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Chapitre
Les périodes dans l’histoire de la providence
Et la
détermination de leur durée
Section
2
Le
nombre de générations ou d’années dans les périodes de l’ère providentielle du
fondement pour la restauration
2.1
Pourquoi et comment la providence de la restauration est-elle prolongée ?
La
providence afin que l’humanité pose le fondement pour le Messie, le reçoive et
atteigne le but final de la restauration, s’est prolongée de l’époque d’Adam à
celles de Noé, d’Abraham, de Moïse et enfin de Jésus. Quand Jésus a été
crucifié sans accomplir son dessein suprême à cause de l’incrédulité du peuple,
la providence de la restauration s’est prolongée encore jusqu’au temps du
second avènement.
Pourquoi
une telle prolongation de la providence de la restauration ?
On ne
peut répondre à cette question qu’en comprenant le principe de la
prédestination. Selon ce principe, puisque Dieu prédétermine Sa volonté de
façon absolue, Il finira sûrement un jour par l’accomplir. Mais quant à savoir
si la volonté de Dieu se réalisera par l’intermédiaire de tel ou tel individu,
cela dépend de l’accomplissement de la part de responsabilité humaine, qui s’ajoute
à celle de Dieu. Par conséquent, lorsque cette volonté n’est pas accomplie
parce que la personne responsable échoue, Dieu choisit une autre personne à une
époque ultérieure pour prendre sa place. De ce fait, la providence est
prolongée car Dieu poursuivra Son œuvre jusqu’à sa réalisation complète.
Examinons
ensuite comment la providence s’est prolongée. Selon le Principe de la
création, l’être de Dieu comporte le nombre 3. Tous les êtres créés ayant été
conçus à Sa ressemblance, leur existence, leurs actions et leur période de
développement se déroulent toutes en traversant un processus en trois stades.
Pour qu’un être accomplisse le but de la création en établissant un fondement
de quatre positions et son mouvement sphérique, il doit passer par les trois
étapes de l’action d’origine-division-union et entrer en interaction avec ses
trois partenaires objets pour accomplir le but des trois partenaires objets.
Restaurer
le but de la création est une providence de re-création sur la base de la
Parole. C’est pourquoi, la providence de la restauration peut se réaliser
jusqu’en trois étapes chaque fois qu’elle est prolongée. Sur la base du
Principe de la création, il est possible d’envisager jusqu’à trois tentatives.
Par
exemple, quand dans la famille d’Adam Caïn et Abel échouèrent dans l’offrande
substantielle, la volonté de Dieu se poursuivit avec les familles de Noé et
d’Abraham, et s’accomplit à la troisième tentative. Quand Abraham commit une
faute dans l’offrande symbolique, la volonté de Dieu fut poursuivie avec Isaac
et accomplie par Jacob. Les cours pour restaurer Canaan sous la conduite de
Moïse et de Jésus se déroulèrent chacun en trois tentatives. Quand le roi Saül
échoua dans la construction du Temple, cette volonté de Dieu fut poursuivie par
deux autres rois : David et Salomon.
L’idéal
de Dieu pour la création, qui ne fut pas réalisé avec Adam, a dû traverser une
deuxième puis une troisième providence pour sa réalisation : avec Jésus, le
deuxième Adam, puis avec le Christ au second avènement. Des proverbes courants,
comme le dicton coréen : « Ce qui n’est pas accompli la première fois, le sera
sûrement la troisième », illustrent cet aspect du Principe dans le langage de
la sagesse populaire.
2.2
Conditions d’indemnité accumulées verticalement et leur restauration
horizontale par l’indemnité
Pour
hériter et achever les missions de ses prédécesseurs dans l’histoire
providentielle, une figure centrale responsable dans la providence de la restauration
doit réaliser, dans une période brève, toutes les conditions d’indemnité que
ses prédécesseurs avaient tenté d’établir. Si cette figure centrale échoue
aussi dans sa mission, toutes les conditions d’indemnité qu’elle a essayé
d’établir sont transmises à la personne suivante investie de la même
responsabilité.
Les conditions
non réalisées qui s’accumulent tout au long de l’histoire providentielle en
raison des échecs répétés des figures centrales dans l’accomplissement de leur
responsabilité sont appelées conditions d’indemnité accumulées verticalement.
On donne le nom de restauration horizontale par l’indemnité à la tâche de la
figure centrale, consistant à remplir toutes ces conditions dans un temps très
bref.
