dimanche 6 septembre 2020

La Valeur Originelle


Chapitre Le Principe de la création

Section 4

La valeur originelle

4.1 Le processus et le critère de détermination de la valeur originelle

Comment la valeur originelle d’un être est-elle déterminée ?

La valeur d’une entité peut se déterminer en fonction du lien entre le but de son existence et le désir qu’un être humain lui porte.

Pour être plus précis, la valeur d’une entité, prévue à sa création, n’est pas un attribut inhérent fixe. Elle s’établit plutôt par une relation mutuelle entre le but de cette entité, selon l’idéal de Dieu pour la création, et le désir originel de l’être humain de la chérir et d’exalter sa vraie valeur.

Elle trouve cette vraie valeur en prenant sa place de partenaire objet au sein d’un fondement de quatre positions avec Dieu pour centre, par une action de donner et recevoir avec une personne et lorsque leur union devient le troisième partenaire objet pour Dieu.

Qu’est-ce qui définit le critère par lequel la valeur originelle d’un être est déterminée ?

Puisque sa valeur originelle est déterminée quand cet être participe à un fondement de quatre positions et que le centre de ce fondement de quatre positions est Dieu, c’est Dieu qui établit le critère de sa valeur. Puisque Dieu est absolu, la valeur originelle d’un partenaire objet, déterminée en fonction de ce critère établi par Dieu, doit être aussi absolue.

Prenons l’exemple d’une rose :

Sa beauté originelle est déterminée lorsque le but pour lequel Dieu l’a créée et le désir humain, d’inspiration divine, d’apprécier et d’exalter sa beauté, se réalisent de concert. Autrement dit, une personne idéale est comblée de joie quand son désir de rechercher la beauté est satisfait par la stimulation émotionnelle que la fleur lui procure. C’est à ce moment-là que la fleur manifeste sa beauté originelle. La beauté de la rose devient absolue quand cette fleur atteint son but intrinsèque qui est de donner une joie parfaite à son partenaire sujet. Le désir humain d’apprécier la beauté de la fleur est un exemple du désir de percevoir les aspects de sa nature intérieure et de sa forme extérieure dans un partenaire objet.

Une unité harmonieuse se crée entre le partenaire sujet et le partenaire objet lorsque se réalisent, d’une part, le but pour lequel la fleur a été créée et, d’autre part, le désir humain d’apprécier sa valeur.

Une entité réalise sa vraie valeur quand elle atteint un état d’unité harmonieuse avec un être humain, son partenaire sujet, et qu’ils forment ensemble le troisième partenaire objet pour Dieu au sein d’un fondement de quatre positions.

De cette manière, la vraie valeur de toute chose est parfaitement déterminée par comparaison avec le critère de valeur absolue établi par Dieu. Jusqu’à présent, aucun partenaire objet n’a pu atteindre une valeur absolue ; celle-ci est restée relative parce que la relation de ces entités avec des personnes déchues était fondée non pas sur l’idéal de Dieu pour la création, mais sur des buts et des désirs sataniques.

4.2 Sentiment, intelligence et volonté originels ; beauté, vérité et bonté originelles

L’esprit humain a trois facultés : le sentiment, l’intelligence et la volonté. Le corps humain agit en réponse aux instructions de l’esprit.

Quand le corps répond au sentiment, à l’intelligence et à la volonté de l’esprit, ses actions poursuivent respectivement les valeurs que sont la beauté, la vérité et la bonté. Dieu est le partenaire sujet de l’esprit humain ; Il est donc aussi le partenaire sujet du sentiment, de l’intelligence et de la volonté de l’être humain. Désirant réaliser sa valeur originelle, une personne répond par son esprit au sentiment, à l’intelligence et à la volonté parfaits de Dieu et elle agit avec son corps en conséquence. Ainsi manifeste-t-elle les valeurs de beauté, de vérité et de bonté originelles.

4.3 Amour et beauté, bien et mal, vertu et vice

4.3.1 Amour et beauté

Lorsque deux entités, manifestations particulières des caractéristiques duales de Dieu, forment une base commune et cherchent à s’unir en tant que troisième partenaire objet pour Dieu et à établir un fondement de quatre positions, elles s’engagent dans une action de donner et recevoir. Dans ce processus, on appelle amour la force émotionnelle que le partenaire sujet donne au partenaire objet, et on appelle beauté la force émotionnelle que le partenaire objet retourne au partenaire sujet. La force de l’amour est active et la stimulation de la beauté est passive.

