dimanche 6 septembre 2020

La force de l’amour, la force du Principe et le commandement de Dieu

Chapitre La chute de L’homme

Tous les êtres humains ont une âme originelle qui les incite à rejeter le mal et à poursuivre le bien. Toutefois, même à notre insu, nous sommes poussés par des forces mauvaises à abandonner le bien que notre âme originelle désire et à accomplir des actes mauvais que, dans notre for intérieur, nous ne voulons pas faire.

Tant que ces forces mauvaises nous assailliront, l’histoire humaine se poursuivra sans relâche dans le péché. Dans le christianisme, le maître de ces forces mauvaises est connu sous le nom de Satan. Faute de comprendre l’identité de Satan et l’origine de son existence, nous avons été totalement incapables d’éliminer son pouvoir.

Pour extirper le mal à sa racine, mettre ainsi un terme à l’histoire du péché et inaugurer l’avènement d’une ère de bonté, nous devons d’abord découvrir l’origine et la motivation de Satan et comprendre les ravages qu’il a provoqués dans la vie des êtres humains.

Cette explication de la chute va clarifier ces questions.

Section 3

La force de l’amour, la force du Principe et le commandement de Dieu

3.1 La force de l’amour et la force du Principe au cours de la chute

L’être humain est créé grâce au Principe et il est censé vivre selon la voie du Principe. Par conséquent, il est impossible que la force inhérente au Principe entraîne une personne à dévier de la voie du Principe et cause sa chute.

On peut comparer cela à un train : s’il n’y a pas de défaillance dans le moteur ou sur la voie, il ne peut dérailler à moins qu’une force extérieure avec une direction différente et supérieure à la force motrice n’agisse sur lui.

De même, pour les êtres humains, la force inhérente au Principe guide leur développement dans la bonne direction. Mais si une force plus grande, ayant une direction différente et un but contraire au Principe, les entraîne, ils chuteront à coup sûr. La force qui est plus puissante que celle du Principe n’est autre que la force de l’amour. Tant que les êtres humains sont dans un état d’immaturité, il est toujours possible que la force d’un amour hors-Principe les amène à chuter.

Pourquoi la force de l’amour est-elle plus grande que celle du Principe ? Pourquoi Dieu l’a-t-Il créée plus grande, laissant ainsi la possibilité que la force d’un amour déviant entraîne une personne encore immature et la fasse chuter ?

Sans l’amour de Dieu, nous n’avons aucun moyen d’accomplir le fondement des quatre positions ni le but pour lequel nous avons été créés. L’amour est vraiment la source d’où jaillissent notre vie et notre bonheur.

Bien que Dieu ait créé les êtres humains sur la base du Principe, Il règne sur nous par l’amour. Par conséquent, pour que l’amour accomplisse le rôle qui est le sien, sa force doit être plus grande que celle du Principe.

Si la force de l’amour était plus faible que celle du Principe, Dieu ne pourrait pas régner sur les êtres humains par l’amour ; nous aurions tendance à poursuivre le Principe plus que l’amour de Dieu. Pour cette raison, Jésus voulut éduquer ses disciples par la vérité, mais c’est son amour qui les sauva.

3.2 Pourquoi Dieu a-t-Il donné le commandement comme objet de foi ?

Pourquoi Dieu a-t-Il donné à Adam et Ève le commandement de ne pas manger du fruit ? Dieu ne pouvait pas régner directement, par Son amour, sur Adam et Ève pendant leur période d’immaturité. Puisque la force de l’amour est plus grande que celle du Principe, Dieu pressentit que, si jamais ils formaient une base commune avec l’archange, il y avait une possibilité qu’ils succombent à la force d’un amour déviant, hors-Principe, et chutent. Pour éviter cela, Dieu donna à Adam et Ève le commandement qui leur interdisait de se lier à l’archange de cette façon. Quelle qu’ait pu être la force de l’amour hors-Principe de l’archange, si Adam et Ève avaient respecté le commandement de Dieu, formant une base commune avec Lui et n’engageant une action de donner et recevoir qu’avec Lui et nul autre, la force de l’amour hors-Principe de l’archange ne les aurait pas affectés et ils n’auraient jamais chuté. Tragiquement, Adam et Ève n’obéirent pas au commandement mais formèrent une base commune avec l’archange et engagèrent une action de donner et recevoir avec lui. Ainsi, la force de l’amour illicite les fit « sortir des rails ».

Ce n’est pas que pour empêcher leur chute que Dieu donna le commandement aux êtres humains immatures. Dieu voulait aussi les voir se réjouir en régnant sur toute la création – y compris les anges – en héritant de Sa nature créative. Pour pouvoir hériter de cette créativité, les êtres humains doivent se parfaire grâce à leur foi dans la parole de Dieu, et c’est ainsi qu’ils accomplissent leur part de responsabilité.

Dieu donna le commandement non pas à l’archange, mais seulement aux êtres humains. Il voulait ainsi mettre en valeur la dignité des êtres humains conférée par le Principe de la création, qui leur octroie la position d’enfants de Dieu et leur permet de régner même sur les anges.

3.3 La période durant laquelle le commandement était nécessaire

Le commandement de Dieu de ne pas manger du fruit devait-il rester en vigueur pour toujours ? La deuxième bénédiction de Dieu devait s’accomplir quand Adam et Ève seraient entrés dans le règne direct de l’amour de Dieu, en s’unissant comme de véritables conjoints, en procréant et en éduquant des enfants dans l’amour de Dieu46. En fait, le Principe requiert que les êtres humains mangent du fruit après avoir atteint la pleine maturité de leur personnalité.

La force de l’amour est plus grande que la force du Principe. Si Adam et Ève avaient atteint la perfection, étaient devenus mari et femme en accord avec la volonté divine et avaient expérimenté le règne direct de Dieu par le pouvoir absolu de Son amour, leur amour conjugal serait devenu absolu. Aucun être, aucun pouvoir dans l’univers n’auraient jamais pu briser ce lien d’amour. À ce stade, Adam et Ève n’auraient jamais pu chuter. L’amour de l’archange qui est inférieur aux êtres humains n’aurait jamais pu briser l’amour conjugal d’Adam et Ève, une fois celui-ci solidement ancré en Dieu.

Par conséquent, le commandement de Dieu de ne pas manger du fruit ne s’appliquait que pendant la période d’immaturité d’Adam et d’Ève.


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