Par
exemple, Abraham devait restaurer horizontalement par l’indemnité toutes les
conditions d’indemnité accumulées verticalement que la famille d’Adam et la
famille de Noé avaient tenté d’établir avant lui. En offrant trois sacrifices
en même temps sur le même autel, Abraham devait restaurer horizontalement par l’indemnité
les conditions d’indemnité accumulées verticalement durant trois cours de la
providence. Ces trois sacrifices représentaient toutes les conditions qu’Adam
et Noé n’avaient pu remplir, en même temps que celles qu’Abraham devait établir
en tant que nouvelle figure centrale.
Jacob,
dans son cours, avait à accomplir en une courte période une condition pour
restaurer horizontalement par l’indemnité les conditions d’indemnité accumulées
verticalement durant les douze générations écoulées depuis Noé. Dans ce but, il
lui fut donné douze fils d’où furent issues les douze tribus d’Israël.
Jésus a
eu recours à cette méthode pour restaurer horizontalement par l’indemnité
toutes les conditions d’indemnité accumulées verticalement, restées
inaccomplies par les ancêtres, prophètes et rois qui avaient guidé la
providence durant les 4 000 ans d’histoire biblique jusqu’à son époque. Par
exemple, Jésus a choisi douze apôtres et soixante-dix disciples afin de
restaurer dans une durée brève les conditions d’indemnité accumulées
verticalement depuis le cours de Jacob, dans lequel Dieu avait œuvré avec les
douze fils de Jacob et les soixante-dix membres de sa tribu, et depuis le cours
de Moïse, dans lequel Dieu avait œuvré avec les douze tribus d’Israël et les
soixante-dix anciens.
De
plus, Jésus a jeûné 40 jours afin de restaurer horizontalement toutes les
conditions d’indemnité sur la base du nombre 40 pour se séparer de Satan,
accumulées verticalement et requises pour le fondement de foi. En ce sens, nous
pouvons comprendre que chaque figure centrale dans la providence de la restauration
ne représente pas uniquement son cours individuel, mais tous les ancêtres,
prophètes et sages qui ont eu la même mission dans le passé. Elle porte en elle
les fruits de leurs œuvres tout au long de l’histoire.
2.3 La
restauration horizontale par l’indemnité réalisée verticalement
Il
arrive que la restauration horizontale soit menée à bien par une providence
verticale pouvant prendre plusieurs générations. Ce fut le cas avec la
providence de la restauration dans la famille d’Abraham. En faisant une
offrande symbolique acceptable, Abraham était censé restaurer horizontalement
par l’indemnité toutes les conditions d’indemnité accumulées verticalement en
raison des fautes commises dans les familles d’Adam et de Noé. Sa faute dans
l’offrande entraîna encore un échec et un retard dans la providence.
Comme
on l’a expliqué plus haut, puisqu’il s’agissait de la troisième tentative dans
la providence en vue de restaurer le fondement familial pour le Messie, le
Principe impliquait que sa famille accomplisse sans faute la volonté de Dieu.
C’est pourquoi, malgré son échec, Dieu chercha un moyen pour considérer Abraham
comme si, n’ayant pas commis de faute, il avait restauré horizontalement les
conditions d’indemnité accumulées verticalement sans aucune prolongation.
À cette
fin, Dieu établit une providence particulière : Il fit poser par Abraham, Isaac
et Jacob les conditions d’indemnité nécessaires tout en considérant ces trois individus
comme une seule personne du point de vue de Sa providence. C’est pourquoi,
malgré cette prolongation à travers trois générations, la victoire de Jacob et
celle d’Isaac devinrent la victoire d’Abraham, comme si elles avaient été
réalisées dans sa génération sans aucun retard. L’unité de ces trois
générations est mise en valeur dans le titre que Dieu Se donne : « Je suis [...] le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le
Dieu de Jacob ».
Dieu
put donc créditer Abraham d’avoir réalisé, dans sa propre génération, les
conditions d’indemnité qu’il n’avait pas réussi à établir horizontalement, en
les accomplissant verticalement à travers les générations d’Isaac et de Jacob.
Ce type de restauration est appelé restauration horizontale par l’indemnité
réalisée verticalement.
2.4 Les
périodes providentielles d’indemnité pour restaurer le fondement de foi
Une
figure centrale doit accomplir une ou plusieurs périodes providentielles
d’indemnité pour restaurer le fondement de foi.
