Chapitre Moïse et Jésus
dans la providence de la restauration
La
Bible contient de nombreux secrets relatifs à l’œuvre divine du salut. « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait
révélé le secret à ses serviteurs les prophètes. » Pourtant, sans
connaître le Principe qui sous-tend la providence, les êtres humains se sont
montrés incapables de percer les mystères que renferme la Bible. Le récit
biblique de la vie d’un prophète ne se réduit pas à une simple chronique
historique. En réalité, par sa vie, la Bible dévoile le chemin que tous les
êtres humains déchus doivent emprunter.
Nous
allons examiner en particulier comment Dieu a établi les cours providentiels de
Jacob et Moïse comme modèles au cours de Jésus pour sauver toute l’humanité.
Section
2
La
providence de la restauration sous la conduite de Moïse
2.2.2
Le deuxième cours pour restaurer Canaan au niveau national
2.2.2.1
Le fondement de foi
Quand
le premier cours pour restaurer Canaan au niveau national s’avéra être un échec
à cause de l’incrédulité des Israélites, Satan réclama les 40 années de la vie
de Moïse dans le palais du pharaon durant lesquelles il avait établi le
fondement de foi. Ainsi, pour pouvoir commencer le deuxième cours pour
restaurer Canaan au niveau national, Moïse devait à nouveau poser le fondement
de foi en accomplissant une autre période de 40 ans afin de restaurer par
l’indemnité la perte de ses 40 années dans le palais. Tel était le but des 40
ans d’exil de Moïse dans le désert de Madiân. Durant cette période de 40 ans,
la vie des Israélites en Égypte devint de plus en plus misérable comme prix de
leur défiance envers Moïse.
Moïse
traversa un deuxième cours sur la base du nombre 40 pour se séparer de Satan
durant les 40 années qu’il passa dans le désert de Madiân. Là, il restaura le
fondement de foi nécessaire pour s’engager dans le deuxième cours pour
restaurer Canaan au niveau national.
Dieu
apparut alors devant Moïse et dit :
« J’ai vu, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte. J’ai entendu
son cri devant ses oppresseurs ; oui, je connais ses angoisses. Je suis
descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de cette
terre vers une terre plantureuse et vaste, vers une terre qui ruisselle de lait
et de miel, vers la demeure des Cananéens [...]. Maintenant, le cri des
Israélites est venu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que font peser sur eux
les Égyptiens. Maintenant va, je t’envoie auprès de Pharaon, fais sortir
d’Égypte mon peuple, les Israélites. » – Ex 3.7-10
2.2.2.2
Le fondement de substance
En
restaurant le fondement de foi dans le désert de Madiân, Moïse assurait aussi
la position d’Abel. Par conséquent, comme dans le premier cours pour restaurer
Canaan au niveau national, si les Israélites, en position de Caïn, avaient cru
en Moïse et l’avaient suivi avec une foi et une obéissance absolues, ils
seraient entrés dans la terre promise, un pays « qui ruisselle de lait et de
miel ». Ce faisant, ils auraient établi la condition d’indemnité pour éliminer
la nature déchue, posant ainsi le fondement de substance.
Dieu
put commencer le premier cours pour restaurer Canaan au niveau national lorsque
Moïse frappa et tua un Égyptien. Pareillement, Dieu accorda à Moïse trois
signes et dix plaies avec lesquels il pouvait l’emporter sur les Égyptiens,
afin d’établir la condition préalable au deuxième cours pour restaurer Canaan
au niveau national.
Les
raisons pour lesquelles Dieu permit à Moïse de frapper le côté satanique
étaient, comme on l’a déjà dit :
Premièrement,
de restaurer par l’indemnité la position du fils aîné que Satan avait envahie ;
deuxièmement, de rompre l’attachement des Israélites à l’Égypte ;
troisièmement, de permettre aux Israélites de comprendre que Moïse était
l’envoyé de Dieu. Il y a encore une autre raison pour laquelle Moïse put
frapper les Égyptiens. Bien que les Israélites aient déjà accompli la période
d’indemnité nécessaire de 400 ans d’esclavage en Égypte, ils avaient subi 30
ans supplémentaires d’afflictions. Dieu entendit leurs cris et leurs
lamentations et leur répondit avec compassion.
Les trois signes dont Dieu accorda le pouvoir à Moïse et à Aaron
préfiguraient l’œuvre de Jésus. Le premier signe fut accordé quand Dieu ordonna
à Moïse de jeter son bâton qui devint un serpent.
