samedi 12 septembre 2020

La restauration spirituelle de Canaan

Chapitre La providence de la restauration

Sous la conduite de Jésus

Au commencement, Adam aurait dû régner sur les anges ; mais à cause de sa chute, les êtres humains se sont retrouvés sous le joug de Satan et ils ont établi un monde infernal. Afin de restaurer cette situation, Jésus, le deuxième Adam, est venu pour obtenir en personne la soumission de Satan et établir le Royaume de Dieu.

Toutefois, Satan, qui ne s’était même pas soumis à Dieu, ne se serait sûrement pas soumis de plein gré ni à Jésus ni à toute autre personne.

C’est pourquoi, assumant la responsabilité d’avoir créé les êtres humains, Dieu a choisi Jacob et Moïse et révélé grâce à eux le cours modèle par lequel Jésus pourrait subjuguer Satan.

Jacob suivit le cours symbolique pour amener Satan à se soumettre, alors que Moïse suivit le cours image. Ces cours ouvrirent le chemin pour que Jésus emprunte le cours substantiel. Dans son cours pour restaurer Canaan au niveau mondial, Jésus suivit le modèle dévoilé dans le cours pour restaurer Canaan au niveau national, durant lequel Moïse œuvra à subjuguer Satan.

Dieu dit à Moïse :

« Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai.» Par « un prophète semblable à toi », Dieu faisait allusion à Jésus qui devait emprunter le même cours que Moïse. Quand Jésus déclara : « ... le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu’il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement », il voulait dire que Dieu avait révélé le cours modèle grâce à Moïse dont il suivait les pas. Examinons la providence de la restauration centrée sur Jésus, en relevant les comparaisons qui s’imposent entre les trois cours pour restaurer Canaan au niveau national sous la conduite de Moïse et les trois cours pour restaurer Canaan au niveau mondial sous la conduite de Jésus.

3.3.1.4 La restauration spirituelle de Canaan

Jésus ressuscité a pour base le fondement spirituel pour le Messie.

En croyant en lui et en le servant, les chrétiens peuvent accomplir la restauration spirituelle de Canaan et entrer avec lui dans une sphère de grâce. D’un autre côté, les corps physiques des chrétiens connaissent le même sort que le corps de Jésus, qui fut agressé par Satan lors de la crucifixion. Les chrétiens sont toujours souillés par le péché originel et n’ont pas moins besoin de se purifier des influences sataniques que les personnes qui vivaient avant la venue de Jésus. Aussi les chrétiens doivent-ils toujours suivre un cours pour se séparer de Satan afin de se préparer au second avènement du Christ.

Jésus ressuscité est la réalisation spirituelle du Temple.

Il a accompli au niveau mondial l’idéal de la Demeure que Moïse avait défendu lors du cours pour restaurer Canaan au niveau national. Le Saint des Saints et le Saint, représentant l’esprit et la chair de Jésus, sont devenus des réalités spirituelles à travers Jésus et le Saint-Esprit.

L’idéal du propitiatoire s’est réalisé par les œuvres rédemptrices de Jésus et du Saint-Esprit, permettant à Dieu d’apparaître dans leurs œuvres et de transmettre Sa parole. Sur le propitiatoire, où la parole de Dieu est proclamée, les chérubins qui avaient bloqué notre chemin depuis la chute ont été écartés, nous ouvrant le chemin pour entrer dans l’arche de l’alliance et recevoir Jésus, l’arbre de vie. Là, nous pouvons partager la manne donnée par Dieu et témoigner de la grandeur de Sa puissance qui permit jadis au rameau d’Aaron de fleurir.

Comme nous l’avons appris en étudiant le cours de Moïse, les retards dans la providence n’ont pas été prédestinés mais le manque de foi du peuple en a été la cause. De même, la crucifixion de Jésus et la nécessité de son retour n’ont pas été originellement prédestinées par Dieu.

3.3.2 Le cours pour restaurer Canaan substantiellement sous la conduite du Christ au second avènement

Nous avons déjà expliqué pourquoi le troisième cours pour restaurer Canaan au niveau mondial commença en tant que cours spirituel, et non pas en tant que cours substantiel à l’instar du troisième cours pour restaurer Canaan au niveau national. Cette providence spirituelle commença quand, sur le fondement spirituel pour le Messie, Jésus put devenir le Messie spirituel et quand ses disciples crurent en lui et lui obéirent. Cette providence a traversé un long cours de 2 000 ans d’histoire, son expansion aboutissant à la construction d’une souveraineté spirituelle mondiale.

