vendredi 11 septembre 2020

Le fondement de substance centré sur Josué

Chapitre Moïse et Jésus

dans la providence de la restauration

La Bible contient de nombreux secrets relatifs à l’œuvre divine du salut. « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes. » Pourtant, sans connaître le Principe qui sous-tend la providence, les êtres humains se sont montrés incapables de percer les mystères que renferme la Bible. Le récit biblique de la vie d’un prophète ne se réduit pas à une simple chronique historique. En réalité, par sa vie, la Bible dévoile le chemin que tous les êtres humains déchus doivent emprunter.

Nous allons examiner en particulier comment Dieu a établi les cours providentiels de Jacob et Moïse comme modèles au cours de Jésus pour sauver toute l’humanité.

Section 2

La providence de la restauration sous la conduite de Moïse

2.2.3.2.2 Le fondement de substance centré sur Josué

Quand Moïse frappa le rocher deux fois à Cadès-Barné, la condition préalable au voyage vers Canaan, qui aurait dû se fonder sur le rocher, ne fut pas établie. Satan envahit extérieurement, mais le fondement intérieur que Moïse avait effectué en faisant jaillir l’eau du rocher à Rephidim demeurait intact, et il put faire jaillir l’eau du rocher de Cadès-Barné, donnant ainsi à boire au peuple. Cela devint le modèle de ce qui allait suivre. Les Israélites extérieurs, nés en Égypte, qui devinrent incrédules dans le désert, périrent tous à l’exception de Josué et Caleb, qui avaient montré une foi indéfectible durant leur mission de 40 jours de reconnaissance en Canaan139. Les Israélites intérieurs, la nouvelle génération née et élevée dans le désert alors que le peuple buvait l’eau du rocher et honorait la Demeure, entrèrent dans le pays de Canaan sous la conduite de Josué.

Dieu ordonna à Moïse d’investir Josué comme son successeur :

« Prends Josué, fils de Nûn, homme en qui demeure l’esprit. Tu lui imposeras la main. Puis tu le feras venir devant Eléazar, le prêtre, et toute la communauté, pour lui donner devant eux tes ordres et lui transmettre une part de ta dignité, afin que toute la communauté des Israélites lui obéisse. » – Nb 27.18-20

Quand le peuple trembla de peur en entendant les rapports des envoyés, seuls Josué et Caleb restèrent fermes dans leur foi, s’appuyant sur le fondement de foi que Moïse avait établi grâce à la Demeure. Avec une foi et une loyauté absolues, ils établirent donc le fondement pour la Demeure et l’honorèrent jusqu’au bout. Lorsque la foi de Moïse chancela ultérieurement, les tables de pierre, l’arche et la Demeure demeurèrent toutes intactes sur la base du fondement pour la Demeure que Josué avait posé.

C’est pourquoi Dieu œuvra à établir la condition préalable pour un nouveau cours, cette fois sur la base de l’eau du rocher, en choisissant Josué à la place de Moïse et en amenant les Israélites intérieurs à lui obéir et se tenir à ses côtés sur le fondement pour la Demeure. Sur cette base, ils devaient entrer en Canaan et y établir la condition d’indemnité au niveau national pour éliminer la nature déchue. Ainsi, Dieu voulait établir le fondement de substance avec Josué pour centre dans le troisième cours au niveau national.

Quand Moïse eut traversé victorieusement la période de 40 ans dans le désert de Madiân, Dieu lui apparut et lui ordonna de guider les Israélites vers le pays de Canaan, ruisselant de lait et de miel. Pareillement, après que Josué eut traversé avec foi et dévotion la période de 40 ans d’errance dans le désert, Dieu l’appela personnellement pour servir dans la position de Moïse et lui ordonna :

« Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, debout ! Passe le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple, vers le pays que je donne aux Israélites. [...] Je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse, je ne t’abandonnerai point ni ne te délaisserai. Sois fort et tiens bon, car c’est toi qui vas mettre ce peuple en possession du pays que j’ai juré à ses pères de lui donner. » – Jos 1.2,5-6

En recevant cette direction de Dieu, Josué convoqua les chefs du peuple et leur transmit les instructions de Dieu142. Ils répondirent :