Étudions-en
les raisons. Dieu est en harmonie avec Son Principe qui possède une dimension
mathématique. L’univers, avec l’être humain pour centre, a été créé selon des
principes mathématiques, afin d’exprimer, en tant que partenaire objet
substantiel, les caractéristiques duales du Dieu invisible. C’est la raison
pour laquelle la science, qui cherche à découvrir les lois extérieures
gouvernant l’univers, progresse dans sa recherche avec l’aide des
mathématiques.
Nos
premiers ancêtres devaient atteindre leur maturité en traversant une période de
développement caractérisée par certains nombres, établissant ainsi le fondement
de foi. En atteignant la perfection, ils auraient incarné l’essence de ces
nombres. Nous devons étudier ces questions parce que la restauration du
fondement de foi exige non seulement que nous offrions un objet conditionnel,
symbolisant l’univers sous la domination de Satan, mais aussi que nous
traversions une période providentielle d’indemnité pour restaurer les nombres profanés
par Satan.
Avant
la chute, sur la base de quels nombres nos premiers ancêtres auraient-ils dû
poser le fondement de foi? Quels nombres auraient-ils dû incarner dans leur
perfection ?
Le
Principe de la création nous a enseigné qu’aucun être ne peut exister ni
s’épanouir sans former d’abord un fondement de quatre positions. Par
conséquent, Adam et Ève, dans leur immaturité, devaient l’un et l’autre former
un fondement de quatre positions pour leur existence. Chaque position au sein
du fondement des quatre positions doit passer par les trois stades de la période
de développement, ce qui aboutit à un total de douze. De plus, chaque position
au sein du fondement des quatre positions accomplit le but des trois
partenaires objets en prenant trois partenaires, ce qui fait un total de douze
partenaires objets et représente l’accomplissement du but des douze partenaires
objets.
Ainsi,
la période de développement durant laquelle Adam devait établir le fondement de
foi avait pour but de parfaire le nombre 12.
Pendant
leur immaturité, nos premiers ancêtres devaient poser le fondement de foi sur
la base du nombre 12, et dans leur perfection, ils devaient atteindre le but
des douze partenaires objets, incarnant ainsi l’essence du nombre 12. À cause
de leur chute, Satan profana ce nombre. C’est pourquoi une figure centrale dans
la providence de la restauration doit poser le fondement de foi au cours d’une
période d’indemnité pour restaurer le nombre 12. C’est seulement sur cette base
qu’elle peut poser le fondement de substance pour restaurer une incarnation
parfaite de l’essence du nombre 12.
Voici
des exemples de périodes d’indemnité pour restaurer le nombre 12 : les 120 ans
qu’a mis Noé à construire l’arche, les 120 ans de la providence pour restaurer
Canaan sous la conduite de Moïse, les 120 ans depuis qu’Abraham fut appelé par
Dieu jusqu’à l’achat par Jacob du droit d’aînesse à Ésaü contre du pain et du
potage de lentilles. Comme on le verra plus tard, cette dernière période devait
être restaurée par la période de 120 ans du Royaume uni dans l’ère de l’Ancien
Testament et, dans l’ère du Nouveau Testament, par la période correspondante de
120 ans de l’Empire chrétien sous Charlemagne et ses fils.
Le
processus de développement durant lequel Adam et Ève devaient poser le
fondement de foi impliquait aussi une période pour réaliser le nombre 4. Ils
devaient traverser les trois stades de la période de développement et entrer
dans la sphère du règne direct de Dieu, qui est le quatrième stade. À ce point,
ils auraient accompli le fondement des quatre positions. En accomplissant ainsi
le nombre 4, nos premiers ancêtres devaient en devenir les incarnations
parfaites. À cause de la chute, ce nombre a été profané par Satan.
Aussi
les figures centrales de la providence doivent-elles poser le fondement de foi
au cours d’une période d’indemnité pour restaurer le nombre 4. C’est seulement
sur cette base qu’elles peuvent poser le fondement de substance pour restaurer
l’incarnation parfaite de l’essence du nombre 4.
On a
déjà expliqué que les périodes d’indemnité pour restaurer le nombre 4 sont
nécessaires pour restaurer le fondement de foi. En voici des exemples : Noé et
le jugement par le déluge de 40 jours ; Moïse et ses jeûnes de 40 jours, ainsi
que la mission de 40 jours pour reconnaître la terre de Canaan ; Jésus et son
jeûne de 40 jours, ainsi que son ministère de 40 jours après sa résurrection.