Lorsque
Aaron, sur l’ordre de Moïse, accomplit plus tard ce signe devant le pharaon,
celui-ci à son tour convoqua ses magiciens et fit jeter à chacun son bâton qui
se changea en serpent, mais le bâton d'Aaron engloutit leurs bâtons. Ce signe
indiquait symboliquement que Jésus viendrait comme le Sauveur et détruirait le
monde satanique.
Le
bâton symbolisait Jésus. Tout comme le bâton déploya un pouvoir miraculeux
devant Moïse, qui représentait Dieu, Jésus devait venir avec un tel pouvoir et
accomplir des miracles devant Dieu Lui-même. En outre, un bâton apporte la
protection et le soutien pour que les personnes se reposent sur lui ; il frappe
l’injustice et guide les êtres humains sur le bon chemin. Symbolisant Jésus, le
bâton de Moïse dévoilait les missions que Jésus accomplirait lors de sa venue.
La
transformation du bâton de Moïse en serpent symbolisait aussi l’œuvre de Jésus
qui se compara lui-même à un serpent, disant : «
Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le
Fils de l’homme. »
En
outre, il déclara à ses disciples : « ... montrez-vous
donc prudents comme les serpents ». Jésus voulait dire par là qu’il
venait comme le serpent de bonté et de sagesse qui entraîne et guide les êtres
humains déchus sur le chemin du bien. Il devait donc restaurer par l’indemnité
la chute causée par le mauvais serpent qui avait tenté nos premiers ancêtres
par la ruse. C’est pourquoi ses disciples devaient apprendre la sagesse de
Jésus et guider les êtres humains déchus sur le chemin du bien. En outre, quand
le serpent de Moïse dévora les serpents des magiciens, cela signifiait que
Jésus viendrait comme le serpent céleste pour avaler et détruire Satan, le
serpent du mal.
Le
deuxième signe fut donné quand Moïse, sur l’ordre de Dieu, mit la main dans son
sein et qu’elle devint lépreuse. Puis Dieu lui ordonna de remettre la main dans
son sein et elle fut guérie. Ce miracle indiquait symboliquement que Jésus
viendrait comme le deuxième Adam et, ensemble avec son épouse présumée (la
deuxième Ève, manifestée par le Saint-Esprit après la résurrection 61), accomplirait l’œuvre de la rédemption. La
main mise dans le sein de Moïse et contractant la lèpre symbolisait l’archange
enlaçant Ève dans son sein, un acte qui affligea l’humanité d’un péché
incurable sans l’aide de Dieu.
(61. cf. Christologie 4.1 : En évoquant la préfiguration du cours de Jésus,
le texte coréen parle du « Saint-Esprit » pour désigner la partenaire féminine
de Jésus. Toutefois, le Saint-Esprit devint cette partenaire féminine seulement
après qu’il eut été crucifié sans pouvoir mener à bien la providence originelle
de Dieu, qui impliquait son mariage sur la terre. Ensemble, Jésus et son épouse
présumée auraient dû accomplir les noces de l’Agneau et devenir les Vrais
Parents. Par souci de clarté, nous parlerons d’« épouse présumée » ou d’«
épouse » quand le texte fait allusion à l’épouse prévue pour Jésus sur la
terre. – N.D.T.)
La
deuxième fois, la main mise dans son sein et guérie préfigurait le fait que
Jésus, le Vrai Père, viendrait et restaurerait son épouse, la Vraie Mère, puis
qu’ils embrasseraient l’humanité pour lui donner une nouvelle naissance « à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous
ses ailes ». La restauration serait alors accomplie.
Pour
réaliser le troisième signe, Dieu ordonna à Moïse de répandre de l’eau du Nil
sur le sol et elle se changea en sang. Le symbolisme de ce signe réside dans la
métamorphose de l’eau, une substance inorganique, en sang, la substance de la
vie. L’eau est un symbole biblique représentant les multitudes déchues, qui
n’ont pas la vie en elles. Ce signe préfigurait donc le fait que Jésus et son
épouse devaient venir pour ressusciter les êtres humains déchus, privés de vie,
les amenant à devenir des enfants de Dieu, pleins de vie. Dieu fit accomplir
ces trois signes par Moïse et Aaron, afin d’établir des conditions d’indemnité
symboliques sur la base desquelles Jésus et son épouse devaient venir
ultérieurement en Israël comme les Vrais Parents. Ils restaureraient le
fondement originel des quatre positions, pris par Satan, et donneraient une
nouvelle naissance à tous les êtres humains qui deviendraient leurs enfants.
