mercredi 9 septembre 2020

Jésus et la personne qui a réalisé le but de la création

Chapitre La christologie

Parmi les nombreuses questions importantes à résoudre pour les êtres humains déchus en quête de salut, celles relevant de la christologie sont sans doute les plus cruciales.

Les sujets que l’on y aborde comprennent la Trinité qui concerne :

  • La relation entre Dieu, Jésus et le Saint-Esprit
  • La nouvelle naissance et le lien entre Jésus, le Saint-Esprit et les êtres humains déchus.

Les controverses qui entourent ces sujets ne sont toujours pas résolues à l’heure actuelle. D’où l’immense confusion qui subsiste dans la doctrine chrétienne et dans les cheminements spirituels.

La clef pour aborder ces questions est de comprendre la valeur originelle des êtres humains. Nous aborderons ce problème en premier, comme point de départ pour répondre aux autres questions sur la christologie.

Section 2

Jésus et la personne qui a réalisé le but de la création

2.1 L’Adam parfait, Jésus et la restauration de l’arbre de vie

L’histoire de l’humanité est l’histoire de la providence de la restauration. Son but est la réalisation du Royaume de Dieu sur la terre quand, à la fin de l’histoire, l’arbre de vie perdu dans le jardin d’Éden sera retrouvé. Nous pouvons comprendre la relation entre l’Adam parfait et Jésus en comparant l’arbre de vie dans le jardin d’Éden et l’arbre de vie qui doit être restauré dans les derniers jours.

Comme nous l’avons vu auparavant, s’il avait pleinement réalisé l’idéal de la création, Adam serait devenu l’arbre de vie et tous ses descendants seraient devenus eux aussi des arbres de vie. Toutefois, la chute d’Adam a contrecarré la volonté de Dieu et depuis lors, les êtres humains déchus ont espéré devenir des arbres de vie.

Puisqu’une personne déchue ne peut jamais pleinement se restaurer et devenir un arbre de vie par ses propres efforts, un homme qui a accompli l’idéal de la création doit venir comme l’arbre de vie et être greffé à tous les êtres humains. Jésus est cet arbre de vie décrit dans la Bible.

Adam, s’il avait réalisé l’idéal de perfection symbolisé par l’arbre de vie dans le jardin d’Éden, et Jésus, symbolisé par l’arbre de vie dans l’Apocalypse, auraient été parfaitement semblables dans le sens où ils auraient réalisé le but de la création. Ainsi, auraient-ils eu une valeur égale.

2.2 Jésus, les êtres humains et l’accomplissement du but de la création

Comparons la valeur de Jésus et celle d’un être humain ayant une personnalité individuelle parfaite. En ce qui concerne le but de la création, une personne pleinement mûre est parfaite comme Dieu est parfait. Ayant la même nature divine que Dieu, elle est infiniment précieuse.

Puisque Dieu est un être éternel, une personne créée pour devenir Son partenaire objet substantiel, après avoir atteint la perfection, doit avoir une vie éternelle. Une personne pleinement mûre est unique dans tout l’univers. En outre, régnant sur l’ensemble de la nature, qui ne peut réaliser sa pleine valeur sans elle, cette personne possède donc la valeur de tout l’univers.

Il n’est pas de valeur plus grande que celle d’une personne ayant réalisé l’idéal de la création. Telle est la valeur de Jésus qui atteignit certainement la plus haute valeur qu’on puisse imaginer. La croyance chrétienne traditionnelle en la divinité de Jésus est bien fondée parce que, en tant qu’être humain parfait, Jésus est totalement un avec Dieu.

Affirmer que Jésus est un homme qui a accompli le but de la création ne diminue pas le moins du monde sa valeur. En fait, le Principe de la création élève la vraie valeur de tous ceux qui accomplissent le but de la création à un niveau comparable à celui de Jésus.

Venons-en à quelques évidences bibliques appuyant le point de vue que Jésus est un homme qui a accompli le but de la création.

Il est écrit :

  • Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même. – 1 Tim 2.5
  • Comme en effet par la désobéissance d’un seul homme [Adam] la multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l’obéissance d’un seul [Jésus] la multitude sera-t-elle constituée juste. – Rm 5.19
  • Car, la mort étant venue par un homme [Adam], c’est par un homme [Jésus] aussi que vient la résurrection des morts. – 1 Co 15.21
  • ... il a fixé un jour pour juger l’univers avec justice, par un homme qu’il y a destiné... – Ac 17.31

La Bible démontre donc amplement que Jésus est un homme. Par-dessus tout, il fallait qu’il vînt en tant qu’homme pour devenir le Vrai Parent pouvant donner la nouvelle naissance aux êtres humains.