Alors que Moïse avait pu entrer en Canaan seulement en esprit, Josué suivit le cours au niveau national substantiellement et conquit vraiment la terre promise. De même, alors que Jésus a restauré Canaan en créant une sphère spirituelle mondiale, le Messie, au second avènement, doit accomplir ce troisième cours au niveau mondial comme un cours substantiel et bâtir le Royaume de Dieu sur la terre. Il faut qu’il réalise sur la terre l’idéal de Dieu, demeuré inaccompli lors du premier avènement. Pour cette raison, il est nécessaire qu’il naisse sur la terre, dans la chair.

Puisque le Christ, au second avènement, doit restaurer par l’indemnité le cours de la providence de la restauration laissé inachevé à l’époque de Jésus, il peut être amené à suivre un cours semblable.

Jésus rencontra l’incrédulité du peuple juif et il fut obligé de suivre un chemin d’amère souffrance. De même, si les chrétiens, le deuxième Israël, rejettent le Christ au second avènement, il devra traverser des épreuves comparables à celles que Jésus a connues. Il lui faudra reprendre le cours douloureux de Jésus et le restaurer par l’indemnité, mais cette fois durant sa vie terrestre. Pour cette raison, Jésus disait : « Mais il faut d’abord qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »

Lors de la première venue, Jésus a fini par abandonner le premier Israël, qui avait été choisi pour lui, et élire les chrétiens comme deuxième Israël, pour commencer la nouvelle providence spirituelle.

De même, lors du second avènement, si les chrétiens incrédules rejettent le Messie, il devra les abandonner, bâtir un troisième Israël, œuvrant avec lui pour mener la providence à son terme sur la terre. Si les précurseurs du Messie, investis de missions comme celle de Jean le Baptiste, n’accomplissent pas leur responsabilité, il lui faudra s’abaisser pour assurer le rôle de Jean le Baptiste et établir le fondement de foi du cours substantiel dans le troisième cours pour restaurer Canaan au niveau mondial. Dans cette éventualité, il connaîtra un chemin de souffrance.

Si ardue que soit la voie à suivre, le Christ, à son second avènement, ne mourra pas sans accomplir la providence de la restauration. En effet, la providence pour établir les Vrais Parents de l’humanité et réaliser le but de la création à travers eux doit réussir à la troisième tentative. Cette providence, commençée avec Adam et prolongée avec Jésus, portera ses fruits sans faute au second avènement.

En outre, comme on le verra plus loin, la providence spirituelle de la restauration durant les 2 000 ans depuis Jésus, a produit un environnement social et légal de nature démocratique, qui protégera le Christ au second avènement. Jésus fut tué après être passé pour hérétique auprès des juifs et pour rebelle aux yeux des Romains. Par contre, même si le Christ au second avènement est persécuté pour hérésie, dans la société démocratique où il viendra, de telles accusations ne seront pas des griefs suffisants pour le condamner à mort.

Par conséquent, si amères que puissent être ses tribulations, le Christ, à son second avènement, sera en mesure d’établir le fondement de foi sur la terre. S’appuyant sur ce fondement, il rassemblera des disciples avec une foi inébranlable. Il amènera ces disciples à établir des conditions d’indemnité pour éliminer la nature déchue et établir le fondement de substance.

Le fondement pour le Messie devra être réalisé sans faute dans le cours substantiel du troisième cours au niveau mondial.

Alors que Moïse était la figure centrale du troisième cours pour restaurer Canaan au niveau national, Dieu a établi la condition préalable sur la base du rocher. Quand Josué est devenu la figure centrale, Dieu a établi la condition préalable sur la base de l’eau du rocher, plus intérieure que le rocher. De même, lors de la venue de Jésus, Dieu a établi la condition préalable sur la base des miracles et des signes. Mais au second avènement du Christ, Dieu établira la condition préalable sur la base de la Parole, plus intérieure que les signes et les miracles.

Comme on l’a expliqué auparavant, bien que les êtres humains aient été créés par la Parole, à cause de la chute, ils n’en ont pas accompli l’idéal. Pour réaliser l’idéal de la Parole, Dieu a mené Sa providence de la restauration en établissant des conditions extérieures d’obéissance à la Parole. Finalement, alors que l’histoire providentielle connaît son dénouement, Dieu envoie de nouveau le Christ, l’incarnation de la Parole, et accomplit la providence du salut à partir de la Parole.

L’explication la plus profonde du but de Dieu pour la création se révèle surtout en termes de liens de cœur. Dieu, notre Parent invisible et intérieur, a créé les êtres humains pour être Ses enfants substantiels. Adam et Ève ont été créés à l’image de Dieu, pour être Ses partenaires objets substantiels, selon le modèle de Ses caractéristiques duales. En tant que premiers partenaires objets substantiels de Dieu, ils étaient censés être les parents de l’humanité.

Ils auraient dû devenir mari et femme, donner naissance à des enfants, les élever, et former ainsi une famille qui réunisse le cœur des parents, celui des conjoints, des frères et sœurs, et celui des enfants. Leur famille aurait manifesté le véritable amour parental, le véritable amour conjugal, le véritable amour fraternel et le véritable amour filial. Cela aurait dû être le fondement des quatre positions réalisant le but des trois partenaires objets.

