mercredi 9 septembre 2020

La providence de la restauration dans la famille de Noé

Chapitre La providence pour établir le fondement de la restauration

Section 2

La providence de la restauration dans la famille de Noé

Caïn tua Abel, empêchant par là même la providence de la restauration de s’accomplir dans la famille d’Adam. Toutefois, Dieu avait prédestiné de façon absolue l’accomplissement du but de la création et Sa volonté demeurait inchangée. Aussi, S’appuyant sur le cœur loyal qu’Abel avait montré envers le Ciel, Dieu choisit Seth à sa place. Parmi les descendants de Seth, Dieu choisit la famille de Noé pour remplacer la famille d’Adam et entamer une nouvelle étape de Sa providence.

Il est écrit que Dieu jugea le monde par le déluge et qu’Il dit à Noé : « La fin de toute chair est arrivée, je l’ai décidé, car la terre est pleine de violence à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre. » Cela nous montre que l’époque de Noé était celle des derniers jours. Dieu entendait accomplir le but de la création après le jugement par le déluge en envoyant le Messie sur le fondement établi par la famille de Noé. De ce fait, la famille de Noé avait la responsabilité d’accomplir la condition d’indemnité pour restaurer le fondement de foi, puis la condition d’indemnité pour restaurer le fondement de substance. La famille de Noé devait restaurer par l’indemnité le fondement pour le Messie que la famille d’Adam avait échoué à établir.

2.1 Le fondement de foi

2.1.1 La figure centrale pour le fondement de foi

Dans la providence de la restauration fondée sur la famille de Noé, celui-ci était la figure centrale pour restaurer le fondement de foi. Dieu appela Noé dix générations, soit 1 600 ans bibliques, après Adam dans le but d’accomplir la volonté qu’Il entendait réaliser avec Adam. Par conséquent, Dieu combla Noé de Ses bénédictions : « soyez féconds, multipliez », tout comme Il avait jadis accordé les trois grandes bénédictions à Adam. En ce sens Noé était le deuxième ancêtre de l’humanité.

Noé fut appelé alors que la terre était remplie de violence. En dépit de sarcasmes moqueurs en tous genres, il travailla pendant 120 ans sur une montagne pour bâtir l’arche, se pliant absolument aux instructions de Dieu. Grâce à cette condition de foi, Dieu put provoquer le jugement par le déluge, en S’appuyant sur la famille de Noé. En ce sens Noé fut le premier père de la foi. Bien qu’on ait coutume de tenir Abraham pour le père de la foi, c’est en fait Noé qui aurait dû avoir cet honneur. Comme nous le verrons, c’est à cause d’un acte déchu de son fils Cham que la mission de père de la foi fut transférée de Noé à Abraham.

Le cas d’Adam a déjà été expliqué. Alors qu’il aurait dû être la figure centrale pour restaurer le fondement de foi, il ne put présenter l’offrande lui-même. La situation de Noé était différente. Dieu l’appela en S’appuyant sur le cœur loyal et fidèle d’Abel qui avait fait une offrande symbolique acceptable. Concernant son lignage, Noé descendait de Seth qui avait été choisi pour remplacer Abel. En outre, Noé était un homme juste et intègre du point de vue de Dieu. Pour ces raisons il était qualifié pour présenter à Dieu l’offrande symbolique en bâtissant l’arche.

2.1.2 L’objet conditionnel pour restaurer le fondement de foi

L’objet conditionnel par lequel Noé devait restaurer le fondement de foi était l’arche. L’arche avait une signification symbolique importante. Avant que Noé puisse se tenir à la place d’Adam comme le deuxième ancêtre de l’humanité, il lui fallait d’abord établir la condition d’indemnité pour la restauration de l’univers livré à Satan à cause de la chute d’Adam. Ainsi, l’objet conditionnel que Noé était appelé à offrir d’une façon acceptable devait symboliser le nouvel univers. L’arche remplissait ce rôle.

Elle comportait trois ponts, symbolisant l’univers créé selon les trois stades de la période de développement. Les huit membres de la famille de Noé qui entrèrent dans l’arche représentaient les huit membres de la famille d’Adam qui, ayant été envahis par Satan, devaient être restaurés par l’indemnité. Ainsi, l’arche symbolisait l’univers ; Noé, qui l’avait construite, symbolisait Dieu ; les membres de sa famille symbolisaient l’humanité ; et les animaux amenés dans l’arche symbolisaient le monde naturel tout entier.