La
période de développement est aussi une période pour réaliser le nombre 21. Nos
premiers ancêtres devaient devenir les incarnations parfaites de l’essence du
nombre 21 en posant le fondement de foi pendant une période sur la base du
nombre 21, puis réaliser le but de la création. Toutefois, à cause de leur
chute, Satan a profané ce nombre. C’est pourquoi les figures centrales dans
l’histoire doivent poser le fondement de foi au cours d’une période d’indemnité
pour restaurer le nombre 21. C’est seulement sur cette base qu’elles peuvent
poser le fondement de substance pour restaurer une incarnation parfaite de
l’essence du nombre 21.
Pour comprendre la signification du nombre 21, il nous faut d’abord saisir
la signification des nombres 3, 4 et 7, selon le Principe.
L’être
de Dieu, dont les caractéristiques duales existent dans une unité harmonieuse,
comporte le nombre 3. La création devient parfaite quand elle atteint l’unité
avec Dieu au sein du fondement des quatre positions. De plus, pour qu’un
individu devienne parfait, il doit réaliser en lui-même un fondement de quatre
positions dans lequel l’esprit et le corps forment une trinité dont le centre
est Dieu.
Pour qu’un
homme et une femme deviennent de parfaits époux, ils doivent établir un
fondement de quatre positions dans lequel ils forment une trinité dont le
centre est Dieu. Pour que l’univers atteigne la perfection, il doit réaliser un
fondement de quatre positions dans lequel les êtres humains et le monde naturel
forment une trinité dont le centre est Dieu. En outre, pour que les êtres créés
réalisent un fondement de quatre positions en devenant un avec Dieu pour
centre, il leur faut d’abord traverser les trois stades de la période de développement
et accomplir le but des trois partenaires objets. Pour ces raisons, le nombre 3
est le nombre du ciel ou le nombre de la perfection.
Quand
un partenaire sujet et un partenaire objet arrivent à ne faire plus qu’un en
formant une trinité dont le centre est Dieu, l’union qui en résulte est une
incarnation individuelle de vérité qui accomplit un fondement de quatre
positions. Ayant ainsi acquis la qualification de créature de Dieu, elle en
vient à occuper une position et à avoir une extension dans les quatre
directions : nord, sud, est et ouest. En ce sens, le nombre 4 est le nombre de
la terre.
Quand
un être créé traverse les trois stades de la période de développement et bâtit
un fondement de quatre positions, il s’établit parfaitement dans les dimensions
de l’espace et du temps. Ainsi, toute création devient l’incarnation parfaite
de l’essence du nombre 7, qui est la somme du nombre du ciel et du nombre de la
terre. C’est la raison pour laquelle la Bible fait le récit d’une création du
ciel et de la terre en sept jours. Tout comme la période de création est l’accomplissement
du nombre 7, toute période pour atteindre la plénitude peut être considérée
comme une période pour réaliser le nombre 7. En considérant de cette façon les
trois stades de la période de développement, la période pour accomplir le stade
de formation, celle pour accomplir le stade de croissance et celle pour
accomplir le stade d’accomplissement sont toutes des périodes pour réaliser le
nombre 7. Au total, on peut considérer la période de développement tout entière
comme une période pour réaliser le nombre 21.
Voici
des exemples de périodes d’indemnité sur la base du nombre 21 : après le
déluge, Dieu incita Noé à lâcher une colombe à trois reprises pour préfigurer
Sa providence qui devait s’accomplir en trois étapes. La colombe fut envoyée à
des intervalles de sept jours ; la période tout entière représente donc un
total de 21 jours. Quand Jacob suivit le cours pour restaurer Canaan au niveau
familial, il peina en exil à Harân avant de revenir en Canaan, endurant trois
périodes de sept ans qui formaient un total de 21 ans.
Dans
l’ère de l’Ancien Testament, il y eut la période de 210 ans de captivité des
Israélites à Babylone et de leur retour en Israël, qui devait restaurer par l’indemnité
le cours de 21 ans de Jacob. Quant à l’ère du Nouveau Testament, on y trouve la
période de 210 ans de la captivité du pape en Avignon jusqu’à la veille de la
Réforme, qui devait également restaurer par l’indemnité le cours de 21 ans de
Jacob.
