jeudi 10 septembre 2020

la restauration dans la famille d’Abraham

Chapitre La providence pour établir le fondement de la restauration

Section 3

La providence de la restauration dans la famille d’Abraham

À cause de l’acte déchu de Cham, la providence de la restauration n’a pu s’accomplir avec la famille de Noé. Toutefois, Dieu a absolument prédestiné que le but de la création s’accomplirait un jour.

En conséquence, sur le fondement de la loyauté du cœur de Noé envers le Ciel, Dieu appela Abraham et Il commença avec sa famille une nouvelle étape dans la providence de la restauration.

La famille d’Abraham devait restaurer le fondement pour le Messie que la famille de Noé avait laissé inachevé et recevoir le Messie sur ce fondement. Ainsi, comme Noé avant lui, Abraham devait restaurer le fondement de foi et ses fils le fondement de substance.

3.1 Le fondement de foi

3.1.1 La figure centrale pour le fondement de foi

Au cours de la providence de la restauration dans sa famille, Abraham était la figure centrale pour restaurer le fondement de foi.

Dieu choisit Abraham afin de continuer la mission qu’Il avait voulu accomplir avec Noé. Toutefois, Abraham ne pouvait hériter de cette mission sans que soient d’abord restaurées toutes les conditions demandées à Noé, mais qui avaient été perdues et prises par Satan à cause du péché de Cham.

Les premières conditions que la famille de Noé perdit au profit de Satan étaient les dix générations d’Adam à Noé et la période de jugement de 40 jours. Aussi fallait-il que dix autres générations soient restaurées avant que ne puisse commencer la mission d’Abraham.

Chacune de ces dix générations devait restaurer le nombre 40 qui représentait le jugement par le déluge. Dès lors que le déluge de 40 jours s’était soldé par un échec, la restauration de chaque génération devait durer le temps d’une génération ; cela ne pouvait s’accomplir en seulement 40 jours. La providence pour restaurer le déluge dans chacune de ces dix générations devait prendre une période plus longue : 40 ans. Cela est semblable à la situation de l’époque de Moïse, quand la restauration de la mission manquée de reconnaissance du pays de Canaan en 40 jours eut pour conséquence l’errance du peuple dans le désert pendant 40 ans.

Aussi, après qu’une période d’indemnité de dix générations et de 400 ans se fut écoulée, Dieu choisit Abraham pour hériter de la mission de Noé. En passant ainsi d’une période de 1 600 ans d’Adam à Noé à une période de 400 ans de Noé à Abraham, pour restaurer dans les deux cas dix générations, nous constatons que la durée de vie a été considérablement raccourcie après Noé.

Les autres conditions perdues par la famille de Noé et prises par Satan correspondaient à la position de père de la foi ainsi qu’à la position de Cham qui devait endosser le rôle d’Abel. Aussi Abraham ne pouvait-il se tenir dans la position de Noé sans restaurer d’abord par l’indemnité les rôles respectifs de père de la foi et de Cham. Pour remplacer Noé dans le rôle de père de la foi, Abraham devait présenter une offrande symbolique avec foi et un cœur loyal, comme l’avait fait Noé en construisant l’arche.

Ensuite, comment Abraham pouvait-il restaurer la position de Cham ?

Ce dernier était censé représenter Abel, le bien-aimé de Dieu : tous deux étaient des fils cadets, choisis pour être les figures centrales de l’offrande substantielle. Puisque Satan avait revendiqué Cham, Dieu, selon le principe de la restauration par l’indemnité, était obligé de prendre quelqu’un auquel Satan était très attaché. Voilà pourquoi Dieu appela Abraham, qui était le premier fils de Térah, un fabricant d’idoles.