Une fois l’arche achevée, Dieu jugea le monde par le déluge pendant 40 jours. Quel était le but du déluge ? Selon le Principe de la création, les êtres humains furent créés pour ne servir qu’un seul maître. Puisque l’humanité était sous l’esclavage de Satan, remplie de corruption et de débauche, pour que Dieu entre en rapport avec elle, il aurait fallu qu’Il accepte la position de second maître. Cela était hors-Principe. Pour cette raison Dieu provoqua le jugement par le déluge, éliminant l’humanité pécheresse pour susciter une famille qui ne serait en relation qu’avec Lui.

Pourquoi Dieu choisit-Il une période de 40 jours pour le déluge ?

La signification de la période de 40 jours peut être comprise en saisissant le sens des nombres 4 et 10. Le nombre 10 signifie l’unité.

C’est dix générations après Adam que Dieu appela Noé pour restaurer par l’indemnité la volonté qu’Il n’avait pu accomplir avec Adam. En accomplissant une période d’indemnité contenant le nombre 10, Dieu entendait ramener la providence à l’unisson de Sa volonté. De plus, le but de la restauration étant d’accomplir le fondement des quatre positions, Dieu œuvra pour élever chacune des dix générations en établissant une période d’indemnité pour restaurer le nombre 4.

En tout, la période d’Adam à Noé était une période d’indemnité pour restaurer le nombre 40. Mais à cause de la luxure des gens de cette époque, cette période d’indemnité sur la base du nombre 40 fut profanée par Satan. La providence de l’arche de Noé était la nouvelle tentative de Dieu pour accomplir le fondement des quatre positions.

C’est pourquoi Dieu fixa la durée du jugement par le déluge à 40 jours comme période d’indemnité pour restaurer le nombre 40, profané quand la période précédente avait été livrée à Satan. En accomplissant cette période providentielle d’indemnité Dieu entendait restaurer le fondement de foi.

Le nombre 40 devint caractéristique des providences pour se séparer de Satan qui sont nécessaires pour restaurer le fondement de foi. Il y en a de nombreux exemples : le jugement de 40 jours par le déluge à l’époque de Noé, les 400 ans de Noé à Abraham, les 400 ans d’esclavage des Israélites en Égypte, les deux jeûnes de 40 jours de Moïse, les 40 jours de reconnaissance en Canaan, les 40 ans d’errance des Israélites dans le désert, les 40 ans de règne de chacun des rois Saül, David et Salomon, le jeûne de 40 jours d’Élie, la prophétie de Jonas que Ninive serait détruite 40 jours plus tard, les 40 jours de jeûne et de prière de Jésus au désert, et la période de 40 jours depuis la résurrection de Jésus jusqu’à son ascension.

On lit dans la Bible qu’au bout de 40 jours de pluie Noé lâcha depuis l’arche un corbeau et une colombe. Examinons quels développements providentiels futurs cela préfigurait, puisqu’il est écrit : « Mais le Seigneur Yahvé ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes. » En bâtissant l’arche et en passant par le jugement des 40 jours de déluge, Noé établit une condition d’indemnité pour la restauration de l’univers. Le déluge correspond à la période de chaos avant la création de l’univers, quand « un souffle de Dieu agitait la surface des eaux ». Par conséquent, les œuvres que Dieu accomplit autour de l’arche à la fin du déluge de 40 jours symbolisent le cours entier de l’histoire suivant la création par Dieu du ciel et de la terre.

Qu’annonçait l’envoi par Noé du corbeau qui tournoya en cherchant un endroit où se poser jusqu’à ce que les eaux aient baissé ?

Cela signifie que Satan guettait une condition par laquelle il pourrait envahir la famille de Noé, tout comme l’archange convoitait l’amour d’Ève peu après la création des êtres humains, et tout comme Satan était tapi à la porte, guettant une occasion d’envahir les offrandes de Caïn et d’Abel.

Que présageait le triple envoi de la colombe par Noé ?