La
période de développement doit aussi réaliser le nombre 40. Nos premiers
ancêtres devaient devenir les incarnations parfaites de l’essence du nombre 40
en posant le fondement de foi sur la base du nombre 40, puis réaliser le but de
la création. Toutefois, à cause de leur chute, Satan profana ce nombre. C’est
pourquoi les figures centrales dans la providence doivent poser le fondement de
foi au cours d’une période d’indemnité pour restaurer le nombre 40. C’est seulement
sur cette base qu’elles peuvent poser le fondement de substance pour restaurer
une incarnation parfaite de l’essence du nombre 40.
Pour
comprendre comment le nombre 40 est accompli durant la période de
développement, il nous faut d’abord étudier la signification du nombre 10. Si
nous divisons chacun des trois stades de la période de développement en trois
niveaux intermédiaires, nous obtenons un total de neuf niveaux. Là réside la
signification du nombre 9 dans le Principe. Comme manifestation des
caractéristiques duales du Dieu invisible, chacune des créatures de Dieu passe
par les neuf niveaux de la période de développement. Chacune accomplit alors
son but de création en ne faisant plus qu’un avec Dieu dans le règne direct qui
constitue le dixième niveau. Pour cette raison, le nombre 10 est appelé nombre
de l’unité.
Dieu
établit les dix générations après Adam afin d’accomplir la période d’indemnité
pour restaurer le nombre 10 avant d’appeler Noé. Par cette condition, Dieu
voulait permettre à Noé d’accomplir la volonté qu’Adam avait laissée inachevée
et devenir ensuite un avec Dieu.
Dans le
fondement des quatre positions qu’Adam et Ève auraient dû établir, chaque
position était amenée à passer par les dix niveaux de la période de
développement, accomplissant au total le nombre 40. Ainsi, le cours du
développement d’Adam et Ève était la période pour réaliser le nombre 40 et leur
fondement des quatre positions serait devenu l’incarnation parfaite de
l’essence du nombre 40.
Parmi
les exemples de périodes d’indemnité du nombre 40 destinées à restaurer ce
fondement, citons : les 40 jours entre le moment où l’arche de Noé s’est posée
sur les monts d’Ararat et l’envoi de la colombe, les 40 ans de la vie de Moïse
au palais du pharaon, les 40 ans de son exil dans le désert de Madiân et les 40
ans au désert durant le cours pour restaurer Canaan au niveau national.
Nous
pouvons en déduire qu’il y a deux types de périodes du nombre 40 dans la
providence de la restauration. Il y a la période d’indemnité pour restaurer le
nombre 4 ; dans la restauration, elle est multipliée par le nombre 10, nombre
de l’unité, pour former le nombre 40. Le deuxième type est la période
d’indemnité pour restaurer le nombre 40 en tant que tel, qu’Adam aurait dû
accomplir avant la chute, comme on vient de le décrire. Les 40 ans au désert du
cours pour restaurer Canaan au niveau national étaient destinés à restaurer à
la fois ces deux types de périodes sur la base du nombre 40. Cela restaurait
par l’indemnité la mission de 40 jours de reconnaissance en Canaan et le jeûne
de 40 jours de Moïse, qui étaient des périodes pour restaurer le nombre 4. Cela
restaurait aussi par l’indemnité les 40 années de Moïse au palais du pharaon et
les 40 années dans le désert de Madiân, qui étaient des périodes pour restaurer
le nombre 40. Un tel phénomène se produit quand la figure centrale pour le
fondement de foi restaure horizontalement par l’indemnité toutes les conditions
d’indemnité accumulées verticalement dans l’histoire de la providence.
Quand
une telle providence pour restaurer horizontalement des périodes sur la base du
nombre 40 est à nouveau prolongée, elle peut être étendue selon une règle de
multiplication par 10, parce que la période d’indemnité requise peut devoir
être étendue sur dix étapes.
Ainsi,
une période de 40 ans peut être étendue à 400, voire 4 000. On peut citer comme
exemples : la période de 400 ans de Noé à Abraham, les 400 ans d’esclavage en
Égypte et les 4 000 années bibliques d’Adam à Jésus.