De cette façon, Dieu entendait réaliser le Royaume de Dieu sur la terre, avec Ses enfants, nés dans Son lignage céleste.

La signification première de la chute est que nos premiers ancêtres ont établi un lien de sang avec l’archange ; voilà pourquoi toute l’humanité appartient au lignage de Satan231. Chaque être humain en est venu à naître comme un enfant du diable232. Les ancêtres de l’humanité sont tombés dans une position où ils n’avaient plus aucun lien avec le lignage de Dieu. Par conséquent, le but ultime de Dieu, par Sa providence de la restauration, est de transformer les êtres humains déchus, sans lien avec Son lignage, en enfants nés dans Son lignage direct. Cherchons d’autres évidences bibliques témoignant de ce but caché derrière la providence.

La famille d’Adam, dont les membres avaient commis la chute et le premier meurtre, fut coupée de toute relation avec Dieu. À l’époque de Noé, un lien direct avec Dieu ne put être rétabli, à cause de la faute de son deuxième fils, Cham. Néanmoins, dans la mesure où Noé avait montré un zèle irréprochable, sa famille put se tenir dans une relation indirecte avec Dieu, comme serviteur des serviteurs233. Telle était la nature des liens possibles de l’humanité avec Dieu, avant l’ère de l’Ancien Testament.

Abraham, le père de la foi, a établi avec sa famille le fondement familial pour le Messie. Eux et leurs descendants, le peuple élu de Dieu, furent élevés au rang de serviteurs de Dieu234. Telle était la nature des liens possibles de l’humanité avec Dieu, dans l’ère de l’Ancien Testament.

À l’époque de Jésus, les disciples, s’appuyant sur le fondement de foi que Jésus avait posé dans la position de Jean le Baptiste, furent élevés de la position de serviteurs à celle d’enfants adoptifs. Pour aller au-delà et devenir les enfants de Dieu en ligne directe, ils auraient dû établir le fondement de substance et le fondement pour le Messie en servant Jésus et en lui obéissant de façon absolue. Alors, sur ce fondement, Jésus aurait été en position de Messie et ses disciples auraient pu recevoir une greffe de lui, spirituellement et physiquement, puis atteindre une unité complète avec lui.

Jésus est le fils unique de Dieu, sans péché, né de Sa lignée directe.

Il est le vrai olivier qui est venu se greffer235 à tous les êtres humains déchus, les oliviers sauvages. En les réunissant à lui dans une unité totale, il devait les laver du péché originel et les restaurer comme des enfants nés dans le lignage de Dieu. Telle est l’œuvre de la nouvelle naissance, qui devait être menée à bien par Jésus et son épouse.

Malheureusement, même ses disciples perdirent la foi, et Jésus est mort sur la croix sans avoir dépassé la position de Jean le Baptiste ni commencé les tâches propres au Messie. Après sa résurrection, Jésus entama son cours spirituel. Il établit le fondement de foi spirituel durant les 40 jours entre sa résurrection et son ascension – une période de séparation d’avec Satan – en prenant la position de Jean le Baptiste spirituel. Ses disciples se repentirent et revinrent le servir avec foi ; ainsi Jésus et ses disciples posèrent le fondement de substance spirituel et le fondement spirituel pour le Messie.

Sur cette base, Jésus, en tant que Messie spirituel, s’est greffé à ses disciples – bien que de manière uniquement spirituelle. En conséquence, les chrétiens fervents ont pu s’élever pour devenir les enfants spirituels de Dieu. Telle a été la nature des liens possibles de l’humanité avec Dieu, du temps de Jésus jusqu’à nos jours.

Dans cette providence spirituelle de la restauration, le monde spirituel a d’abord été restauré tout comme, lors de la création, Dieu fit d’abord le monde spirituel. L’humanité a été élevée pour être en position de partenaire objet de Dieu, mais uniquement sur le plan spirituel. Si fervent que puisse être un chrétien, puisque le péché originel transmis par la chair n’a pas encore été éliminé, il n’est guère différent d’un fidèle de l’ère de l’Ancien Testament en ce sens que les deux font toujours partie du lignage de Satan.

Les chrétiens sont au mieux des enfants adoptifs de Dieu, car ils ne viennent pas de Sa lignée. Cela explique pourquoi Paul se lamentait : « ... nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps. »

Le Christ reviendra restaurer tous les êtres humains pour qu’ils soient de vrais enfants de Dieu. Il reviendra dans la chair et naîtra sur la terre, comme lors de sa première venue. Il restaurera par l’indemnité le cours de sa première venue, en traversant un cours similaire. Comme on l’a expliqué auparavant, le Christ à son retour établira une condition préalable sur la base du Verbe, et accomplira le fondement pour le Messie à la fois spirituellement et physiquement.