La Bible mentionne que Noé envoya la colombe pour voir si l’eau s’était retirée, mais ce n’était pas le seul but. Noé aurait sûrement pu se pencher par-dessus l’ouverture d’où il envoya la colombe pour se rendre compte par lui-même de la situation. L’envoi de la colombe avait un sens plus profond, se rattachant à la volonté mystérieuse de Dieu. Sept jours après que Dieu l’eut annoncé à Noé, les eaux du déluge submergèrent la terre. 40 jours plus tard, la colombe fut envoyée une première fois. Elle fit des allées et venues mais retourna dans l’arche faute d’avoir trouvé un endroit où se poser, et Noé la fit rentrer dans l’arche33. La colombe, au moment du premier envoi, représentait le premier Adam. Dieu créa celui-ci en espérant que Son idéal pour la création, qu’Il avait chéri depuis toujours, se réaliserait en lui comme l’incarnation parfaite de l’idéal divin sur la terre. Toutefois, à cause de la chute d’Adam, Dieu ne put réaliser l’idéal divin sur la terre avec lui. Il fut donc obligé de retirer Son idéal de la terre pour un temps et de reporter son accomplissement à une date ultérieure.

Sept jours plus tard, Noé lâcha la colombe une deuxième fois hors de l’arche. Or, l’eau n’avait toujours pas reflué et la colombe dut encore revenir. Elle portait cette fois un rameau d’olivier dans son bec, signe qu’il y aurait un endroit où elle pourrait se poser la prochaine fois34. La colombe, au moment du deuxième envoi, symbolisait Jésus, le deuxième Adam, dont la venue serait la deuxième tentative de Dieu de réaliser l’incarnation parfaite de l’idéal divin sur la terre. Ces versets indiquent que si le peuple élu devait ne pas croire en Jésus, celui-ci n’aurait « pas où reposer la tête35 » et ne serait donc pas en mesure de réaliser la volonté complète de Dieu sur la terre.

Dans cette situation, Jésus devrait prendre le chemin de la croix et revenir dans le sein de Dieu, laissant derrière lui la promesse du second avènement. La colombe revint dans l’arche car l’eau n’avait toujours pas baissé. Par analogie, si les juifs avaient été plus nombreux à servir fidèlement Jésus, il aurait disposé d’un point d’appui sûr pour se tenir parmi eux. Il n’aurait pas été crucifié et aurait poursuivi sa mission en bâtissant le Royaume de Dieu sur la terre.

Sept autres jours s’écoulèrent ; Noé lâcha alors une troisième fois la colombe. Cette fois, la colombe ne revint plus vers l’arche car le sol était sec.

La colombe, au troisième envoi, symbolisait le Christ, à son second avènement, qui doit venir comme le troisième Adam. Cela indiquait que le Christ, à son retour, serait sûrement à même de réaliser l’idéal de Dieu pour la création et que cet idéal serait installé sur terre à jamais. Quand la colombe ne revint pas, Noé débarqua enfin de l’arche et arpenta la terre ferme, lavée du péché et renouvelée. Cela annonçait que lors de la réalisation de l’idéal de la création sur la terre, grâce à l’œuvre du troisième Adam, la Jérusalem nouvelle descendrait du ciel et que la demeure de Dieu serait avec les humains.

On doit interpréter les présages contenus dans ce récit à la lueur du principe expliqué plus haut : la providence de la restauration peut être prolongée si la personne à qui la providence est confiée faillit à sa responsabilité38. Adam perdit la foi et échoua dans l’accomplissement de sa responsabilité. Jésus dut alors venir comme le deuxième Adam.

De plus, s’il arrivait que le peuple juif manque de foi en Jésus et échoue dans sa responsabilité, le Christ devrait à coup sûr revenir comme le troisième Adam. Tout comme une période de sept jours avait été nécessaire pour créer le ciel et la terre, les intervalles de sept jours pour envoyer la colombe nous indiquent que la restauration du ciel et de la terre requiert certaines périodes providentielles.

C’est sur cette base que, grâce au jugement des 40 jours, la famille de Noé put restaurer par l’indemnité le fondement de foi en suivant le cours dont l’arche était l’objet conditionnel, conformément à la volonté de Dieu.