« Tout ce que tu nous as ordonné, nous le ferons, et partout où tu nous enverras, nous irons. [...] Quiconque sera rebelle à tes ordres et n’écoutera pas tes paroles, quoi que tu lui ordonnes, qu’il soit mis à mort ! Pour toi, sois fort et tiens bon. » – Jos 1.16,18

Ils jurèrent sur leur vie de suivre Josué. En succédant à Moïse dans la mission de restaurer Canaan, Josué préfigurait le Christ, à son second avènement, qui viendrait accomplir la mission laissée inachevée par Jésus. Tout comme le cours de Josué devait restaurer par l’indemnité celui de Moïse, le cours du Christ, à son second avènement, doit restaurer par l’indemnité, à la fois physiquement et spirituellement, le cours de restauration spirituelle suivi par Jésus.

Lors du deuxième cours au niveau national, Moïse envoya un homme de chacune des douze tribus reconnaître le pays de Canaan. En s’appuyant sur le cœur fidèle des deux envoyés qui avaient loyalement accompli leur mission, Josué envoya secrètement deux hommes pour espionner le pays et la ville fortifiée de Jéricho.

De retour de Jéricho, tous deux présentèrent un rapport confiant : « Yahvé a livré tout ce pays entre nos mains et déjà tous ses habitants sont pris de panique devant nous. »

La jeune génération d’Israélites élevés dans le désert crut dans les paroles des espions et sa foi indemnisa les péchés des parents, qui n’avaient pas accompli correctement la mission antérieure de 40 jours de reconnaissance en Canaan.

Ayant juré sur leur vie d’obéir à Josué, qui se tenait sur le fondement de la Demeure, les Israélites intérieurs purent bénéficier de ce fondement à ses côtés. En restaurant la condition préalable sur la base de l’eau du rocher, ils retrouvèrent la position qu’avaient eue leurs parents quand, sous la conduite de Moïse, ils avaient pris part à la condition préalable à l’exode hors d’Égypte alors que Dieu leur avait donné les trois signes et les dix plaies. Tout comme les Israélites sous la conduite de Moïse avaient suivi un cours de trois jours avant de traverser la mer Rouge, les Israélites sous la conduite de Josué suivirent un cours de trois jours avant de traverser le Jourdain. Dans le deuxième cours au niveau national, après avoir accompli la période de trois jours, les Israélites furent conduits vers la mer Rouge par la colonne de feu et la colonne de nuée. De même, après que les Israélites sous la conduite de Josué eurent achevé leur cours de trois jours, l’arche de l’alliance les mena au Jourdain147. Les tables placées au centre de l’arche, et les colonnes de feu et de nuée étaient dans l’un et l’autre cas des symboles de Jésus et de son épouse présumée.

Moïse se servit de son bâton pour indiquer le chemin et séparer la mer Rouge en deux. De même, Josué plaça l’arche de l’alliance au-devant de ses troupes pour ouvrir le chemin. Dès que les prêtres qui portaient l’arche de l’alliance plongèrent les pieds dans le Jourdain, ses eaux se séparèrent, traçant une voie pour que le peuple qui suivait l’arche puisse marcher jusqu’à l’autre rive.

Le bâton de Moïse symbolisait Jésus ; de même, l’arche contenant les tables de pierre, la manne et le rameau d’Aaron symbolisaient Jésus et son épouse. Ainsi, la séparation des eaux du Jourdain devant l’arche, qui permit aux Israélites d’entrer sans encombre en Canaan, préfigurait ce qui devait se produire en présence de Jésus et de son épouse : l’humanité déchue, symbolisée par l’eau149, serait divisée entre justes et impies qui affronteraient le jugement. Tous les croyants fidèles accompliraient alors la restauration de Canaan au niveau mondial.

Au moment d’atteindre le Jourdain, Dieu S’adressa en ces termes à Josué :

« Choisissez-vous douze hommes parmi le peuple, un homme par tribu, et donnez-leur cet ordre : “Enlevez d’ici, du milieu du Jourdain, là où se sont posés les pieds des prêtres, douze pierres que vous ferez traverser avec vous et déposerez au bivouac où vous passerez la nuit.” » – Jos 4.2-3

Ainsi fit le peuple :

Ce fut le dix du premier mois que le peuple remonta du Jourdain et campa à Gilgal, à la limite est de Jéricho. Quant à ces douze pierres qu’on avait prises dans le Jourdain, Josué les érigea à Gilgal. – Jos 4.19-20

Que présageait donc cela ?