Sur ce fondement, il se greffera à tous les êtres humains, les lavant du péché originel et les restaurant à la position d’enfants de Dieu, nés dans Son lignage.

Lors de la première venue, Jésus a établi un fondement familial en choisissant ses douze disciples, faisant de trois d’entre eux ses disciples principaux. Ainsi voulait-il restaurer par l’indemnité la position de Jacob, qui avait été la figure centrale du fondement familial pour le Messie. En éduquant soixante-dix disciples, Jésus élargit l’étendue de son fondement au niveau d’un clan. De même, le Christ, au second avènement, posera d’abord, à la fois spirituellement et physiquement, le fondement familial pour le Messie.

La portée de celui-ci gagnera ensuite le clan, la société, la nation, le monde et l’univers. Quand ce fondement sera solide, il sera finalement en mesure de bâtir le Royaume de Dieu.

En distinguant le peuple du premier Israël, Dieu entendait préparer le fondement pour Jésus, afin qu’il puisse réaliser l’objectif de bâtir le Royaume de Dieu quand il viendrait. Quand Israël se retourna contre Jésus, Dieu choisit les chrétiens pour être le deuxième Israël. De même, le but de Dieu en élisant le christianisme était de préparer le fondement pour le Christ, à son second avènement, et d’établir le Royaume de Dieu.

Si le monde chrétien devait se tourner pareillement contre lui, Dieu n’aurait pas d’autre alternative que de l’abandonner et d’établir un troisième Israël. C’est pourquoi même si les chrétiens des derniers jours jouissent de grandes bénédictions, en fait, comme le peuple juif à l’époque de Jésus, leur situation est très précaire. Ils sont susceptibles de tomber en disgrâce et de connaître un sort funeste.

3.4 Quelques leçons tirées du cours de Jésus

Premièrement, le cours de Jésus illustre la prédestination de Dieu pour l’accomplissement de Sa volonté. Dieu prédétermine que Sa volonté s’accomplira absolument et Il œuvre ensuite sans cesse à sa réalisation. Quand Jean le Baptiste échoua dans sa mission, Jésus tenta de réaliser la volonté de Dieu à n’importe quel prix, au point même d’assumer la responsabilité à la place de Jean le Baptiste.

Quand l’incrédulité du peuple juif fit échouer ses tentatives de bâtir le Royaume de Dieu, Jésus n’en demeura pas moins absolu dans sa détermination et promit d’accomplir la volonté de Dieu à son retour.

Ensuite, le cours de Jésus montre que la prédestination de Dieu relative à la façon dont Sa volonté doit s’accomplir à travers un individu ou une nation est conditionnelle et non absolue. En d’autres termes, Dieu a beau avoir choisi un certain individu ou une nation pour réaliser un but dans la providence de la restauration, s’il y a échec dans l’accomplissement de la responsabilité correspondante, Il choisira sûrement une autre personne ou nation pour poursuivre Son œuvre. Jésus choisit Jean le Baptiste pour être son disciple principal, mais quand celui-ci faillit à sa part de responsabilité, Jésus choisit Pierre pour le remplacer. Jésus choisit Judas Iscariote pour être l’un de ses douze disciples, mais quand Judas échoua, Matthias fut choisi pour le remplacer.

De même, Dieu choisit le peuple juif pour accomplir la responsabilité centrale dans Sa providence de la restauration, mais quand il échoua, sa mission fut confiée aux païens240. Ces exemples illustrent que quand Dieu choisit une personne ou une nation pour réaliser Sa volonté, Il ne prédestine jamais de manière absolue que cette personne ou cette nation l’accomplira réellement.

Le cours de Jésus nous montre aussi que Dieu n’intervient pas dans les efforts d’une personne pour remplir sa part de responsabilité, mais la traite en fonction du résultat de ses actions. Dieu a dû voir que Jean le Baptiste et Judas Iscariote perdaient la foi. Il était certainement en Son pouvoir de les forcer à ne pas pécher. Or, Dieu n’intervint aucunement dans leur foi, mais agit avec eux en ne tenant compte que des résultats de leurs actes.

Finalement, le cours de Jésus nous montre que plus la mission d’une personne est grande, plus l’épreuve qu’elle doit affronter est grande. Jésus vint comme le deuxième Adam. Pour accomplir sa mission, il devait restaurer par l’indemnité la position qu’Adam avait occupée avant la chute.

Puisque Adam avait perdu la foi et abandonné Dieu, Jésus devait restaurer la faute d’Adam, en se montrant persévérant même lorsque Dieu l’abandonnait, et en gardant jusqu’au bout une foi immuable. C’est la raison pour laquelle il fut tenté par Satan dans le désert et abandonné par Dieu sur la croix.


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