2.2 Le fondement de substance

Noé parvint à restaurer le fondement de foi en construisant l’arche, une offrande symbolique acceptable pour Dieu. Ce faisant, Noé établit la condition d’indemnité à la fois pour la restauration de toutes les choses et pour la restauration symbolique des êtres humains. Sur ce fondement, les fils de Noé, Sem et Cham, auraient dû se tenir dans les positions respectives de Caïn et d’Abel. S’ils avaient réussi l’offrande substantielle en établissant la condition d’indemnité pour éliminer la nature déchue, ils auraient posé le fondement de substance.

Pour que la famille de Noé fasse une offrande substantielle acceptable, Cham, le deuxième fils de Noé, devait restaurer la position d’Abel, le deuxième fils d’Adam. Il était censé devenir la figure centrale de l’offrande substantielle, tout comme Abel l’avait été dans sa propre famille. Dans la famille d’Adam, Abel avait réussi à faire l’offrande symbolique à la place d’Adam pour restaurer le fondement de foi et se qualifier comme figure centrale de l’offrande substantielle.

Dans le cas de la famille de Noé, ce fut Noé, et non Cham, qui fit l’offrande symbolique. Aussi, pour que Cham se tienne dans la position d’Abel, c’est-à-dire celui qui a réussi à faire l’offrande symbolique, il devait démontrer une unité de cœur absolue avec Noé, son père. Examinons comment Dieu œuvra pour aider Cham à ne faire qu’un seul cœur avec Noé.

La Bible rapporte que Cham, voyant son père étendu nu sous sa tente, eut honte de lui et en prit ombrage. Cham attisa les mêmes sentiments chez ses frères Sem et Japhet. Poussés par Cham à avoir honte de la nudité de leur père et détournant la tête pour ne pas le voir, ils marchèrent à reculons et couvrirent son corps avec un manteau. Cet acte constitua un péché tel que Noé blâma Cham, maudissant son fils Canaan en disant : « Qu’il soit pour ses frères l’esclave des esclaves ! »

Pourquoi Dieu mena-t-Il un tel cours providentiel ?

Pourquoi était-ce un tel péché d’avoir honte de la nudité ?

Pour trancher ces questions, rappelons d’abord ce qui définit le péché. Satan ne peut manifester ses pouvoirs – y compris le pouvoir d’exister et d’agir – à moins d’avoir trouvé d’abord un partenaire objet avec lequel il puisse établir une base commune et commencer une action réciproque de donner et recevoir. Chaque fois que quelqu’un fait une condition favorisant l’invasion de Satan, cela veut dire qu’il s’est laissé entraîner à devenir un partenaire objet de Satan, lui donnant ainsi le pouvoir d’agir. Cela constitue le péché.

Ensuite, voyons pourquoi Dieu testa Cham en l’exposant à la nudité de Noé. On l’a vu, l’arche symbolisait l’univers, et les événements qui suivirent immédiatement la providence de l’arche représentaient les événements qui survinrent aussitôt après la création de l’univers. Ainsi, la position de Noé aussitôt après le déluge était tout à fait semblable à celle d’Adam après la création du ciel et de la terre.

Adam et Ève avant la chute étaient proches dans leur cœur, ouverts en toute innocence l’un à l’autre et aussi vis-à-vis de Dieu ; comme il est écrit, ils n’avaient pas honte de leur nudité. Mais, après avoir chuté, ils éprouvèrent un sentiment de honte. Ils couvrirent leurs parties inférieures de feuilles de figuier, se cachant parmi les arbres du jardin, craignant le regard de Dieu42. Cette honte traduisait leur réalité intérieure, car ils avaient créé des liens de sang avec Satan en commettant le péché avec leurs parties sexuelles. En masquant leurs parties inférieures et en se cachant, ils exprimaient leur conscience coupable qui les amenait à avoir honte de se présenter devant Dieu.