Comme on l’a dit antérieurement, la pierre symbolisait Jésus. Par conséquent, quand les douze hommes représentant les douze tribus, portèrent chacun une pierre prise dans le lit du Jourdain après que les eaux eurent été séparées par l’arche, cela préfigurait ce que les douze disciples de Jésus, représentant les douze tribus, devraient faire à sa venue : l’honorer sur les lieux même où il jugerait le monde déchu par sa parole pour y séparer le bien du mal.

Après qu’ils aient pris les douze pierres et les aient disposées à Gilgal en territoire cananéen, Josué déclara :

« ... afin que tous les peuples de la terre sachent comme est puissante la main de Yahvé, et afin qu’ils craignent Yahvé votre Dieu, toujours ».

Cela indiquait que les disciples de Jésus devraient complètement s’unir par le cœur avec lui ; c’est seulement ainsi qu’ils pourraient accomplir la restauration de Canaan au niveau mondial de sorte que tous les peuples de la terre puissent louer éternellement la puissance de Dieu.

Tout comme Jacob avait coutume de bâtir un autel de pierre partout où il passait, les représentants des douze tribus, descendants des douze fils de Jacob, rassemblèrent les douze pierres et bâtirent un autel en louange à Dieu. Ils devaient en définitive construire le Temple. Cela montrait que les douze disciples de Jésus devraient s’unir et honorer Jésus comme le Temple. Pour cette raison, alors que ses disciples n’étaient pas unis, Jésus déclara : « Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai. »

De fait, les douze disciples ne parvinrent pas à s’unir entre eux, et l’un d’eux, Judas Iscariote, vendit même Jésus à ses ennemis. C’est seulement après avoir subi la crucifixion et être ressuscité trois jours plus tard, que Jésus fut en mesure de rassembler ses disciples dispersés. Ils se mirent alors à honorer Jésus ressuscité en tant que Temple spirituel. C’est seulement à son second avènement que ses disciples seront capables de le servir comme un Temple vivant.

Quand les Israélites quittèrent l’Égypte et se mirent en route vers Canaan, ils observèrent la fête des Azymes à partir du quatorzième jour du premier mois. De même, pendant qu’ils campaient à Gilgal, les Israélites sous la conduite de Josué célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois. Puis ils se mirent en route vers la ville de Jéricho. Quand ils commencèrent à vivre du produit de la terre, Dieu cessa de leur donner la manne qu’Il avait accordée pendant 40 ans.

Dorénavant, il leur fallait assurer leur subsistance avec leur propre sueur. En outre, jusqu’à ce qu’ils aient renversé toutes les villes sataniques qui pouvaient rester, ils durent lutter de toutes leurs forces pour accomplir leur responsabilité.

Alors qu’ils approchaient de Jéricho, se conformant à l’ordre de Dieu, les Israélites placèrent quarante mille soldats à l’avant tandis que sept prêtres soufflaient dans sept trompes en corne de bélier tout en suivant les soldats. Derrière venait l’arche de l’alliance portée par les prêtres lévites, et le reste de l’armée israélite fermait la marche.

Les Israélites marchèrent dans cet ordre autour de la ville fortifiée une fois par jour six jours durant, mais cela demeura sans effet sur la ville. Avec patience et obéissance, le peuple restaurait ainsi par l’indemnité la période des six jours de la création, qui avait été envahie par Satan.

Après avoir enduré cette situation avec loyauté pendant six jours, le septième jour les sept prêtres firent le tour de la ville sept fois, soufflant dans les sept trompes, et Josué dit au peuple : « Poussez le cri de guerre, car Yahvé vous a livré la ville ! » Le peuple poussa un grand cri et le rempart s'écroula sur place. La conquête de Jéricho annonçait que, par la puissance du Christ et l’œuvre de ses disciples, la barrière satanique entre le ciel et la terre s’effondrerait. Une fois démantelé, ce mur ne serait plus jamais rebâti. Aussi Josué fit-il prononcer ce serment :

« Maudit soit, devant Yahvé, l’homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville – Jéricho ! Il la fondera sur son aîné, et en posera les portes sur son cadet ! » Jos 6.26

Josué lança alors des attaques sur l’ennemi, avec une force inégalable. Il battit au total trente et un rois. Cela indiquait que le Christ viendrait comme le Roi des rois pour établir le Royaume de Dieu unifié sur la terre, en amenant tous les rois païens à une totale soumission, et en gagnant le cœur de leurs peuples.