Abraham devait hériter de la mission de Noé et donc de la mission d’Adam. À ce titre il représentait l’Adam restauré. Dieu bénit Abraham comme Il avait béni Adam et Noé : « Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom ; sois une bénédiction ! Je bénirai ceux qui te béniront, je réprouverai ceux qui te maudiront. Par toi se béniront tous les clans de la terre. » – Gn 12.2-3

Après avoir reçu cette bénédiction, se soumettant au commandement de Dieu, Abraham quitta la maison de son père à Harân et se mit en route pour le pays de Canaan, avec son épouse, Sara, son neveu Lot et tous ses biens et serviteurs46. En ce sens, Dieu fit du cours d’Abraham le cours modèle pour restaurer Canaan, que Jacob et Moïse ont suivi en leur temps. Jacob et Moïse ont amené leurs proches et tous leurs biens, respectivement de Harân et d’Égypte, et sont revenus en Canaan tout en rencontrant maintes difficultés en cours de route.

Le cours d’Abraham préfigurait aussi le cours futur de Jésus : reprendre toute l’humanité et toutes les choses au monde satanique et les ramener vers Dieu.

3.1.2 Les objets conditionnels offerts pour le fondement de foi

3.1.2.1 L’offrande symbolique d’Abraham

Dieu ordonna à Abraham d’offrir une tourterelle et un pigeonneau, une chèvre et un bélier, et une génisse48. Tels étaient les objets conditionnels qu’il offrit pour restaurer le fondement de foi.

Mais avant de pouvoir présenter l’offrande symbolique, Abraham devait montrer une vraie foi, tout comme Noé avait montré son intégrité avant de bâtir l’arche comme offrande symbolique.

La Bible n’explique pas clairement comment Noé montra sa foi. Mais d’après le verset : « Noé était un homme juste, intègre parmi ses contemporains, et il marchait avec Dieu », nous pouvons penser que Noé fit preuve de foi avant d’être jugé digne de recevoir le commandement divin de construire l’arche. En vérité, ceux qui suivent la voie de la restauration doivent constamment renforcer leur foi.

Étudions à présent comment Abraham renforça sa foi pour se préparer à faire l’offrande symbolique.

Puisque Noé était le deuxième ancêtre de l’humanité, pour qu’Abraham restaure la position de Noé, il lui fallait aussi assumer la position d’Adam. Pour cette raison il avait à établir une condition d’indemnité symbolique pour restaurer la position de la famille d’Adam avant de pouvoir faire l’offrande symbolique en tant que telle.

À ce propos la Bible fait le récit d’un voyage qu’Abraham effectua en Égypte à cause d’une famine51. Au moment d’entrer en Égypte, Abraham ordonna à son épouse Sara de se faire passer pour sa sœur, car il craignait que le pharaon ne la désirât. Abraham redoutait d’être tué par le pharaon si ce dernier s’apercevait qu’il était le mari de Sara.

Et de fait, sur l’ordre du pharaon, Abraham lui céda Sara alors qu’elle se faisait passer pour sa sœur. Sur ce, Dieu châtia le pharaon, Abraham reprit son épouse et son neveu Lot, ainsi que les abondantes richesses que le pharaon lui avait données, et il quitta l’Égypte. Sans le savoir, Abraham suivit ce cours providentiel qui servait de condition d’indemnité symbolique visant à restaurer la position de la famille d’Adam.

Quand l’archange prit Ève – prenant sous sa coupe tous les descendants d’Ève ainsi que le monde naturel – Adam et Ève étaient encore frère et sœur.

Pour établir une condition d’indemnité qui restaure cette situation, Abraham fut dépossédé de Sara, qui jouait le rôle de sa sœur, par le pharaon, qui représentait Satan. Il dut ensuite la reprendre comme son épouse au pharaon, ainsi que Lot, représentant toute l’humanité, et des richesses, symbolisant le monde physique. Ce cours que suivit Abraham était le cours type que Jésus suivrait un jour. Après avoir établi cette condition d’indemnité, Abraham fut jugé digne de faire l’offrande symbolique.

Que signifiait l’offrande symbolique d’Abraham ?