Quand
Moïse, qui n’était pas éloquent, demanda quelqu’un pour parler en son nom, Dieu
lui donna son frère aîné, Aaron, et aussi Miryam la prophétesse, la sœur
d’Aaron66. Cela indiquait symboliquement que Jésus et son épouse, incarnations
de la Parole, devaient venir pour restaurer les êtres humains – qui avaient
perdu la Parole au moment de la chute – afin qu’ils incarnent eux aussi la
Parole. Dans le cours pour restaurer Canaan, Aaron et Miryam se virent confier
la mission de faire observer la volonté de Moïse, qui était dans la position de
Dieu, et d’assurer le commandement en son nom. Plus tard, Jésus et son épouse
devaient faire observer la volonté de Dieu dans le cours pour restaurer Canaan
au niveau mondial et assumer la mission de racheter notre péché.
Sur
l’ordre de Dieu, Moïse alla à la rencontre du pharaon. En chemin, voici que
Dieu vint vers lui et chercha à le faire mourir. Moïse eut la vie sauve quand
son épouse Séphora eut circoncis leur fils. Elle aida Moïse à surmonter
l’épreuve et sauva leur famille. Cette circoncision permit la libération des
Israélites et leur sortie hors d’Égypte. Cela laissait entrevoir que lors de la
venue de Jésus, l’œuvre de Dieu pour le salut ne s’accomplirait que si le
peuple traversait une circoncision intérieure.
Examinons
de plus près la signification de la circoncision.
Quand
nos premiers ancêtres chutèrent à cause d’un rapport sexuel avec Satan, ils
reçurent le sang de mort par l’organe sexuel mâle. Dans le cours permettant aux
personnes déchues de redevenir Ses enfants, Dieu établit le rite de la
circoncision comme condition d’indemnité : exciser le prépuce de l’organe
sexuel mâle et laisser le sang s’en écouler. La circoncision signifie éliminer
le sang de mort.
La
circoncision est aussi un signe de la restauration du droit de l’être humain à
régner et un signe de la promesse que Dieu restaurera les êtres humains dans la
position de Ses vrais enfants. Il y a trois types de circoncision : la circoncision
du cœur, la circoncision du prépuce et la circoncision de toutes les choses.
Par les
dix plaies, Dieu permit à Moïse de libérer les Israélites d’Égypte.
Cela
préfigurait aussi le fait que dans l’avenir, Jésus viendrait avec des miracles
et des signes pour sauver les élus de Dieu. Alors que Jacob endurait 21 ans
d’épreuves à Harân, Laban le trompa dix fois, en ne lui donnant pas le salaire
qui lui était dû. De même, dans le cours de Moïse qui était calqué sur le cours
de Jacob, non seulement le pharaon continua d’affliger les Israélites au-delà
de la période requise, mais il les trompa aussi dix fois avec la fausse
promesse qu’il les libérerait.
En
guise de compensation, Dieu eut le droit de frapper le pharaon avec les dix
plaies.
Parmi
elles, la neuvième et la dixième avaient une signification particulière. À la
neuvième plaie, Dieu fit recouvrir d’épaisses ténèbres le pays d’Égypte pendant
trois jours, mais tous les Israélites avaient de la lumière là où ils
habitaient.
Cela
indiquait qu’à la venue de Jésus, l’obscurité recouvrirait le royaume de Satan,
alors que la lumière brillerait sur le peuple de Dieu et que les deux côtés se
sépareraient.
En ce
qui concerne la dixième plaie, Dieu fit mourir tous les premiers-nés des
Égyptiens et de leur bétail, tout en commandant aux Israélites de mettre du
sang de petit bétail sur les deux montants et sur le linteau de la porte de
leurs maisons, de sorte qu’ils puissent échapper à ce fléau destructeur. Les
premiers-nés des Égyptiens, du côté satanique, étaient dans la position de
Caïn. Dieu les frappa pour restaurer les Israélites de la position du cadet,
Abel, à la position de l’aîné.
Satan
avait usurpé la position d’aîné et avait donc pris la direction du cours de
l’histoire, devançant Dieu. Cette plaie préfigurait le fait qu’à la venue de
Jésus, le côté de Satan périrait, tandis que le côté de Dieu, dans la position
du cadet, serait sauvé grâce à la rédemption par le sang de Jésus. Moïse
emporta d’Égypte des richesses en abondance76. Cela annonçait la restauration
de toutes les choses, qui se produirait à l’époque de Jésus.
Après
chaque plaie, Dieu endurcit le cœur du pharaon. Il y avait à cela plusieurs
raisons. Premièrement, en manifestant Ses pouvoirs de façon répétée, Dieu
voulait montrer aux Israélites qu’Il était Dieu.
