninsules et îles où des civilisations fraîches se développèrent. Elles transmirent leurs fruits à la civilisation froide de l’Union soviétique.

Ce courant culmine à présent dans la formation d’une civilisation de zone tempérée du nouvel Éden. Cela devrait certainement se produire en Corée, où toutes les civilisations sont amenées à porter leurs fruits.

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