dimanche 6 septembre 2020

La racine du péché

Chapitre La chute de L’homme

Tous les êtres humains ont une âme originelle qui les incite à rejeter le mal et à poursuivre le bien. Toutefois, même à notre insu, nous sommes poussés par des forces mauvaises à abandonner le bien que notre âme originelle désire et à accomplir des actes mauvais que, dans notre for intérieur, nous ne voulons pas faire.

Tant que ces forces mauvaises nous assailliront, l’histoire humaine se poursuivra sans relâche dans le péché. Dans le christianisme, le maître de ces forces mauvaises est connu sous le nom de Satan. Faute de comprendre l’identité de Satan et l’origine de son existence, nous avons été totalement incapables d’éliminer son pouvoir.

Pour extirper le mal à sa racine, mettre ainsi un terme à l’histoire du péché et inaugurer l’avènement d’une ère de bonté, nous devons d’abord découvrir l’origine et la motivation de Satan et comprendre les ravages qu’il a provoqués dans la vie des êtres humains.

Cette explication de la chute va clarifier ces questions.

Section 1

La racine du péché

Personne n’a pu comprendre la racine du péché qui est si profondément enfoui et qui ne cesse de fourvoyer les êtres humains sur la voie du mal. En se fondant sur la Bible, bien des chrétiens en sont restés à une croyance vague : la racine du péché résiderait dans le fait qu’Adam et Ève auraient mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Certains chrétiens croient que ce fruit était celui d’un arbre réel, mais pour d’autres ce fruit est un symbole, une grande partie de la Bible étant d’ailleurs rédigée en langage symbolique. Examinons le récit biblique de la chute et ses interprétations diverses afin de parvenir à une compréhension complète.

1.1 L’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal

Adam et Ève chutèrent en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Certains chrétiens, jusqu’à ce jour, ont pensé qu’il s’agissait du fruit d’un arbre réel.

Mais Dieu, le parent aimant de l’humanité, aurait-Il pu créer un fruit susceptible d’entraîner la chute avec un aspect aussi séduisant - Gn 3.6 ? L’aurait-Il placé en un lieu si aisément accessible pour Ses enfants ?

D’autre part, Jésus disait : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme. » Comment, dès lors, une nourriture que l’on mange peut-elle conduire quelqu’un à la chute ?

L’humanité est rongée par le péché originel, hérité de nos premiers ancêtres. Mais comment une chose que l’on mange pourrait-elle être la cause d’un péché transmissible à nos descendants ?

Le seul moyen d’hériter quelque chose est que cela soit transmis par le lignage. On peut certes subir des maux passagers en mangeant quelque chose, mais pas au point de les transmettre indéfiniment à sa descendance.

Certains croient que Dieu a créé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et a commandé à Adam et Ève de ne pas en manger uniquement pour tester leur obéissance.

Posons-nous la question : Dieu, qui est amour, testerait-Il les êtres humains d’une manière si impitoyable que cela pourrait causer leur mort ?

Adam et Ève savaient qu’ils mourraient dès l’instant où ils mangeraient du fruit, car Dieu le leur avait dit. Pourtant, ils en mangèrent.

Adam et Ève savaient qu’ils mourraient dès l’instant où ils mangeraient du fruit, car Dieu le leur avait dit. Pourtant, ils en mangèrent. Adam et Ève ne manquaient de rien en matière de nourriture. Ils n’auraient pas risqué leur vie ni désobéi à Dieu juste pour obtenir une friandise.

Nous pouvons donc en déduire que le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ne pouvait être un fruit ordinaire, mais plutôt quelque chose de si incroyablement attirant que même la peur de la mort ne les a pas empêchés de s’en saisir.

Si le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal n’était pas un fruit réel, il devait donc être un symbole représentant quelque chose d’autre.

Pourquoi devrions-nous nous obstiner à croire en une interprétation littérale du fruit, alors que la Bible fait si souvent usage du symbolisme et de la métaphore ? Il est préférable d’abandonner une croyance aussi étroite et passéiste.

Pour comprendre ce que représente le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, examinons d’abord l’arbre de vie qui se dressait à côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin d’Éden - Gn 2.9.