2.2.3.3 Le fondement pour le Messie

Nous avons appris que les Israélites échouèrent dans le deuxième cours pour restaurer Canaan au niveau national en ne parvenant pas à remplir correctement leur mission de reconnaissance du pays pendant 40 jours, une condition pour se séparer de Satan. Afin de payer une indemnité pour cet échec, durant le troisième cours au niveau national ils errèrent dans le désert pendant 40 ans.

Durant cette période, Moïse établit le fondement de foi pour le troisième cours, les Israélites se tenant sur le fondement pour la Demeure. Mais Satan envahit ces deux fondements à cause de l’incrédulité du peuple et par la faute de Moïse qui frappa deux fois le rocher. Par conséquent, l’ancienne génération d’Israélites, sauf Josué et Caleb, périt dans le désert. Josué et Caleb s’étaient fidèlement acquittés de la mission de 40 jours de reconnaissance en Canaan en se tenant sur le fondement de foi pour le deuxième cours et le fondement de foi pour la Demeure que Moïse avait posés. Ils établirent ainsi le fondement pour la Demeure.

La jeune génération d’Israélites traversa le Jourdain en portant l’arche de l’alliance avec une foi très forte sous la conduite de Josué qui avait succédé à Moïse. Puis, ayant détruit la ville fortifiée de Jéricho, ils entrèrent en Canaan, la terre promise.

Forts de cette victoire, ils posèrent le fondement de substance dans le troisième cours au niveau national et établirent le fondement pour le Messie dans ce cours – bien qu’étant un peuple sans souveraineté.

Le fondement familial pour le Messie avait été accompli du temps d’Abraham. Ses descendants traversèrent un cours d’indemnité de 400 ans comme esclaves en Égypte avant de pouvoir entrer en Canaan et y accomplir le fondement national pour le Messie. Cela exigeait bien plus qu’entrer en Canaan et le conquérir. Comme on l’a exposé en détail auparavant156, les personnes déchues avaient déjà fondé de puissantes nations comme l’Égypte, menées par des dirigeants sataniques opposés à la providence de la restauration. Voilà pourquoi, bien que le fondement national pour le Messie ait été établi sous la direction de Josué, il allait être nécessaire de bâtir un royaume souverain à partir duquel le Messie pourrait se mesurer aux nations sataniques du monde. Mais une fois entrées en Canaan, les jeunes générations d’Israélites devinrent à leur tour incrédules. Dès lors, la providence fut de nouveau prolongée et dut subir de nombreux revers jusqu’à l’époque de Jésus.

2.3 Quelques leçons tirées du cours de Moïse

Tout au long de l’histoire, les personnes de foi ont lu le récit biblique sur Moïse en n’y voyant qu’une chronique de sa vie et de l’histoire d’Israël. Nul n’a vraiment compris que Dieu voulait livrer par ce récit certains secrets de la providence de la restauration. Jésus l’a seulement laissé entendre par ses propos : « ... le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu’il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. » Il expira sans avoir divulgué la vraie signification du cours de Moïse.

Dans ces pages, nous avons révélé comment Moïse a suivi le cours modèle, ou cours type, de la providence de la restauration. En comparant cette section à la prochaine, les lecteurs comprendront plus clairement comment, par le cours de Moïse, Dieu a annoncé le chemin que suivrait Jésus. D’ailleurs, rien qu’en étudiant la seule providence centrée sur Moïse, nous ne pouvons échapper à cette conclusion : Dieu existe et Il a dirigé l’histoire vers la réalisation d’un but unique et absolu.