2.3 Jésus est-il Dieu Lui-même ?

Quand Philippe demanda à Jésus de lui montrer Dieu, Jésus dit : « Qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père !” ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? » Il est dit de Jésus : « Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l’a pas reconnu. » Jésus disait aussi : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis. » En s’appuyant sur ces versets bibliques, de nombreux chrétiens ont cru que Jésus était Dieu, le Créateur.

Jésus peut bien être appelé Dieu car, en tant qu’homme ayant réalisé le but de la création et vivant en unité avec Dieu, il a une nature divine. Néanmoins, il n’est pas Dieu Lui-même. On peut considérer la relation entre Dieu et Jésus comme analogue à la relation entre l’esprit et le corps. Parce que le corps est le partenaire objet substantiel de l’esprit, il ressemble à l’esprit et agit en unité avec lui, il peut être perçu comme étant le double de l’esprit ; mais il n’est pas l’esprit lui-même. Par analogie, puisque Jésus est un avec Dieu et l’incarnation de Dieu, il peut être perçu comme étant le double de Dieu, mais il n’est pas Dieu. Il est vrai que quiconque a vu Jésus a vu Dieu, mais ce propos de Jésus ne signifie pas qu’il est Dieu Lui-même.

La Bible présente Jésus comme le Verbe fait chair16. Ce verset signifie que Jésus est l’incarnation du Verbe, c’est-à-dire un homme en qui la Parole prend vie. Nous lisons que toutes choses furent faites par le Verbe, et qu’en outre le monde fut fait par Jésus. Ainsi peut-on dire de Jésus qu’il est le Créateur. Pour éclairer le sens de ces versets, rappelons que l’univers, selon le Principe de la création, est le développement substantiel de la nature intérieure et de la forme extérieure d’un être humain à la personnalité parfaite. Tous les éléments de l’univers se retrouvent dans une personne pleinement mûre et sont en accord parfait avec elle. C’est en ce sens que l’on peut dire que l’univers en vient à exister par un être humain devenu parfait.

D’autre part, Dieu voulait que les êtres humains soient les créateurs et les seigneurs de l’ensemble de l’univers en leur conférant la personnalité et les pouvoirs du Créateur ; cela doit se réaliser lorsqu’ils atteignent la perfection en accomplissant leur responsabilité. Dans cette perspective, ces versets s’accordent avec notre compréhension de Jésus comme étant l’être humain qui a accompli le but de la création ; ils ne signifient pas que Jésus est le Créateur Lui-même.

Jésus dit aussi :

« ... avant qu’Abraham existât, Je Suis ».

Jésus était le descendant d’Abraham. Mais selon la providence de la restauration, Jésus est l’ancêtre d’Abraham, car, étant celui qui doit donner la nouvelle naissance à toute l’humanité, il vient dans la position de premier ancêtre. Nous devrions comprendre que Jésus, par ces propos, ne s’identifiait pas à Dieu Lui-même. Sur la terre, Jésus était un homme guère différent de chacun d’entre nous, si ce n’est par le fait qu’il était sans péché originel. Même dans le monde spirituel, où il réside depuis sa résurrection, Jésus vit comme un esprit, tout comme ses disciples. La seule différence entre eux est que Jésus s’y trouve en tant qu’esprit divin, irradiant une lumière brillante, tandis que ses disciples, qui sont des esprits vitaux, reflètent cette lumière.

Il est écrit que, depuis sa résurrection, Jésus intercède pour nous devant Dieu comme il le fit quand il était sur terre. Si Jésus était Dieu, comment pourrait-il intercéder pour nous auprès de Lui-même ? De plus, Jésus appelait Dieu « Père », entendant par là qu’il n’était pas Dieu Lui-même. Si Jésus était Dieu, comment pourrait-il être tenté par Satan, comme le fut Jésus ? Nous pouvons conclure de façon irrévocable que Jésus n’était pas Dieu Lui-même en lisant les paroles qu’il prononça sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »


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