En comprenant la signification de l’arbre de vie, nous pourrons comprendre plus facilement celle de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

1.1.1 L’arbre de vie

Selon la Bible, l’espoir des personnes déchues est d’approcher et d’atteindre l’arbre de vie : Puisque l’espoir suprême de l’humanité est l’arbre de vie, nous pouvons en déduire que l’espoir d’Adam était aussi l’arbre de vie.

« Espoir différé rend le cœur malade ; c’est un arbre de vie que le désir satisfait.» Ainsi, les Israélites de l’ère de l’Ancien Testament mettaient leur espoir dans l’arbre de vie. De même, l’espoir de tous les chrétiens du temps de Jésus jusqu’à nos jours a été d’approcher l’arbre de vie et d’en bénéficier : « Heureux ceux qui lavent leurs robes ; ils pourront disposer de l’arbre de vie et pénétrer dans la Cité, par les portes. »

Puisque l’espoir suprême de l’humanité est l’arbre de vie, nous pouvons en déduire que l’espoir d’Adam était aussi l’arbre de vie.

Il est écrit que, lorsqu’Adam chuta, Dieu bloqua l’accès à l’arbre de vie en postant les chérubins avec la flamme du glaive fulgurant pour en garder le chemin. Nous pouvons également en déduire que l’espoir d’Adam avant la chute était l’arbre de vie. Adam fut chassé du jardin d’Éden sans avoir atteint son espoir : l’arbre de vie.

Depuis, pour les êtres humains déchus, l’arbre de vie est demeuré un espoir inaccompli.

Quel était l’espoir d’Adam pendant sa période d’immaturité, alors qu’il croissait vers la perfection ?

Il espérait certainement devenir un homme qui réaliserait l’idéal de Dieu pour la création en grandissant vers la perfection sans chuter. En fait, l’arbre de vie symbolise un homme qui a pleinement atteint l’idéal de la création. Adam, devenu parfait, devait être cet homme idéal. L’arbre de vie symbolise donc Adam parfait.

Si Adam n’avait pas chuté mais avait atteint l’arbre de vie, tous ses descendants auraient également pu atteindre l’arbre de vie. Ils auraient bâti le Royaume de Dieu sur la terre. Mais Adam chuta, et Dieu lui barra l’accès à cet arbre avec le glaive fulgurant. Depuis lors, malgré tous les efforts considérables des personnes déchues pour restaurer l’idéal de la création, l’arbre de vie est resté un rêve inaccessible. Parce qu’ils portent le fardeau du péché originel, les êtres humains déchus ne peuvent accomplir l’idéal de la création et devenir des arbres de vie seulement par leurs propres efforts. Pour que cet idéal se réalise, un homme doit venir sur terre et accomplir l’idéal de la création, devenant un arbre de vie. Toute l’humanité doit recevoir une greffe de cet homme et ne plus faire qu’un avec lui.

Jésus était l’homme qui vint comme cet arbre de vie. L’arbre de vie dont se languissaient les fidèles de l’ère de l’Ancien Testament n’était autre que Jésus.

Dès l’instant où Dieu barra à Adam le chemin de l’arbre de vie avec le glaive fulgurant, personne ne pouvait plus s’approcher de l’arbre sans que ce chemin ne soit préalablement rouvert.

Le jour de la Pentecôte, des langues de feu descendirent sur les saints et ils furent tous remplis de l’Esprit Saint. Par cet événement, le chemin fut dégagé et le glaive fulgurant écarté ; celui-ci apparut comme des langues de feu précédant la descente de l’Esprit Saint. Le chemin fut ouvert pour que toute l’humanité puisse approcher Jésus, l’arbre de vie, et en reçoive la greffe.

Les chrétiens, toutefois, ont reçu de Jésus une greffe qui est uniquement de nature spirituelle. C’est pourquoi les enfants de parents chrétiens, même des plus dévoués, héritent toujours du péché qui doit être racheté. Même les saints les plus fidèles n’ont pas été libérés du péché originel et n’ont pu en empêcher la transmission à leurs enfants10. Pour cette raison le Christ doit revenir sur terre comme l’arbre de vie. En se greffant à nouveau à toute l’humanité, il la délivrera du péché originel. Les chrétiens attendent donc impatiemment l’arbre de vie qui, dans l’Apocalypse11, symbolise le Christ au second avènement.