Le cours de Moïse illustre également le fait que le bilan réel de la vie d’une personne dépend de son succès ou de son échec à accomplir sa part de responsabilité, quel que soit le dessein préalable de Dieu pour elle. La volonté prédéterminée de Dieu ne peut s’accomplir avec la personne investie de cette mission, si elle ne remplit pas sa part de responsabilité. Dans ce cas précis, Dieu a annoncé que grâce à Moïse, Il guiderait les Israélites en Canaan, le pays ruisselant de lait et de miel, et Il lui a ordonné de mener cette tâche à bien. Néanmoins, quand Moïse et son peuple n’ont pas accompli leur responsabilité, de la première génération seuls Josué et Caleb sont entrés en Canaan. Les autres ont péri dans le désert.

En outre, Dieu n’intervient pas dans la part de responsabilité de l’être humain, mais Il agit seulement sur le résultat concret de ses actes. Même si Dieu guida les Israélites avec des signes et des miracles étonnants, Il n’intervint pas dans leurs actes quand ils adorèrent le veau d’or alors que Moïse s’était éloigné sur la montagne. Il n’intervint pas pour retenir Moïse de frapper le rocher une seconde fois.

De tels actes étaient du ressort de leur responsabilité qu’eux seuls pouvaient remplir. Mais, une fois qu’ils eurent agi, en accomplissant ou non leur part de responsabilité, Dieu considéra le résultat de leurs actes et agit en conséquence.

Le cours de Moïse illustre le caractère absolu de la prédétermination de la volonté divine. Dieu prédétermine de façon absolue que Sa volonté sera réalisée et Il S’efforce constamment de l’accomplir jusqu’au bout. Ainsi, lorsque Moïse n’a pu remplir sa responsabilité, Dieu lui a trouvé un successeur, Josué, et Il a œuvré résolument pour accomplir Sa volonté grâce à lui. En général, lorsqu’une personne en position d’Abel choisie par Dieu n’accomplit pas sa mission, quelqu’un en position de Caïn qui a montré le plus grand zèle en vient à remplacer la personne de type Abel et à hériter sa mission. Jésus a décrit une situation comparable quand il a dit : « Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent le Royaume des Cieux souffre violence, et des violents s’en emparent. »

Le cours de Moïse nous montre que plus la mission d’une personne est grande, plus grande est l’épreuve à affronter. Parce que nos premiers ancêtres chutèrent en ne croyant pas en Dieu et en se détournant de Lui, les figures centrales restaurant le fondement de foi doivent surmonter un test dans lequel Dieu les abandonne. Moïse a dû traverser une épreuve dans laquelle Dieu a cherché à le faire mourir160, avant de pouvoir s’imposer comme chef des Israélites.

La chute a servi de condition à Satan pour enchaîner les êtres humains. Par conséquent, Dieu ne peut accorder Sa grâce aux êtres humains sans une condition préalable ; s’Il le faisait, Satan L’accuserait. Aussi, quand Dieu est sur le point de donner Sa grâce, Il met la personne à l’épreuve, soit avant, soit après la grâce, pour empêcher l’accusation de Satan. Le cours de Moïse en est l’illustration.

Dieu accorda à Moïse la grâce de commencer le premier cours pour quitter l’Égypte, seulement après qu’il eut réussi la condition que constituait sa vie pendant 40 ans dans le palais du pharaon. Dieu accorda à Moïse la grâce de commencer le deuxième cours pour quitter l’Égypte, seulement après qu’il eut surmonté l’épreuve de sa vie pendant 40 ans dans le désert de Madiân. Ce n’est qu’après le test où Dieu voulut faire mourir Moïse162 qu’Il lui accorda les trois signes et les dix plaies163. C’est seulement après avoir imposé l’épreuve d’un cours de trois jours164 que Dieu lui accorda les colonnes de feu et de nuée165. Ce n’est qu’après avoir imposé l’épreuve de traverser la mer Rouge166 que Dieu accorda la grâce de la manne et des cailles.

C’est après l’épreuve de la bataille avec les Amalécites168, qu’Il accorda la grâce des tables de pierre, de la Demeure et de l’arche de l’alliance. La grâce de l’eau du rocher fut donnée seulement après l’épreuve de 40 ans d’errance dans le désert. Quand Dieu envoya les serpents brûlants, le repentir du peuple fut la condition pour qu’Il accorde la grâce du serpent d’airain.

Telles sont les leçons que nous enseigne le cours de Moïse.


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