Récapitulons
les périodes providentielles d’indemnité qu’une figure centrale dans la
providence doit remplir pour restaurer le fondement de foi. Si nos premiers
ancêtres n’avaient pas chuté, ils sauraient posé le fondement de foi sur la
base de nombres significatifs, parmi lesquels 12, 4, 21 et 40. En accomplissant
le but de la création, ils seraient devenus de parfaites incarnations de
l’essence de ces nombres. Toutefois, à cause de leur chute, Satan a revendiqué
tous ces nombres. C’est pourquoi les figures centrales dans l’histoire doivent poser
le fondement de foi au cours de périodes providentielles d’indemnité et
restaurer ainsi les nombres 12, 4, 21 et 40. C’est seulement sur cette base
qu’elles peuvent poser le fondement de substance pour restaurer une incarnation
parfaite de l’essence de ces nombres.
2.5 Les
périodes providentielles parallèles déterminées par le nombre de générations
Selon
la Bible, Dieu a choisi Noé pour prendre la providence sur ses épaules, dix
générations et 1 600 ans après Adam. Examinons quels nombres significatifs ont
été restaurés par les 1 600 ans et les dix générations.
10 est
le nombre de l’unité avec Dieu. Le développement vers la maturité requiert une
période de réalisation du nombre 10, au cours de laquelle Adam et Ève devaient
devenir les incarnations parfaites de l’essence du nombre 10. Quand ce nombre
fut profané par Satan à cause de leur chute, Dieu chercha une figure centrale
pour restaurer ce nombre et commencer l’œuvre d’unir à Lui les êtres humains de
par leur restauration en parfaites incarnations de l’essence du nombre 10. Pour
cela, Dieu attendait de la figure centrale qu’elle accomplît une période
d’indemnité restaurant le nombre 10. C’est pourquoi Il appela Noé dix
générations après Adam.
Nous
avons expliqué précédemment que nos premiers ancêtres devaient traverser une
période de développement réalisant le nombre 40, ce qui leur aurait permis de
devenir de parfaites incarnations de l’essence du nombre 40. Afin que des êtres
humains déchus deviennent des figures centrales capables d’ouvrir le chemin
pour la restauration future de parfaites incarnations du nombre 40, il faut qu’ils
établissent le fondement des quatre positions nécessaire à cette restauration
et traversent alors une période d’indemnité pour restaurer le nombre 40. Chaque
position dans ce fondement devrait traverser une période d’indemnité destinée à
restaurer le nombre 40, aboutissant à une période d’indemnité pour restaurer le
nombre 160.
En
outre, puisque les êtres humains déchus devaient accomplir ce nombre à travers
dix générations – 10 signifiant l’unité avec Dieu – ils devaient traverser une
période d’indemnité correspondant au nombre 1 600. C’est pour cette raison que
la période d’Adam à Noé a duré 1 600 ans, selon le mode de calcul biblique.
Après
l’échec de la providence de la restauration dans la famille de Noé, Dieu a
attendu 400 ans, le temps que s’écoulent dix autres générations, avant
d’appeler Abraham à porter le fardeau de la providence. Calculée d’après le
nombre de générations, la période de Noé à Abraham était parallèle à la période
d’Adam à Noé, et devait restaurer cette période antérieure par l’indemnité.
Nous
avons expliqué auparavant pourquoi cette période a duré 400 ans. Dieu a fait
endurer à Noé le jugement de 40 jours du déluge afin d’accomplir le but de la
providence de la restauration, qu’Il avait poursuivi en établissant les dix
générations et les 1 600 ans. Quand ce jugement de 40 jours du déluge fut
profané par Satan à cause de la faute de Cham, Dieu dut œuvrer par
l’intermédiaire d’une autre figure centrale pour le restaurer. D’Adam à Noé,
Dieu œuvra pour accomplir des périodes d’indemnité permettant de restaurer le nombre
160 dans chacune des dix générations. Dans la période correspondante de dix
générations de Noé à Abraham, Dieu fit de la durée de chaque génération une
période d’indemnité pour restaurer le nombre 40, dérivée du jugement par le
déluge.
L’échec
du jugement par le déluge de 40 jours devait être restauré par une période
correspondant au nombre 40. Puisque la restauration de chaque génération
successive devait couvrir la totalité de sa durée, il n’était guère possible de
l’accomplir en 40 jours seulement. Dieu fixa donc à 40 ans la période
d’indemnité que chaque génération devait traverser. Chaque jour du déluge
devait être indemnisé par une année, tout comme à l’époque de Moïse, quand
l’échec de la mission de reconnaissance de 40 jours en Canaan fut restauré par
40 années d’errance dans le désert. Puisque chaque génération constituait une période
d’indemnité de 40 ans, la providence qui s’est poursuivie sur dix générations a
duré 400 ans.