Le but de la providence divine du salut est de restaurer l’échec d’Adam et Ève qui n’ont pas atteint l’arbre de vie dans le jardin d’Éden, en réalisant l’arbre de vie mentionné dans l’Apocalypse. À cause de la chute Adam ne put accomplir l’idéal du premier arbre de vie, Gn. 2.9.

Pour pouvoir achever le salut de l’humanité déchue, Jésus, le dernier Adam, 1 Co 15.45, doit venir à nouveau aux derniers jours comme l’arbre de vie.

1.1.2 L’arbre de la connaissance du bien et du mal

Dieu ne créa pas Adam pour rester seul ; Il créa aussi Ève pour être son épouse. Tout comme il y avait dans le jardin d’Éden un arbre symbolisant l’homme parfait, il devait aussi y avoir un arbre représentant la femme ayant réalisé l’idéal de la création.

C’était l’arbre de la connaissance du bien et du mal, situé près de l’arbre de vie, Puisque cet arbre représente la femme qui, en choisissant le bien, atteint la perfection, nous conviendrons qu’il symbolise Ève parfaite.

La Bible parle de Jésus en utilisant les métaphores d’une vigne et d’un rameau16. De même, pour nous donner un indice à propos du mystère de la chute, Dieu S’est servi du symbolisme des deux arbres pour représenter Adam et Ève dans leur perfection.

1.2 L’identité du serpent

Nous lisons dans la Bible qu’un serpent tenta Ève et la poussa à commettre le péché - Gn 3.4-5.

Que symbolise le serpent ?

Enquêtons sur l’identité véritable du serpent à partir du récit de la Genèse.

Le serpent décrit dans la Bible pouvait converser avec les êtres humains, qui sont des êtres spirituels, et causer leur chute. De plus, le serpent connaissait la volonté de Dieu, qui interdisait formellement aux êtres humains de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Cela indique clairement que derrière le symbole du serpent se cachait un être spirituel.

Il est écrit :

On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre... – Ap 12.9

Cet antique serpent est celui-là même qui tenta Ève dans le jardin d’Éden. Ayant vécu au ciel avant d’être jeté sur la terre, ce Diable ou Satan doit être un être spirituel.

En réalité, depuis la chute, Satan n’a cessé d’inciter le cœur des êtres humains au mal. Puisque Satan est un être spirituel, le serpent qui le symbolise représente bien un être spirituel. Voilà quelques indices bibliques qui confirment que le serpent qui tenta Ève n’était pas un animal, mais le symbole d’un être spirituel.

Une question se pose :

L’être spirituel symbolisé par le serpent existait-il avant la création de l’univers ou bien a-t-il été créé avec l’univers ? Si cet être existait avant la création de l’univers, animé d’un but contraire à celui de Dieu, alors le conflit entre le bien et le mal dans l’univers serait inévitable et perpétuel. La providence divine de la restauration ne serait alors qu’un vain mot. De plus, le monothéisme, qui veut que toute chose dans l’univers ait été créée par un seul Dieu, n’aurait aucun fondement.

Nous en venons à la conclusion que l’être spirituel représenté par le serpent fut originellement créé avec un but de bonté mais chuta ensuite pour devenir Satan.

Quel type d’être spirituel dans la création de Dieu aurait pu converser avec les êtres humains, comprendre la volonté de Dieu et vivre au ciel ?

Quelle sorte d’être aurait pu, même après avoir chuté et dégénéré en un être malfaisant, dominer l’âme humaine en tous lieux à travers les âges ?

Les anges sont les seuls êtres avec de telles aptitudes. Le verset « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais les a mis dans le Tartare et livrés aux abîmes de ténèbres » nous conforte dans la conclusion que le serpent, qui tenta les êtres humains et pécha, était un ange.

Un serpent possède une langue fourchue. Cela dépeint quelqu’un qui dit des choses contradictoires avec une seule langue et mène une double vie avec un seul cœur. Un serpent enlace le corps de sa victime avant de l’engloutir, une métaphore pour quelqu’un qui séduit les autres pour servir ses propres intérêts. Pour cette raison la Bible compara l’ange qui tenta les êtres humains à un serpent.

