Nous luttons tous ...
Pour atteindre le bonheur et eviter le malheur
Toute
personne lutte pour atteindre le bonheur et écarter le malheur. Depuis les
banals faits divers individuels jusqu’aux grands événements qui façonnent le
cours de l’histoire, tout exprime au fond l’aspiration humaine à un bonheur
toujours plus grand.
Comment,
alors, atteindre le bonheur ?
Les
êtres humains éprouvent de la joie quand leurs désirs sont satisfaits. Il nous
arrive souvent néanmoins de ne pas comprendre le mot « désir » en son sens originel
car, dans les conditions actuelles, nos désirs ont tendance à s’orienter vers
le mal plutôt que vers le bien. Les désirs qui se soldent par l’injustice
n’émanent pas de l’âme originelle. De tels désirs conduisent au malheur, et
l’âme originelle le sait bien. C’est pourquoi elle repousse les désirs mauvais
et s’efforce de poursuivre le bien.
Même au
prix de leur vie, les êtres humains cherchent la joie qui peut enchanter leur
âme originelle.
Telle
est la condition humaine : nous nous évertuons jusqu’à l’épuisement à repousser
l’ombre de la mort et à rechercher la lumière de la vie.
Quelqu’un
a-t-il jamais atteint une joie comblant son âme originelle, tout en poursuivant
de mauvais désirs ?
Chaque
fois que de tels désirs sont assouvis, nous ressentons le trouble de notre conscience
et l’agonie de notre cœur. Un parent pourrait-il jamais enseigner à faire le
mal à son propre enfant ? Un professeur enseignerait-il à dessein l’injustice à
ses étudiants ?
L’âme
originelle que chacun possède est naturellement portée à avoir horreur du mal et
à exalter le bien.
Il est
facile de se rendre compte que la vie des personnes religieuses n’est souvent
qu’un perpétuel combat pour atteindre le bien auquel elles tendent en suivant
les désirs de leur âme originelle.
Pourtant,
depuis l’aube des temps, pas une seule personne n’a suivi totalement son âme
originelle.
Comme
l’apôtre Paul le constatait : « Il n’est pas de juste, pas un seul, il n’en est pas de
sensé, pas un qui recherche Dieu. »
Confronté
à la condition humaine, il se lamentait :
« Car je me complais dans la loi de Dieu du point de vue de l’homme intérieur
; mais j’aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma
raison et m’enchaîne à la loi du péché qui est dans mes membres. Malheureux
homme que je suis ! »
Il y a
une grande contradiction en chaque personne. Au sein d’un même individu, deux
tendances s’affrontent : l’âme originelle qui aspire au bien et l’âme déchue
qui est portée au mal. Elles se livrent un dur combat, cherchant à atteindre
des buts antagonistes. Tout être qui recèle une telle contradiction en lui-même
est voué à la perdition. Les êtres humains qui ont acquis cette contradiction
vivent à la limite de la destruction.
Se
pourrait-il que la vie humaine soit apparue avec une telle contradiction ?
Comment
des êtres ayant une nature autodestructrice auraient-ils pu en venir à exister
? La vie humaine n’aurait jamais pu émerger si elle avait été, dès le début,
accablée par une telle contradiction. Par conséquent, cette contradiction a dû
se développer après la création du genre humain. Le christianisme voit dans cet
état de déchéance le résultat de la chute.
Pouvons-nous
nier que les êtres humains soient déchus ?
Quand nous
comprenons que, à cause de la chute, nous sommes arrivés à la limite de
l’autodestruction, nous faisons des efforts désespérés pour résoudre notre
contradiction interne. Nous repoussons les mauvais désirs provenant de notre
âme déchue et embrassons les bons désirs jaillissant de notre âme originelle.
Malgré
tout, nous ne sommes pas parvenus à trouver la réponse définitive à la question
:
Quelle
est la nature du bien et du mal ?
Nous n’avons
pas encore de réponse absolue et définitive qui nous permette de distinguer,
par exemple, quelle est la bonne option entre le théisme ou l’athéisme.
En
outre, nous demeurons dans une ignorance complète des réponses aux questions
suivantes :
Qu’est-ce
que l’âme originelle, siège des bons désirs ?
Quelle
est l’origine de l’âme déchue qui fait naître les désirs mauvais, opposés à
l’âme originelle ?
Quelle est
la cause première de la contradiction qui conduit les êtres humains à leur
ruine ?
Pour
venir à bout des mauvais désirs et suivre nos bons désirs, nous devons vaincre
l’ignorance et acquérir la capacité à distinguer clairement le bien du mal.
Alors
pourrons-nous emprunter le chemin d’une vie intègre que recherche notre âme
originelle.
Du
point de vue de l’intelligence, la chute représente la plongée de l’humanité
dans l’ignorance. Il y a deux dimensions chez les êtres humains : intérieure et
extérieure, ou encore l’esprit et le corps.
De même,
l’intelligence revêt deux aspects : intérieur et extérieur. Pareillement, il y
a deux types d’ignorance : l’ignorance intérieure et l’ignorance extérieure.
L’ignorance intérieure, en termes religieux, est l’ignorance spirituelle.
Il s’agit de l’ignorance sur des sujets tels que :
Quelle
est l’origine des êtres humains ?
Quel
est le but de la vie ? Qu’y a-t-il après la mort ?
Dieu et
l’au-delà existent-ils ?
Quelle
est la nature du bien et du mal ?
L’ignorance extérieure, quant à elle, concerne le monde naturel, y compris
le corps humain.
C’est
la méconnaissance des réponses aux questions telles que :
Quelle
est l’origine de l’univers physique ?
Quelles
sont les lois naturelles gouvernant tous les phénomènes ?
Depuis
l’aube de l’histoire jusqu’à nos jours, les êtres humains n’ont eu de cesse de
chercher la vérité qui permette de vaincre les deux types d’ignorance pour
atteindre la connaissance. L’humanité a emprunté le chemin de la religion pour
chercher la vérité intérieure, tout en poursuivant la vérité extérieure par le
chemin de la science.
Le principe Divin est ...
l'Enseignement du révérend Sun Myung Moon

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