Devenir père de la foi impliquait pour Abraham de restaurer non seulement la position de Noé, que Dieu avait voulu établir comme père de la foi, mais aussi la famille de Noé. Il devait en outre restaurer la position d’Adam et celle de sa famille. Il lui incombait donc d’offrir de façon acceptable des objets conditionnels pour restaurer tout ce que la famille d’Adam était censée accomplir par les offrandes de Caïn et d’Abel, et des objets conditionnels pour restaurer tout ce que la famille de Noé essaya d’accomplir par la construction de l’arche. L’offrande symbolique d’Abraham consistait en objets chargés de ce sens symbolique.

Abraham offrit trois types d’objets conditionnels pour son offrande symbolique : premièrement une tourterelle et un pigeonneau, deuxièmement une chèvre et un bélier, et troisièmement une génisse.

Ces trois sacrifices symbolisaient l’univers dont l’achèvement nécessita trois stades de développement. La tourterelle et le pigeonneau représentaient le stade de formation.

Quand Jésus fut baptisé par Jean le Baptiste dans le Jourdain, l’Esprit de Dieu descendit comme une colombe et vint sur lui. En effet, Jésus venait achever l’ère de l’Ancien Testament qui, en tant que stade de formation de la providence, était symbolisé par la colombe. Il y avait de plus une autre raison à cette vision de la colombe se posant sur Jésus. Il devait restaurer la faute d’Abraham lors de l’offrande de cette tourterelle et de ce pigeonneau dont Satan, comme nous le verrons, s’empara prestement.

La chèvre et le bélier représentaient le stade de croissance. Quand Jésus eut conclu l’ère de l’Ancien Testament, restaurant ainsi tout ce qui était représenté par la colombe, il inaugura l’ère du Nouveau Testament au stade de croissance de la providence, où tout ce qui était représenté par la chèvre et le bélier devait être restauré. Après que Jean le Baptiste eut témoigné avoir vu l’Esprit descendre sur Jésus sous forme d’une colombe – ce qui signifiait que Jésus était celui qui accomplissait le stade de formation de la providence – il témoigna que Jésus commencerait sa mission au stade de croissance, disant : « Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. »

La génisse représentait le stade d’accomplissement. On rapporte l’histoire de Samson qui posa un jour une énigme aux Philistins. Ceux-ci en obtinrent la clef en poussant son épouse à le harceler pour qu’il la révèle. Samson leur dit : « Si vous n’aviez pas labouré avec ma génisse, vous n’auriez pas trouvé mon énigme», usant donc de la métaphore de la génisse pour sa femme. Jésus vint comme l’époux de toute l’humanité. Tous les croyants fervents devraient devenir comme ses épouses guettant le temps de son retour. Après avoir célébré les noces de l’Agneau avec leur époux, le Christ, ces promises seront amenées à vivre dans le Royaume de Dieu unies avec lui comme ses épouses (métaphoriquement parlant). Aussi l’ère du Testament accompli qui suit le second avènement du Christ est-elle celle de la génisse ou de l’épouse. Si certains spiritualistes ont reçu la révélation que l’ère présente est celle de la vache ou de la génisse, c’est que nous entrons dans le stade d’accomplissement.

Que devaient indemniser les trois sacrifices ?

Abraham devait restaurer par cette offrande tout ce que Dieu n’avait pu restaurer par les offrandes symboliques faites par les familles d’Adam et de Noé – offrandes qui furent faites correctement, puis prises par Satan du fait des échecs ultérieurs. L’offrande d’Abraham devait aussi établir une condition d’indemnité symbolique en restitution de leurs échecs dans l’offrande substantielle. Autrement dit, l’offrande symbolique par Abraham des trois types d’objets conditionnels visait à restaurer dans sa génération (horizontalement) toutes les conditions d’indemnité liées aux échecs, accumulées au cours de la providence (verticalement) à travers les trois générations d’Adam, de Noé et d’Abraham.

Pourquoi Abraham a-t-il mis les trois sacrifices – la tourterelle et le pigeonneau, la chèvre et le bélier, et la génisse, symbolisant les stades de formation, de croissance et d’accomplissement – sur un seul autel ?