1.3 La chute de l’ange et la chute des êtres humains

1.3.1 Le crime de l’ange

Quant aux anges, qui n’ont pas conservé leur primauté, mais ont quitté leur propre demeure, c’est pour le jugement du grand Jour qu’il les a gardés dans des liens éternels, au fond des ténèbres. Ainsi Sodome, Gomorrhe et les villes voisines qui se sont prostituées de la même manière et ont couru après une chair différente, sont-elles proposées en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. – Jude 6-7

Nous pouvons déduire de ce passage que l’ange chuta à la suite d’un rapport sexuel illicite.

La fornication est un crime que l’on ne peut commettre seul. Avec qui l’ange commit-il l’acte sexuel illicite dans le jardin d’Éden ? Pour pouvoir dévoiler ce mystère, examinons quelle sorte de péché commirent les êtres humains.

1.3.2 Le crime des êtres humains

Nous lisons qu’avant leur chute Adam et Ève étaient tous deux nus et n’en avaient point honte - Gn 2.25. Après leur chute, toutefois, ils eurent honte de leur nudité et se firent des pagnes de feuilles de figuier pour cacher leurs parties inférieures - Gn 3.7.

S’ils avaient commis un crime en mangeant le fruit réel d’un arbre appelé arbre de la connaissance du bien et du mal, ils se seraient plutôt couvert les mains ou la bouche.

Il est dans la nature humaine de cacher ses fautes. Ainsi, l’acte de couvrir les parties inférieures montre que ce sont ces parties, et non pas la bouche, qui furent la source de leur honte.

Il est écrit en Job 31.33 : « Ai-je comme Adam dissimulé mes révoltes, caché dans mon sein ma faute ? »

Adam dissimula ses parties inférieures après la chute ; cela indique que sa souillure résidait dans ses parties inférieures. Les parties sexuelles d’Adam et d’Ève devinrent la source de leur honte parce qu’elles furent les instruments de leur acte de péché.

Dans le monde d’avant la chute, quel acte aurait-on pu commettre même au risque de sa vie ? Ce ne pouvait être que l’acte d’amour. Le but de Dieu pour la création, comme l’indiquent les bénédictions « soyez féconds et multipliez - Gn 1.28 », ne peut s’accomplir qu’à travers l’amour.

Par conséquent, du point de vue du but de Dieu pour la création, l’amour sexuel devrait être l’acte le plus précieux et le plus sacré qui soit. Mais parce que l’acte sexuel fut la cause même de la chute, il est souvent objet de honte, voire de mépris.

En conclusion, les êtres humains ont chuté à cause d’un rapport sexuel illicite.

1.3.3 L’acte sexuel illicite entre l’ange et les êtres humains

Jusqu’ici, nous avons expliqué qu’un ange incita les êtres humains à chuter et qu’aussi bien cet ange que nos premiers ancêtres chutèrent à cause d’un rapport sexuel illicite.

Les êtres humains et les anges sont les seuls êtres spirituels de l’univers qui sont capables d’avoir des relations d’amour. Nous pouvons en déduire qu’un rapport sexuel illicite doit avoir impliqué l’ange et les êtres humains.

Jésus disait : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir - Jn 8.44. »

Puisque le diable a été identifié comme Satan24, nous pouvons affirmer que les êtres humains sont les descendants de Satan, l’« antique serpent » qui tenta les êtres humains. Dans quelles circonstances l’humanité est-elle devenue la descendance de l’ange déchu, Satan ? Il y a eu un rapport sexuel illicite entre l’ange et nos premiers ancêtres. En conséquence toute l’humanité appartient au lignage de Satan.

Paul écrivait : « Nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps », confessant ainsi que nous, les personnes déchues, appartenons au lignage de Satan et non pas à celui de Dieu.

Jean le Baptiste admonestait le peuple, l’appelant « engeance de vipères », c’est-à-dire enfants de Satan. Jésus disait aux scribes et aux Pharisiens : « Serpents, engeance de vipères ! Comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ? »

Ces versets témoignent du fait que nous sommes issus d’un rapport sexuel illicite impliquant l’ange et nos premiers ancêtres. Cela est l’essence de la chute.