Deuxièmement,
Dieu voulait que le pharaon fît tout son possible pour retenir les Israélites
avant de le forcer à les abandonner ; alors le pharaon comprendrait à quel
point il était impuissant et renoncerait à tout reste d’attachement envers les
Israélites après leur départ.
Troisièmement,
Dieu voulait voir les Israélites couper leurs attaches à l’Égypte en provoquant
chez eux de forts sentiments d’hostilité contre le pharaon.
Dieu
établit la condition préalable au premier cours pour restaurer Canaan au niveau
national quand Moïse tua un Égyptien. Toutefois, ce cours échoua quand le
peuple se défia de Moïse. Lors du deuxième cours pour restaurer Canaan au
niveau national, Dieu établit la condition préalable en offrant aux Israélites
trois signes et dix plaies.
À la
vue de ces miracles, les Israélites en vinrent à croire que Moïse était
vraiment envoyé par Dieu pour être leur chef. Ils crurent et suivirent Moïse,
la personne de type Abel qui avait établi le fondement de foi national. Ils
purent alors commencer le deuxième cours pour restaurer Canaan au niveau
national.
Toutefois,
la condition d’indemnité pour éliminer la nature déchue exigeait davantage des
Israélites qu’une confiance et une obéissance éphémères vis-à-vis de Moïse
alors qu’il faisait ces miracles. À cause de leur précédent échec à remplir
cette condition, Satan avait réclamé la totalité du premier cours pour
restaurer Canaan. Maintenant, les Israélites devaient restaurer ce cours en
demeurant fidèles et obéissants à Moïse pendant toute la durée de leur voyage.
C’est seulement de cette façon qu’ils établiraient la condition d’indemnité au
niveau national pour éliminer la nature déchue. À moins de traverser le désert
avec une foi inébranlable en Moïse et d’entrer dans la terre de Canaan, les
Israélites ne pourraient établir de fondement de substance au niveau national.
La
condition préalable au deuxième cours pour restaurer Canaan au niveau national
comportait une grâce plus grande que lors du premier cours. Toutefois, puisque
leur incrédulité était à l’origine de la prolongation, la condition d’indemnité
que les Israélites avaient à établir était proportionnellement plus lourde.
Dans le
premier cours, si les Israélites avaient suivi Moïse, ils auraient emprunté le
chemin direct passant par le pays des Philistins et seraient entrés en Canaan
au terme de 21 jours de voyage – une période correspondant au cours de Jacob de
21 ans à Harân. Toutefois, dans le deuxième cours, Dieu ne mena pas le peuple
par la route directe. Il craignait qu’en rencontrant les Philistins belliqueux,
il ne perde la foi et ne retourne en Égypte. Au lieu de cela, Dieu lui fit
traverser la mer Rouge et le désert, réalisant un grand détour. Il planifiait
de le guider vers Canaan après une période de 21 mois.
Ainsi,
les Israélites commencèrent un cours de 21 mois pour traverser le désert sous
la conduite de Moïse. Étudions ce cours et examinons comment il servit de cours
modèle pour que Jésus puisse guider l’humanité dans le cours pour restaurer
Canaan au niveau mondial.
Quand,
en renâclant, le pharaon donna à Moïse la permission pour que les Israélites
fassent des sacrifices en Égypte, celui-ci demanda davantage et dit :
« Il ne convient pas d’agir ainsi, car nos sacrifices à Yahvé notre Dieu
sont une abomination pour les Égyptiens. Si nous offrons sous les yeux des
Égyptiens des sacrifices qu’ils abominent, ne nous lapideront-ils pas ? C’est à
trois jours de marche dans le désert que nous irons sacrifier à Yahvé notre
Dieu, comme il nous l’a dit. » – Ex 8.22-23
Moïse
demanda une sortie de trois jours avec l’intention de tromper le pharaon et de
mener le peuple hors d’Égypte une fois pour toutes. Cette période de trois
jours avait la même signification que l’expédition d’Abraham au pays de
Moriyya. Il avait besoin de trois jours pour couper ses liens avec Satan avant
de pouvoir offrir Isaac en sacrifice. Depuis l’époque d’Abraham, telle fut la
période d’indemnité requise pour se séparer de Satan à l’aube d’un cours
providentiel.
Quand
Jacob commença le cours pour restaurer Canaan, il y eut une période de trois
jours durant laquelle il coupa ses liens avec Satan en trompant Laban et en
quittant Harân.