Avant la chute, Adam avait la responsabilité de croître en traversant les trois stades dans sa propre vie. De même Abraham, placé dans la position d’Adam, était censé restaurer en une seule fois la longue providence que Dieu avait menée avec les trois générations providentielles d’Adam (formation), de Noé (croissance) et d’Abraham (accomplissement). Il pouvait restaurer en une seule offrande toutes les conditions profanées contenant le nombre 3. Le symbolisme du sacrifice d’Abraham révèle la volonté de Dieu d’accomplir la providence entière de la restauration une fois pour toutes.

Étudions à présent comment Abraham fit l’offrande symbolique :

Il [Dieu] lui dit : « Va me chercher une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau. » Il lui amena tous ces animaux, les partagea par le milieu et plaça chaque moitié vis-à-vis de l’autre ; cependant il ne partagea pas les oiseaux. Les rapaces s’abattirent sur les cadavres, mais Abram les chassa. Comme le soleil allait se coucher, une torpeur tomba sur Abram et voici qu’un grand effroi le saisit. Yahvé dit à Abram : « Sache bien que tes descendants seront des étrangers dans un pays qui ne sera pas le leur. Ils y seront esclaves, on les opprimera pendant quatre cents ans. » – Gn 15.9-13

Abraham n’ayant pas partagé la tourterelle et le pigeonneau comme il aurait dû le faire, des rapaces s’abattirent sur leurs cadavres et les profanèrent. En raison de sa faute, les Israélites durent aller en Égypte et y souffrir pendant 400 ans. Pourquoi était-ce un tel péché de ne pas couper les oiseaux en deux ? On ne peut comprendre cette question qu’à la lueur du Principe.

Étudions pour quelle raison Abraham reçut l’instruction de couper les sacrifices en deux.

L’œuvre de Dieu pour le salut vise à restaurer la souveraineté du bien en séparant d’abord le bien et le mal, et en détruisant ensuite le mal pour développer le bien. C’est la raison pour laquelle Adam devait être divisé en Caïn et Abel avant que l’offrande ne puisse être effectuée. C’est la raison pour laquelle, à l’époque de Noé, Dieu frappa le mal par le jugement du déluge, choisissant la famille de Noé pour représenter le bien. Dieu demanda à Abraham de couper les sacrifices avant de les offrir avec le dessein de séparer symboliquement le bien du mal, ce qui était resté inachevé avec Adam et Noé.

Les sacrifices devaient être divisés, premièrement pour restaurer la situation dans la famille d’Adam, où Abel et Caïn avaient été séparés en tant que représentant du bien et représentant du mal ; deuxièmement, pour restaurer la condition de séparation du bien et du mal lors des 40 jours du déluge à l’époque de Noé ; troisièmement, pour établir la condition symbolique visant à séparer une sphère de souveraineté du bien, de l’univers dominé par Satan ; quatrièmement, pour offrir la condition de sanctification de l’offrande en purgeant le sang de mort qui avait fait son apparition dans le genre humain quand Adam et Ève s’étaient unis par des liens de sang avec Satan.

Pourquoi était-ce un péché de ne pas partager l’offrande ?

Premièrement, ne pas diviser l’offrande signifiait ne pas séparer Abel et Caïn. Sans être divisée, l’offrande ne pouvait être acceptée par Dieu, ne Lui fournissant pas de partenaire objet de type Abel qu’Il pût revendiquer. Dès lors, les fautes que Caïn et Abel avaient commises au cours de leurs offrandes n’étaient pas restaurées. Deuxièmement, ne pas diviser l’offrande revenait à répéter l’échec de la providence à l’époque de Noé, quand le bien et le mal demeurèrent mélangés malgré le déluge. Comme l’échec de la famille de Noé, celui d’Abraham, lorsqu’il ne partagea pas l’offrande, privait Dieu de Son partenaire objet du bien. Il réitérait ainsi la faute qui avait voué à l’échec la providence du déluge. Troisièmement, ne pas diviser l’offrande signifiait qu’il n’y avait pas de condition symbolique permettant de séparer une sphère de souveraineté du bien, régie par Dieu, de l’univers dominé par Satan. Quatrièmement, parce que le sang de mort n’était pas purgé, ne pas diviser l’offrande signifiait que celle-ci ne pouvait être sanctifiée et acceptée par Dieu.