Noé, qui avait rompu ses liens avec Satan grâce au jugement par le déluge de 40 jours, était censé assumer la position d’Adam juste après la création de l’univers. Dieu espérait que les membres de la famille de Noé réagiraient à sa nudité sans aucun sentiment de honte et sans songer aucunement à couvrir son corps. Dieu voulait retrouver le cœur allègre qu’Il avait eu en regardant Adam et Ève dans leur innocence avant la chute, en prenant plaisir à l’innocence de la famille de Noé. Dieu permit à Noé de s’étendre nu pour accomplir ce souhait si profond. Si Cham avait été uni avec Noé dans son cœur, le considérant avec le même cœur et du même point de vue que Dieu, il aurait vu sa nudité sans aucun sentiment de honte. Ainsi aurait-il établi la condition d’indemnité pour restaurer dans la famille de Noé l’état d’innocence d’Adam et Ève avant leur chute.

Ainsi pouvons-nous comprendre que lorsque les fils de Noé eurent honte de la nudité de leur père et couvrirent son corps, cela revenait à admettre qu’eux-mêmes, comme la famille d’Adam après la chute, avaient formé un lien de parenté honteux avec Satan et étaient donc indignes de revenir devant Dieu. Satan, comme le corbeau planant au-dessus de l’eau, guettait une condition pour envahir la famille de Noé. Il l’attaqua en prenant les fils de Noé comme partenaires objets quand ils manifestèrent, par leur comportement, qu’ils appartenaient bien à son lignage.

Quand Cham eut honte de la nudité de son père et fit en sorte de la couvrir, il accomplit une condition pour l’invasion de Satan ; ses sentiments et son acte constituaient donc un péché. L’acte de Cham ne permettait donc pas de restaurer la position d’Abel pour faire l’offrande substantielle. Puisqu’il ne put établir le fondement de substance, la providence de la restauration dans la famille de Noé s’acheva par un échec.

Est-ce toujours un péché de regarder la nudité en ayant honte ?

Non. Noé était un cas particulier. Dans la position d’Adam, Noé avait la mission d’éliminer toutes les conditions qui avaient rendu Adam vulnérable à l’attaque de Satan. S’ils n’avaient pas eu honte de la nudité de Noé et n’avaient pas tenté de la couvrir, ses fils auraient établi la condition d’indemnité pour restaurer la position de la famille d’Adam dans son innocence originelle avant son pacte de sang avec Satan. Aussi était-ce une condition d’indemnité que seule la famille de Noé devait poser.

2.3 Quelques leçons tirées de la famille de Noé

Il n’est aisé pour personne de comprendre la persévérance de Noé à construire l’arche sur la montagne pendant 120 longues années, subissant pendant tout ce temps de dures critiques et des railleries.

Cham savait bien que sa famille avait été sauvée grâce aux efforts de son père. C’est pourquoi Cham aurait dû avoir un tel respect pour Noé qu’il aurait surmonté sa gêne devant la nudité de son père, en montrant un tant soit peu de compréhension. Or, au lieu de faire confiance à Noé qui s’était justifié devant le Ciel, Cham le critiqua dans une optique égocentrique et montra sa contrariété par ses actes.

Son irrespect eut pour effet de faire échouer les longs efforts de Dieu pour mener à bien Sa providence avec la famille de Noé. Nous aussi avons besoin d’humilité, d’obéissance et de patience pour suivre le chemin qui mène au ciel.

La providence dans la famille de Noé nous renseigne aussi sur la prédestination conditionnelle de Dieu concernant l’accomplissement de Sa volonté et sur Son respect de la responsabilité humaine. Dieu a trouvé la famille de Noé après 1 600 ans de préparation. Il a guidé Noé pendant les 120 ans de construction de l’arche, Il a sauvé sa famille au prix du sacrifice du reste de l’humanité dans le déluge.

Or, bien que les membres de la famille de Noé aient été les bien-aimés de Dieu dans la providence de la restauration, quand la faute apparemment bénigne de Cham permit à Satan de les souiller, la volonté de Dieu, centrée sur cette famille, fut réduite à néant.

Enfin, la providence centrée sur la famille de Noé nous édifie sur la prédestination conditionnelle de Dieu pour les êtres humains. Bien que Dieu ait fait des efforts sans relâche pendant si longtemps pour trouver Noé et l’établir comme père de la foi, quand sa famille n’a pu accomplir sa responsabilité, Il n’a pas hésité, bien qu’à regret, à abandonner Noé pour choisir plus tard Abraham à sa place.


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