2.6 Les
périodes providentielles de restauration horizontale par l’indemnité réalisées
verticalement
Comme
expliqué précédemment, chaque figure centrale dans la providence est appelée à
restaurer horizontalement toutes les conditions d’indemnité accumulées
verticalement jusqu’à son époque. Ainsi, plus l’histoire providentielle est
prolongée, plus les conditions d’indemnité à établir horizontalement par les
figures centrales des générations suivantes sont lourdes.
Au
cours de la providence de la restauration dans la famille d’Adam, il n’y avait
encore aucune condition d’indemnité accumulée verticalement à restaurer, car la
providence venait à peine de commencer.
Ainsi,
le fondement pour le Messie aurait-il pu être établi assez simplement si Caïn
et Abel avaient présenté correctement les offrandes symboliques et l’offrande substantielle.
Une fois qu’Abel aurait réussi à faire une offrande acceptable par Dieu, il
aurait suffi que Caïn lui obéisse et le suive pour établir la condition
d’indemnité pour éliminer la nature déchue.
En ce qui
concerne les périodes providentielles d’indemnité nécessaires à la restauration
du fondement de foi, elles auraient pu être accomplies dans la brève période
nécessaire pour les offrandes symbolique et substantielle. Néanmoins, quand la
providence de la restauration a été prolongée à cause de l’échec de la famille
d’Adam, les conditions d’indemnité ont commencé à s’accumuler verticalement,
formant différentes périodes providentielles d’indemnité. C’est pourquoi, en restaurant
le fondement de foi, les figures centrales depuis l’époque d’Adam ont dû
traverser des périodes providentielles d’indemnité afin de restaurer des
nombres tels que 12, 4, 21 et 40.
Ainsi
Noé était censé restaurer de son vivant toutes ces conditions d’indemnité
accumulées verticalement. Pour restaurer le fondement de foi, il a dû traverser
plusieurs périodes providentielles d’indemnité : 120 ans pour construire
l’arche, 40 jours pour le jugement par le déluge, 21 jours pendant lesquels il
a envoyé la colombe trois fois à sept jours d’intervalle, et la période de 40
jours depuis le moment où l’arche s’arrêta sur les monts d’Ararat jusqu’à ce
qu’il ait lâché la colombe.
Noé a
traversé ces périodes providentielles d’indemnité avec une grande foi, mais à
cause de l’échec de Cham, elles ont été envahies par Satan. Par conséquent, les
conditions d’indemnité correspondantes se sont accumulées verticalement.
Abraham avait l’occasion de les restaurer, en une seule fois, par son offrande
symbolique.
Néanmoins,
parce qu’Abraham a échoué dans son offrande, les périodes d’indemnité n’ont pu
être restaurées horizontalement. Elles ont dû alors être restaurées
verticalement : en prolongeant l’accomplissement de Sa volonté à travers Isaac
et Jacob, Dieu a œuvré pour mener à bien successivement des périodes
d’indemnité destinées à restaurer les nombres 12, 4, 21 et 40.
Dans la
providence centrée sur la famille d’Abraham, les périodes d’indemnité
suivantes, qui auraient dû être achevées horizontalement, ont été au lieu de
cela accomplies en une succession verticale pour restaurer le fondement de foi
: 120 ans depuis le temps où Abraham quitta Harân jusqu’à ce que Jacob ait
acheté le droit d’aînesse à Ésaü contre du pain et un potage de lentilles ; 40
ans depuis ce temps-là jusqu’au moment où Jacob se vit accorder la bénédiction
de fils aîné par son père Isaac et reçut la bénédiction de Dieu alors qu’il
était en route vers Harân; 21 ans à partir de là et jusqu’à ce qu’il ait
accompli son labeur à Harân et soit retourné en Canaan avec sa famille et des richesses
10; et 40 ans depuis le retour de Jacob en Canaan jusqu’à l’entrée de sa
famille en Égypte à l’invitation de Joseph.
De
cette façon, les conditions d’indemnité qui n’avaient pu être restaurées horizontalement
l’ont été verticalement par des périodes de prolongation de durées
prédéterminées.
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