En d’autres termes, quand Abraham offrit les oiseaux sans les partager au préalable, cela signifiait qu’il offrait quelque chose n’ayant pas été soustrait à l’emprise de Satan. Sa faute eut pour effet de reconnaître à Satan le droit de les posséder.

La tourterelle et le pigeonneau, symbolisant le stade de formation, demeuraient en la possession de Satan. Celui-ci réclama donc aussi la chèvre et le bélier, symbolisant le stade de croissance, et la génisse, symbolisant le stade d’accomplissement, lesquels auraient dû être accomplis sur la base du stade de formation. Puisque cela avait pour effet de céder l’offrande symbolique tout entière à Satan, ne pas diviser les oiseaux constituait un péché.

Voyons ensuite ce que signifie le verset où des rapaces s’abattirent sur les cadavres.

Depuis la chute de nos premiers ancêtres, Satan traque toujours ceux avec lesquels Dieu œuvre pour accomplir Sa volonté. Quand Caïn et Abel présentèrent leurs offrandes, Satan était tapi à la porte55. Dans l’histoire de Noé, le corbeau, par ses allées et venues, montre comment Satan guettait une occasion d’envahir la famille de Noé juste après le déluge.

De même, tandis qu’Abraham faisait son offrande symbolique, Satan se tenait à l’affût, cherchant une occasion de s’emparer du sacrifice. Il souilla cette offrande dès qu’il vit que les oiseaux n’avaient pas été partagés. La Bible y fait allusion par l’image des rapaces s’abattant sur le sacrifice.

L’erreur d’Abraham dans l’offrande symbolique entraîna la profanation de l’offrande. Toutes les conditions que Dieu voulait restaurer à travers elle furent perdues. En conséquence, les descendants d’Abraham ont dû subir 400 ans d’esclavage et d’oppression en terre d’Égypte.

Étudions-en la raison.

Dieu appela Abraham et lui ordonna de présenter l’offrande symbolique au terme d’une période de 400 ans de séparation d’avec Satan. Cette période avait été établie pour restaurer par l’indemnité les dix générations d’Adam à Noé et la période de 40 jours du jugement par le déluge prises par Satan à cause du péché de Cham. C’était aussi la période d’indemnité nécessaire pour faire d’Abraham le père de la foi, à même de présenter l’offrande symbolique.

Quand sa faute dans l’offrande symbolique permit à Satan de s’emparer de cette offrande, la période de 400 ans (de Noé à Abraham) fut aussi revendiquée par Satan. Pour recréer au niveau national la situation antérieure à l’échec d’Abraham dans l’offrande symbolique, elle-même parallèle à celle où Noé fut appelé à construire l’arche, Dieu fixa une autre période de 400 ans de séparation d’avec Satan.

Durant cette période les Israélites sont devenus esclaves en Égypte. Leurs épreuves durant cette période devaient permettre aux Israélites de restaurer – cette fois au niveau national – les situations de Noé et d’Abraham au début de leur mission de père de la foi, posant par là même le fondement pour que Moïse pût commencer sa mission. Cette période d’esclavage fut donc autant celle de la punition des Israélites pour la faute d’Abraham qu’une période durant laquelle ils posèrent le fondement pour se couper de leurs liens avec Satan et commencer une nouvelle providence.

Comme on l’a expliqué plus haut, Dieu avait espéré accomplir en une seule fois les providences aux stades de formation, croissance et accomplissement en permettant qu’Abraham réussisse l’offrande symbolique des trois types de sacrifices sur un même autel.

Contrariant ce plan, Abraham échoua, répétant ainsi les fautes du passé. Par conséquent, la providence centrée sur lui fut prolongée par les trois générations d’Abraham, Isaac et Jacob.

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