1.4 Le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal

Nous avons montré auparavant que l’arbre de la connaissance du bien et du mal était le symbole d’Ève.

Que représente le fruit de cet arbre ? Il signifie l’amour d’Ève.

De même qu’un arbre se multiplie par ses fruits, Ève aurait dû porter des enfants du bien issus d’un amour divin. Au lieu de cela, elle porta des enfants du mal issus d’un amour satanique.

Ève fut créée dans un état d’immaturité ; elle aurait dû atteindre la pleine maturité après avoir traversé une période de développement. Selon son amour, il lui était donc possible de porter soit de bons fruits, soit de mauvais fruits. Voilà pourquoi l’amour d’Ève est symbolisé par le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et pourquoi Ève est symbolisée par cet arbre.

Que signifie manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ?

Quand nous mangeons quelque chose, nous en faisons une partie de nous-mêmes.

Ève aurait dû manger le fruit du bien en consommant un amour ayant Dieu pour centre. Elle aurait alors reçu l’essence de la divinité de Dieu et engendré une lignée du bien. Toutefois, elle mangea le fruit du mal en consommant un amour mauvais ayant Satan pour centre. Elle reçut ainsi l’essence de la nature mauvaise de Satan et engendra une lignée du mal d’où est issue notre société de péché.

Par conséquent, le symbole d’Ève mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal révèle qu’elle consomma une relation d’amour satanique avec l’ange qui l’enchaîna à lui par un lien de sang.

Dieu maudit l’ange déchu, disant : « Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie28. » « Tu marcheras sur ton ventre » signifie que l’ange est voué à devenir un être misérable, inapte à mener une vie normale et à s’acquitter de sa mission originelle. « Manger de la terre » signifie que, dès lors que l’ange fut jeté du ciel29, il fut privé des éléments de vie venant de Dieu. Il dut alors tirer sa subsistance d’éléments mauvais glanés dans le monde déchu.

1.5 La racine du péché

Notre enquête biblique nous a appris que la racine du péché ne résidait pas dans le fait que nos premiers ancêtres aient mangé un fruit, mais plutôt dans le fait qu’ils eurent un rapport sexuel illicite avec un ange (symbolisé par un serpent).

Par conséquent, en se multipliant, ils ne purent créer le bon lignage de Dieu mais ils créèrent plutôt le mauvais lignage de Satan.

Il y a suffisamment d’indications qui nous aident à comprendre que le péché a bien pour racine l’immoralité sexuelle. Nous savons que le péché originel s’est perpétué par le lignage de génération en génération. C’est parce que la racine du péché devint substantielle par un rapport sexuel qui nous enchaîne dans des liens de sang.

En outre, les religions qui soulignent la nécessité de se laver du péché considèrent la fornication comme un péché capital et enseignent les vertus de la chasteté et de l’abstinence pour y mettre un frein. Cela indique que la racine du péché se trouve dans les désirs charnels.

Les Israélites accomplissaient le rite de la circoncision comme condition pour se sanctifier. Ils se qualifiaient comme membres du peuple élu de Dieu en faisant couler le sang parce que la racine du péché réside dans le fait d’avoir reçu, par un acte immoral, le sang mauvais qui imprègne notre être.

La promiscuité sexuelle est une cause majeure du déclin de nombreux héros, patriotes et nations. Même dans l’âme des êtres les plus remarquables, la racine du péché – le désir sexuel illicite – est constamment à l’œuvre, parfois même à leur insu.

Nous pouvons peut-être, en établissant des codes moraux par la religion, en mettant sur pied divers programmes d’éducation et en réformant les systèmes socio-économiques qui favorisent le crime, supprimer tous les autres maux. Mais nul ne peut enrayer le fléau de l’immoralité sexuelle qui ne cesse de s’étendre alors que les progrès de la civilisation accroissent le confort et la douceur de l’existence.

Aussi L’espoir d’un monde idéal demeure un songe creux tant que cette racine de tous les péchés n’a pas été extirpée à la base. Le Christ doit être capable, à son second avènement, de résoudre ce problème une fois pour toutes.


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