De
même, au début de ce cours au niveau national, Moïse demanda une sortie de
trois jours avec l’intention de tromper le pharaon et de libérer son peuple de
la servitude. Jésus, lui aussi, allait commencer le cours spirituel de
restauration seulement après être passé par trois jours de séparation d’avec
Satan, avant sa résurrection victorieuse.
Les
Israélites partirent de Ramsès au nombre d’environ six cent mille hommes, le
quinzième jour du premier mois selon le calendrier hébreu. Ils observèrent la
volonté de Dieu tout au long des trois jours d’expédition jusqu’au premier
campement de Sukkot. À partir de là, Dieu leur accorda la grâce d’une colonne
de nuée le jour et d’une colonne de feu la nuit pour leur indiquer la route.
La
colonne de nuée qui guidait les Israélites le jour (yang), symbolisait Jésus
qui, plus tard, guiderait le peuple d’Israël dans le cours pour restaurer Canaan
au niveau mondial. La colonne de feu, la nuit (yin), symbolisait le
Saint-Esprit qui les guiderait tel un esprit féminin.
Au bord
de la mer Rouge, sur l’ordre de Dieu, Moïse leva son bâton et sépara les eaux ;
puis il fit traverser les Israélites à pied sec. Les Égyptiens qui les
poursuivaient sur leurs chars furent noyés alors que les eaux se refermaient
pour les engloutir.
Comme
il a été expliqué auparavant, Moïse représentait Dieu devant le pharaon84 et le
bâton de Moïse symbolisait Jésus qui manifesterait la puissance de Dieu plus
tard.
Ce
miracle préfigurait donc ce qui se passerait lors de la venue de Jésus. Satan
allait poursuivre les croyants qui suivraient Jésus en empruntant le cours pour
restaurer Canaan au niveau mondial, mais Jésus élèverait le sceptre de fer85 et
frapperait la mer troublée de ce monde86. Les eaux, en se divisant,
laisseraient apparaître un chemin plus facile sur lequel les croyants
marcheraient, alors que Satan, lancé à leurs trousses, périrait.
Les
Israélites traversèrent la mer Rouge et parvinrent au désert de Sîn le
quinzième jour du deuxième mois qui suivit leur sortie d’Égypte. Dès lors et
jusqu’à leur installation sur une terre habitable, Dieu les nourrit de manne et
de cailles87. La manne et les cailles signifiaient la chair et le sang porteurs
de vie de Jésus, que Dieu fournirait durant le cours pour restaurer Canaan au
niveau mondial.
Ainsi,
Jésus disait-il :
« Vos pères, dans le désert, ont mangé la manne et sont morts [...]. Moi,
je suis le pain vivant, descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il
vivra pour toujours. [...] Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne
buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. » – Jn 6.49-53
Quand
les Israélites quittèrent le désert de Sîn et campèrent à Rephidim, le peuple
n’avait pas d’eau à boire. Dieu ordonna à Moïse de frapper le rocher, en Horeb,
afin que l’eau puisse en jaillir. C’est ce que fit Moïse et il donna au peuple
l’eau qui leur sauva la vie.
L’apôtre
Paul écrivit : « ... ce rocher c’était le Christ ».
Par conséquent, le miracle de l’eau du rocher indiquait que le Messie
sauverait toute l’humanité avec l’eau de la vie, dont Jésus disait : « ... mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura
plus jamais soif ».
Les
deux tables de pierre que Moïse reçut sur le mont Sinaï symbolisaient Jésus et
son épouse ; le rocher, qui était la racine des tables de pierre, symbolisait
Dieu. Quand Moïse frappa le rocher et donna de l’eau au peuple, cela établit le
fondement sur lequel Moïse put recevoir les tables de pierre et construire
l’arche de l’alliance et la Demeure.
Josué
combattit les Amalécites à Rephidim. Chaque fois que Moïse tenait ses mains
levées, les Israélites l’emportaient ; chaque fois que Moïse laissait ses mains
retomber, ils essuyaient un revers. Aaron et Hur firent asseoir Moïse sur une
pierre et se mirent à soutenir ses mains, chacun d’un côté, permettant ainsi à
Josué de vaincre le roi des Amalécites et ses troupes.
Cela préfigurait aussi ce qui se passerait à la venue de Jésus. Josué symbolisait les croyants, les Amalécites symbolisaient le monde satanique, et Aaron et Hur symbolisaient Jésus et le Saint-Esprit. Aaron et Hur soutenant les mains de Moïse et permettant à Josué de vaincre les Amalécites, cela indiquait que les croyants qui adorent la Trinité – Dieu, Jésus et le Saint-Esprit –viendraient à bout de tout démon se dressant devant eux.
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