Dans la relation entre Dieu et l’être humain, Dieu donne l’amour en tant que partenaire sujet et l’être humain retourne la beauté en tant que partenaire objet. Dans la relation entre un homme et une femme, l’homme est le partenaire sujet, donnant l’amour, alors que la femme est le partenaire objet, retournant la beauté. Dans l’univers, l’être humain est en position de partenaire sujet qui donne l’amour au monde naturel et le monde naturel retourne la beauté en tant que partenaire objet. Toutefois, quand le partenaire sujet et le partenaire objet sont totalement et harmonieusement unis, il y a de l’amour dans la beauté et de la beauté dans l’amour. En effet, quand un partenaire sujet et un partenaire objet deviennent un dans un mouvement circulaire, le partenaire sujet agit parfois comme un partenaire objet, et le partenaire objet comme un partenaire sujet.

Dans les relations interpersonnelles, on appelle loyauté la beauté qu’un subordonné redonne en réponse à l’amour d’un supérieur et piété filiale la beauté que les enfants retournent en réponse à l’amour de leurs parents. La beauté qu’une épouse retourne en réponse à l’amour de son mari s’appelle la fidélité. Le but de l’amour et de la beauté est de permettre à deux êtres purs et intègres, issus de Dieu, d’établir un fondement de quatre positions et de réaliser le but de la création. En partageant l’amour et la beauté, ils s’unissent harmonieusement, devenant ainsi le troisième partenaire objet pour Dieu.

Étudions ensuite la nature de l’amour de Dieu.

Si Adam et Ève avaient atteint la perfection et si chacun était devenu un partenaire objet substantiel pour Dieu, reflétant l’une de Ses caractéristiques duales, ils se seraient unis en tant que mari et femme et auraient élevé des enfants dans une famille divine. Ce faisant, ils auraient expérimenté trois types d’amour originel avec leurs trois partenaires objets : l’amour parental, l’amour conjugal et l’amour des enfants (l’amour des premier, deuxième et troisième partenaires objets). C’est alors seulement qu’ils auraient accompli le but des trois partenaires objets et formé un fondement de quatre positions. Ils auraient ainsi réalisé le but de la création.

4.3.2 Bien et mal

Un acte, ou le résultat d’un acte, est considéré comme bon quand il accomplit le but de Dieu pour la création. Cela se produit lorsqu’un partenaire sujet et un partenaire objet s’unissent dans un échange harmonieux et dynamique d’amour et de beauté, lorsqu’ils deviennent le troisième partenaire objet de Dieu et qu’ils forment un fondement de quatre positions. Par contre, un acte, ou son résultat, est mauvais quand il viole le but de Dieu pour la création en formant un fondement de quatre positions dominé par Satan.

Par exemple, quand un individu réalise la première bénédiction et accomplit son véritable but, les actions visant à cette fin sont bonnes et l’individu est bon. Ces actions impliquent un libre échange d’amour et de beauté entre l’esprit et le corps, de sorte qu’ils s’unissent selon le plan de Dieu ; cela permet l’établissement d’un fondement individuel de quatre positions.

Quand un homme et une femme parfaits accomplissent la deuxième bénédiction en fondant une famille qui réalise le but de Dieu, leurs actions à cette fin sont bonnes et la famille qu’ils forment est bonne. Ces actions comprennent la création d’un couple selon le plan de Dieu par le partage harmonieux et passionné d’amour et de beauté, la conception et l’éducation des enfants ; cela permet l’établissement d’un fondement familial de quatre positions.

De plus, quand un individu parfait accomplit la troisième bénédiction, les actions à cette fin sont bonnes et tous les projets qu’il nourrit sont bons. En se reliant au monde naturel comme à un second moi et en devenant complètement un avec lui, il se forme une union qui devient le troisième partenaire objet pour Dieu ; cela permet l’établissement d’un fondement de quatre positions pour le règne sur la création.

Inversement, quand une personne forme un fondement de quatre positions sous le joug de Satan et réalise un but contraire aux trois grandes bénédictions, cet acte, ou son résultat, est mauvais.

4.3.3 Vertu et vice

La vertu désigne la qualité qui incite une personne à poursuivre le bien et en favoriser la réalisation. Le vice désigne ce qui pousse une personne à poursuivre le mal et ses objectifs sataniques.

Une vie vertueuse est absolument nécessaire pour atteindre le bien.


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