
Chapitre
La christologie
Parmi
les nombreuses questions importantes à résoudre pour les êtres humains déchus
en quête de salut, celles relevant de la christologie sont sans doute les plus
cruciales.
Les
sujets que l’on y aborde comprennent la Trinité qui concerne :
- La relation entre Dieu, Jésus et le Saint-Esprit
- La nouvelle naissance et le lien entre Jésus, le Saint-Esprit et les êtres humains déchus.
Les
controverses qui entourent ces sujets ne sont toujours pas résolues à l’heure
actuelle. D’où l’immense confusion qui subsiste dans la doctrine chrétienne et dans
les cheminements spirituels.
La clef pour aborder ces questions est de comprendre la valeur originelle
des êtres humains. Nous aborderons ce problème en premier, comme point de
départ pour répondre aux autres questions sur la christologie.
Section
3
Jésus
et l’être humain déchu
Une
personne déchue n’a rien de ce qui fait la valeur d’une personne vraie ayant
accompli le but de la création. Au contraire, elle est tombée à un niveau si
bas qu’elle envie les anges qui furent créés pour lui être subordonnés. Par
ailleurs, puisque Jésus vint avec la pleine valeur d’une personne vraie ayant
accompli le but de la création, Dieu a « tout mis
sous ses pieds ». Une personne déchue, qui a le péché originel, est
souillée par cette condition qui permet à Satan de l’attaquer.
D’autre
part, Jésus, n’ayant pas le péché originel, n’a en lui aucune base offrant à
Satan une possibilité de l’envahir. Pour une personne déchue, la volonté et le
cœur de Dieu sont du domaine de l’insondable. Elle en a tout au plus une vague
idée. Par contre, Jésus avait non seulement une perception aiguë de la volonté
et du cœur de Dieu, mais il faisait de la réalité du cœur de Dieu son expérience
personnelle quotidienne.
Une
personne n’a pour ainsi dire rien de ce qui fait sa valeur originelle tant
qu’elle demeure dans l’état déchu. Si toutefois elle devait naître à nouveau
spirituellement et physiquement à travers Jésus, le Vrai Parent, et devenir son
enfant du bien, lavé du péché originel, elle serait restaurée comme une vraie
personne qui a pu parfaire le but de la création, comme Jésus lui-même. Sa
relation avec Jésus serait alors du même ordre que le lien humain unissant un parent
et son enfant. Même si leur relation reste toujours la relation verticale de
parent et enfant, leur valeur ne différera pas le moins du monde.
Aussi
le Christ est-il la « Tête pour l’Église » et
nous en sommes le corps et les membres25. Jésus est le Temple principal et nous
sommes les temples secondaires. Jésus est la vigne et nous sommes les
sarments26. Nous, les pousses d’olivier sauvage, devons recevoir une greffe de
Jésus, le véritable olivier, avant de pouvoir devenir nous-mêmes de vrais
oliviers. Aussi Jésus nous appelait-il « mes amis » et il est écrit que « ...
lors de cette manifestation nous lui serons semblables ». Jésus seul peut être appelé
« les prémices », mais à son retour, ceux qui appartiendront au Christ seront
les suivants.
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